Dahlia
Le Grand Jeu |
Label :
Wagram |
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Dahlia ??
Rassurez-vous il ne s'agit pas d'une énième chanteuse télé-réalité, mais d'un bon (très bon) groupe breton formé en 1999. A la base on trouve deux hommes: Guillaume Fresneau, guitariste et chanteur à la voix singulière et Armel Talarmain violoncelliste.
Après diverses œuvres autoproduites, ils sortent Le Grand Jeu, un album qui fait preuve d'une belle maturité. Ils présentent là 11 titres aux influences pop, rock et folk. Les mélodies délicates et mélancoliques de Dahlia se marient parfaitement à la voix particulière et nasillarde de Guillaume Fresneau. On passe facilement de la pop folk à un rock bien structuré, le violoncelle d'Armel apporte son originalité et se mêle aux riffs des guitares acoustiques et électriques ainsi qu'à des ambiances plus intimistes.
Les morceaux sont tout aussi convaincants en français qu'en anglais et les textes sont d'une qualité rare: très poétiques avec de séduisants effets de style s'accommodant tout à fait avec la façon de chanter de Guillaume Fresneau.
Personnellement je préfère les titres plus rock comme "Contre Courant", "Braises" ou "Fragments" mais les morceaux plus doux et folks valent aussi vraiment le coup et raviront tous ceux plus sensibles à la pop folk que moi. Les passages au violoncelle sont tout simplement enchanteurs.
C'est vraiment une excellente surprise, un groupe prometteur très à l'aise en live et dont les premières œuvres autoproduites méritent tout autant d'être écoutées.
Rassurez-vous il ne s'agit pas d'une énième chanteuse télé-réalité, mais d'un bon (très bon) groupe breton formé en 1999. A la base on trouve deux hommes: Guillaume Fresneau, guitariste et chanteur à la voix singulière et Armel Talarmain violoncelliste.
Après diverses œuvres autoproduites, ils sortent Le Grand Jeu, un album qui fait preuve d'une belle maturité. Ils présentent là 11 titres aux influences pop, rock et folk. Les mélodies délicates et mélancoliques de Dahlia se marient parfaitement à la voix particulière et nasillarde de Guillaume Fresneau. On passe facilement de la pop folk à un rock bien structuré, le violoncelle d'Armel apporte son originalité et se mêle aux riffs des guitares acoustiques et électriques ainsi qu'à des ambiances plus intimistes.
Les morceaux sont tout aussi convaincants en français qu'en anglais et les textes sont d'une qualité rare: très poétiques avec de séduisants effets de style s'accommodant tout à fait avec la façon de chanter de Guillaume Fresneau.
Personnellement je préfère les titres plus rock comme "Contre Courant", "Braises" ou "Fragments" mais les morceaux plus doux et folks valent aussi vraiment le coup et raviront tous ceux plus sensibles à la pop folk que moi. Les passages au violoncelle sont tout simplement enchanteurs.
C'est vraiment une excellente surprise, un groupe prometteur très à l'aise en live et dont les premières œuvres autoproduites méritent tout autant d'être écoutées.
Excellent ! 18/20 | par Sfar |
Posté le 08 août 2005 à 18 h 34 |
Quand on tombe sur une pile de disques d'occasion à un prix dérisoire, et cela quelques mois après la sortie de l'album, ce n'est pas bon signe.
Je suis joueur, j'achète, surtout qu'il n'y a pas grand-chose à perdre ...
Je découvre effectivement une voix ‘nasillarde' plutôt agaçante, et je comprends aisément que l'auditeur puisse en être dégoûté dès le premier couplet.
Les chansons ne sont pas mauvaises, mais s'enchaînent dans la monotonie sans vraiment retenir mon attention.
Les arrangements n'ont rien d'originaux et sont pesants : la voix est très en avant, les parties de guitare et la rythmique sont d'une platitude exemplaire. Dommage, avec un son plus léger, une tonalité plus acoustique et plus intimiste, certaines chansons auraient pu prendre une toute autre dimension.
Si ce disque réjouit en partie l'amateur de chanson française que je suis, il déçoit fortement le mordu de rock et de folk.
Je suis joueur, j'achète, surtout qu'il n'y a pas grand-chose à perdre ...
