Efterklang
Springer |
Label :
Leaf |
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Efterklang, en danois, signifie réverbération.
Une réverbération implique un son de base, puis une répétition déformée. Dans le cas de ce premier EP, on peut dire que le nom colle parfaitement. Dès la première écoute, et pour peu qu'on soit déjà auditeur de musique nordique (comprendre electro/ambiant/post-rock), on est en terrain connu. Les rythmiques, littéralement calquées sur Mùm, donnent un goût de déjà-vu plutôt amer (cf. "Bright"). La voix principale, languissante, rappelle ce bon vieux Thom Yorke (écouter la fin de "Redrop" pour comprendre). Les ressemblances sont flagrantes, et Efterklang pourraient vite passer pour de vulgaires copieurs, si de magnifiques compositions au piano ne constituaient pas le coeur de cet album. Et quel piano ! Des mélodies simples, intimistes, somptueuses, qui finissent toujours par exploser de beauté, à la manière des meilleurs Sigùr Ros.
Malgré cet emballage électronique pas toujours indispensable, les mélodies d'Efterklang font mouche. Des choeurs cristallins, éthérés, tendance Amiina, viennent étayer ces morceaux d'une beauté ahurissante. Il suffit d'écouter "Kloy Gyn" ou "Bright" pour comprendre que ce groupe, malgré ses influences flagrantes, réussi à créer des morceaux d'une beauté inégalable, qui condensent en quelques trente minutes le meilleur du post-rock et de l'electro nordique.
Peut être pas un sommet d'originalité, cet EP mérite tout de même un respect certain, car pour un premier essai, il ne laisse augurer que le meilleur.
Une réverbération implique un son de base, puis une répétition déformée. Dans le cas de ce premier EP, on peut dire que le nom colle parfaitement. Dès la première écoute, et pour peu qu'on soit déjà auditeur de musique nordique (comprendre electro/ambiant/post-rock), on est en terrain connu. Les rythmiques, littéralement calquées sur Mùm, donnent un goût de déjà-vu plutôt amer (cf. "Bright"). La voix principale, languissante, rappelle ce bon vieux Thom Yorke (écouter la fin de "Redrop" pour comprendre). Les ressemblances sont flagrantes, et Efterklang pourraient vite passer pour de vulgaires copieurs, si de magnifiques compositions au piano ne constituaient pas le coeur de cet album. Et quel piano ! Des mélodies simples, intimistes, somptueuses, qui finissent toujours par exploser de beauté, à la manière des meilleurs Sigùr Ros.
Malgré cet emballage électronique pas toujours indispensable, les mélodies d'Efterklang font mouche. Des choeurs cristallins, éthérés, tendance Amiina, viennent étayer ces morceaux d'une beauté ahurissante. Il suffit d'écouter "Kloy Gyn" ou "Bright" pour comprendre que ce groupe, malgré ses influences flagrantes, réussi à créer des morceaux d'une beauté inégalable, qui condensent en quelques trente minutes le meilleur du post-rock et de l'electro nordique.
Peut être pas un sommet d'originalité, cet EP mérite tout de même un respect certain, car pour un premier essai, il ne laisse augurer que le meilleur.
Très bon 16/20 | par Egar Gecko |
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