Deerhoof

The Runners Four

The Runners Four

 Label :     Kill Rock Stars 
 Sortie :    mardi 11 octobre 2005 
 Format :  Album / CD   

Dernier morceau de la trilogie formée avec "Apple'O" et "Milk Man", The Runners Four est sans doute l'album le plus long de la carrière du groupe (vingt pistes). Ici les ordinateurs sont rejetés pour faire place à une sensibilité plus rock, plus directe. Les titres sont composés pour le live et arrangés comme tels. Guitares cradingues, sueur et indécrottable bonne humeur créent donc une sorte d'alchimie merveilleuse tout au long de la galette...
Deerhoof reprend à son compte l'héritage bruitiste de Sonic Youth ("Odyssey"), et l'apparente simplicité des groupes de pop les plus naïfs pour une tambouille des plus colorée, et des plus jouissive!
La candeur toute nippone du chant de Satomi participe beaucoup au charme acidulé de l'affaire, tout comme la durée des morceaux (deux minutes environ), genre symphonies de poche mélangeant expérimentation sonores et mélodies ravageuses...
Un peu d'optimisme dans ce monde de brutes ne fait pas de mal !


Excellent !   18/20
par Judas


  Ecoutable sur https://deerhoof.bandcamp.com/album/the-runners-four


 Moyenne 18.50/20 

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Posté le 09 janvier 2010 à 02 h 31

Avec The Runners Four, Deerhoof signe à mon goût son meilleur album. Le dernier album avec en son sein le guitariste Chris Cohen opérant désormais dans les non moins intéressants Curtains et surtout Cryptacize. Je m'attarde sur cet homme en particulier parce qu'à mon avis, cet album lui doit beaucoup.
On peut voir en Cryptacize un joli "clin d'oeil" aux standards américains des années 60, mais là, ils ont carrément enterré les hippies et la musique qui va avec ! Dans leur plus simple appareil emprunté à leurs aînés (deux guitares, basse, chant et batterie), ils vont emporter tout ce qu'il s'est fait de mieux sur la côte ensoleillé des Etats-Unis, ne laissant que quelques pauvres grains de sable sur la plage de malibu et une vague impratiquable aux surfeurs les plus enhardies. Je me demande encore comment peuvent cohabiter une telle énergie foutraque presque punk et des compositions aussi subtiles et d'une fraîcheur ! Ou l'accord parfait entre intelligence et simplicité.
En tout cas, durant cette petite heure de jouissance enfantine et sucrée, il fait sacrément bon vivre en Californie !
Exceptionnel ! !   19/20







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