Je découvre effectivement une voix ‘nasillarde' plutôt agaçante, et je comprends aisément que l'auditeur puisse en être dégoûté dès le premier couplet.
Les chansons ne sont pas mauvaises, mais s'enchaînent dans la monotonie sans vraiment retenir mon attention.
Les arrangements n'ont rien d'originaux et sont pesants : la voix est très en avant, les parties de guitare et la rythmique sont d'une platitude exemplaire. Dommage, avec un son plus léger, une tonalité plus acoustique et plus intimiste, certaines chansons auraient pu prendre une toute autre dimension.
Si ce disque réjouit en partie l'amateur de chanson française que je suis, il déçoit fortement le mordu de rock et de folk.
Moyen 10/20
Posté le 04 février 2006 à 18 h 45 |
"Contre Courant" me faisait ouvrir l'oeil et prêter une oreille attentive au style musical et aux paroles, lorsque le clip passait en rotation sur une certaine chaîne musicale. Du coup, Le Grand Jeu s'imposait un jour à tourner sur la platine.
Des guitares fières, un violoncelle infusant sa poésie fraîche de rosée ou chaudement larmoyante, "Braises" et "Fragments" qui démarrent l'album la tête haute dans le rock, comme à potron minet d'une journée s'annonçant incertaine mais qui vaut le coup qu'on se batte : ça commence pas mal. Après, c'est selon si l'on souhaite ou non se laisser dériver par le fleuve. Il est vrai qu'on peut reprocher une certaine monotonie au long de ces 11 titres, de part la voix nasillarde de Guillaume Fresneau et sans doute d'une homogénéité d'un timbre musical lancinant, caressant en majorité dans le même sens du vent. Néanmoins, Le Grand Jeu s'apprécie en condition intime, comme pour des lendemains de coups durs, de gueules de bois sentimentales, invite à s'allonger dans l'herbe pour fredonner les ballades pop-folk ("Rien Ne Change", "Nouvelles Du Dehors", "Retrouvailles") et pop-rock ("Ma Cécité", etc...). Il n'y a qu'à fermer les yeux.
Des guitares fières, un violoncelle infusant sa poésie fraîche de rosée ou chaudement larmoyante, "Braises" et "Fragments" qui démarrent l'album la tête haute dans le rock, comme à potron minet d'une journée s'annonçant incertaine mais qui vaut le coup qu'on se batte : ça commence pas mal. Après, c'est selon si l'on souhaite ou non se laisser dériver par le fleuve. Il est vrai qu'on peut reprocher une certaine monotonie au long de ces 11 titres, de part la voix nasillarde de Guillaume Fresneau et sans doute d'une homogénéité d'un timbre musical lancinant, caressant en majorité dans le même sens du vent. Néanmoins, Le Grand Jeu s'apprécie en condition intime, comme pour des lendemains de coups durs, de gueules de bois sentimentales, invite à s'allonger dans l'herbe pour fredonner les ballades pop-folk ("Rien Ne Change", "Nouvelles Du Dehors", "Retrouvailles") et pop-rock ("Ma Cécité", etc...). Il n'y a qu'à fermer les yeux.
Bon 15/20
Posté le 08 mai 2006 à 16 h 45 |
Je viens de lire une des critiques sur Le Grand Jeu de Dahlia, et je ne suis absolument pas d'accord ! Je trouve bien au contraire que cet album est une pure merveille, et qu'il réveille nos cages à miel qui s'étaient endormies à force d'entendre toujours les même niaiseries ! Les membres de ce groupe ont le mérite d'avoir innové, la voie du chanteur est totalement originale et tout aussi merveilleuse; et leur musique inédite et leurs textes absolument splendides ! Au moins, ils ont le mérite d'oser la différence ! Bien évidement, je peux tout à fait concevoir que l'on puisse trouver la voix du chanteur énervante, voire même désagréable ; mais je pense qu'il faut reconnaître leur prise de risques, ils osent quand même la nouveauté en sachant que ça pourra plaire aux gens donc marcher, ou déplaire et couler...
Cet album n'en reste pas moins l'un des plus somptueux des disques sorti cette année là ! (enfin à mon humble avis)
Cet album n'en reste pas moins l'un des plus somptueux des disques sorti cette année là ! (enfin à mon humble avis)
Excellent ! 18/20
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