Deerhoof
Milk Man |
Label :
Kill Rock Stars |
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Ben oui, mais c'est comme ça ma petite dame, il fallait y penser avant. Vous êtes gentille, vous, mais comment qu'on fait, nous ? Vous ne nous aidez pas des masses. Mais là, trop c'est trop, on n'a pas idée d'être un quatuor américain avec une petite nippone à la basse et au chant... Et de se tourner au fur à mesure vers la scène noisy-pop new yorkaise de Blonde Redhead. Vous m'étonnez que la paresse journalistique prenne aussi souvent le dessus sur le souci de vérité historique, surtout avec vos premiers albums qui filtraient allègrement avec le plagiat désespéré !
Allez, on ne vous en veut pas, heureusement que vous avez tôt fait de prendre vos distances avec l'assommant quatuor susnommé (et là, j'insiste bien sur le "heureusement", histoire de bien marquer mon désaccord total avec la pensée unique qui veut que Blonde Redhead ait révolutionné la musique, étant donné que la seule chose que Blonde Redhead ait révolutionnée chez moi, c'est bien la conception du laxatif musical). Et vous prenez vos distances d'une si belle façon, si vous aviez été franco-allemand, vous auriez pu vous appeler Stereototal, genre "nous affons les moyens de fous faire barler et danzer en même temps". Mais vous êtes de San Francisco, et c'est plus du côté d'un Sonic Youth plus pop et tout aussi déconstruit qu'il faut aller vous chercher des repères. Car vous êtes un peu schizo, un peu naïve, un peu à la ramasse. Et vos petites comptines punkisées ont tôt fait de rentrer dans la tête et d'y tourbillonner aussi gracieusement que les guitares de Milk Man, ces guitares qui s'entrelacent autour de quelques samples et de votre filet de voix enfantin avec une facilité et une simplicité déconcertante.
Le minimalisme est une chose, le pratiquer avec classe et humour en est une autre... Et vous le faites si bien, Miss Satomi.
Allez, on ne vous en veut pas, heureusement que vous avez tôt fait de prendre vos distances avec l'assommant quatuor susnommé (et là, j'insiste bien sur le "heureusement", histoire de bien marquer mon désaccord total avec la pensée unique qui veut que Blonde Redhead ait révolutionné la musique, étant donné que la seule chose que Blonde Redhead ait révolutionnée chez moi, c'est bien la conception du laxatif musical). Et vous prenez vos distances d'une si belle façon, si vous aviez été franco-allemand, vous auriez pu vous appeler Stereototal, genre "nous affons les moyens de fous faire barler et danzer en même temps". Mais vous êtes de San Francisco, et c'est plus du côté d'un Sonic Youth plus pop et tout aussi déconstruit qu'il faut aller vous chercher des repères. Car vous êtes un peu schizo, un peu naïve, un peu à la ramasse. Et vos petites comptines punkisées ont tôt fait de rentrer dans la tête et d'y tourbillonner aussi gracieusement que les guitares de Milk Man, ces guitares qui s'entrelacent autour de quelques samples et de votre filet de voix enfantin avec une facilité et une simplicité déconcertante.
Le minimalisme est une chose, le pratiquer avec classe et humour en est une autre... Et vous le faites si bien, Miss Satomi.
Très bon 16/20 | par Jarod |
Ecoutable sur https://deerhoof.bandcamp.com/album/milk-man-2
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