Bowerbirds
Hymns For A Dark Horse |
Label :
Burly Time |
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Pour moi la révélation de ma fin d'année, beaucoup n'en reviendront pas, voici un album tout doux et chaleureux...
Hymns For A Dark Horse est une symphonie de couleurs. Je me suis réconciliée avec l'accordéon qui ici prend une part importante dans ces mélodies envoûtantes et efficaces. Ca vous reste dans la tête, ne vous quitte plus de la journée, vous chantez en choeur, vous dîtes bonjour aux oiseaux!
Un piano de saloon, une voix bienveillante, un violon plein de grâce, des hymnes à la joie, aux plaisirs de la vie, je n'avais pas trouvé autant de réconfort depuis bien longtemps. Pas besoin de souligner ici un titre qui sortirait du lot, chaque chanson est unique, magnifique, rien n'est hasardeux. Bon sang, cet album est un vrai bijou rempli de pépites.
Vous sortirez de ces 42 minutes avec votre plus beau sourire, les yeux dans le vague, remplis de souvenirs d'un pays lointain où on se sent bien, où la musique est reine où l'amour gouverne...
Un univers à découvrir immédiatement!
Hymns For A Dark Horse est une symphonie de couleurs. Je me suis réconciliée avec l'accordéon qui ici prend une part importante dans ces mélodies envoûtantes et efficaces. Ca vous reste dans la tête, ne vous quitte plus de la journée, vous chantez en choeur, vous dîtes bonjour aux oiseaux!
Un piano de saloon, une voix bienveillante, un violon plein de grâce, des hymnes à la joie, aux plaisirs de la vie, je n'avais pas trouvé autant de réconfort depuis bien longtemps. Pas besoin de souligner ici un titre qui sortirait du lot, chaque chanson est unique, magnifique, rien n'est hasardeux. Bon sang, cet album est un vrai bijou rempli de pépites.
Vous sortirez de ces 42 minutes avec votre plus beau sourire, les yeux dans le vague, remplis de souvenirs d'un pays lointain où on se sent bien, où la musique est reine où l'amour gouverne...
Un univers à découvrir immédiatement!
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Theywerewrong |
Posté le 11 juin 2008 à 10 h 25 |
Rares sont les albums que j'admire autant surtout lorsque la musique n'est pas d'une mélancolie des plus grises et à laquelle on s'accroche pour se sentir vivant. Bowerbirds publie ici un premier essai d'une beauté incontestable et d'une inspiration sans précédent. Rien que la naissance du trio est romanesque. En 2005, Phil Moore est embauché par le Musée des Sciences Naturelles de Caroline du Nord pour observer des oiseaux dans une petite cahute perdue dans les bois. Aussitôt, sa compagne Beth le rejoint pour être à ses côtés et continuer par la même occasion ses peintures au calme. En autarcie dans cette habitation de fortune les deux amants commencent à écrire sur cette situation à la fois romantique et bucolique. Un an plus tard, Moore a accumulé les instantanés éclos durant cette vie au grand air et les a fait grandir même après avoir rendu la clé des champs. Beth, quant à elle, s'est mise à l'accordéon présent tout au long de Hymns For A Dark Horse, sobre mais tout à fait prenant. Tous les deux, ils accueillent comme dernier rejeton, Mark Paulson pour qu'il s'occupe de tous les petits arrangements notamment au violon. On comprend mieux maintenant la signification intime de ces oisillons tombés du nid folk. Un folk comme je vous l'ai dit loin des complaintes habituelles. Cela ne signifie pas pour autant que les textes de Moore sont débridés, bien mieux ils sont d'humeur changeante comme les airs lunatiques et imprévisibles que les trois compagnons de route ont écrits. Ni vraiment tristes, ni vraiment neutres (on ne peut quand même pas dire gai), les Bowerbirds écume différentes clairières laissées en friche. Ils se perdent un peu pour notre plus grand bonheur au détour de "In Our Talons" cadencé au refrain fredonné en chœurs faisant très hidish ou lorsqu'ils apprivoisent un vieux piano de saloon désaccordé sur "Human Hands". Mais quels que soient les chemins que le groupe emprunte, il nous conduit loin du bourdonnement des grandes villes et trouve toujours un coin de verdure devant laquelle s'émerveiller. Guidés par une guitare en paix mais aussi par une flamme qui continue à croire qu'un jour la nature retrouvera ses droits, les trois musiciens nous parlent d'amour mais surtout de cet amour propre qui nous empêche de panser les plaies de notre planète. Et plutôt que de dresser un constat amer et cynique (‘there is hate in the grip of our human hands') avec colère ils font passer leurs messages doucement. Avec une foi proche parfois de l'animisme, ils refusent de se laisser abattre pour nous expliquer nos torts, notre perfidie comme si l'on avait trahi son meilleur ami. Cette prière pour ce cheval noir, n'est pas vaine. Chantée avec autant de calme, de sagesse, d'éclat, ce disque ne peut que sauver nos âmes même si nos corps viendront à dépérir et peut être plus vite qu'on ne le croit. Finalement je suis passé du froid et de la grisaille à des couleurs plus automnales. Je suis sur la bonne voie.
Exceptionnel ! ! 19/20
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