Ultra Vivid Scene
Ultra Vivid Scene |
Label :
4AD |
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On a souvent tendance, lorsqu'on cherche une origine au shoegazing, de citer My Bloody Valentine. C'est oublier une autre source : venant de New-York, en la personne de Kurt Kalske, leader de Ultra Vivid Scene. Immigré à Londres et hébergé par 4AD (le groupe était ami avec Frank Black, ceci expliquant cela), Kurt Ralske tombe sous le charme de la noisy-pop qui envahit alors le pays. Après avoir été sidéré par tous ces artistes qu'il a connu lorsqu'il était encore à Boston : la no-wave, l'univers d'Andy Warhols, le jazz-punk, il se décide alors lui aussi de se lancer dans les expérimentations à base de guitare. Il n'est pas le seul d'ailleurs, ayant suivi les cours en compagnie de Thurstoon Moore (Sonic Youth) et Michael Gira (Swans).
L'influence de The Jesus and Mary Chain est prépondérante, mais là où les écossais se lançaient dans des assauts soniques, l'américain se perd dans une asthénie rêveuse. On retrouve donc toujours un son brouillé et pas mal crade, mais on surprend aussi un tempo métronomique et plus ralentie. Quelques solos de guitares paresseux et évanescents se perdent de ci, de là. La production est encore balbutiante, Kurt régnant en despote sur ses musiciens (dont Moby, tenant la basse à l'époque), écrivant toutes les chansons et s'assurant également de l'enregistrement, mais celles-ci se laissent envahir par une certaine légèreté qui leur donne immédiatement un charme sans pareil.
Mélodie traînarde délicieuse sous fond de parasites sonores. Tempo de plomb. Répétitif mais envahissant et attractif. Et Kurt Kalske de se pavaner de sa voix suave et alanguie.
Le tout pour une ambiance langoureuse et à la fois enchanteresse, comme définitivement viciée et pervertie par ces innombrables distorsions sucrées.
L'influence de The Jesus and Mary Chain est prépondérante, mais là où les écossais se lançaient dans des assauts soniques, l'américain se perd dans une asthénie rêveuse. On retrouve donc toujours un son brouillé et pas mal crade, mais on surprend aussi un tempo métronomique et plus ralentie. Quelques solos de guitares paresseux et évanescents se perdent de ci, de là. La production est encore balbutiante, Kurt régnant en despote sur ses musiciens (dont Moby, tenant la basse à l'époque), écrivant toutes les chansons et s'assurant également de l'enregistrement, mais celles-ci se laissent envahir par une certaine légèreté qui leur donne immédiatement un charme sans pareil.
Mélodie traînarde délicieuse sous fond de parasites sonores. Tempo de plomb. Répétitif mais envahissant et attractif. Et Kurt Kalske de se pavaner de sa voix suave et alanguie.
Le tout pour une ambiance langoureuse et à la fois enchanteresse, comme définitivement viciée et pervertie par ces innombrables distorsions sucrées.
Parfait 17/20 | par Vic |
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