Deerhoof
Reveille |
Label :
Kill Rock Stars |
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Attention, ceci est un album bizarre !
Tout d'abord sur la forme : 16 plages pour un peu moins de 34 minutes. Etrange... Et puis sur le fond : le genre de musique qui vous fait passer pour quelqu'un de bizarre et/ou musicalement snob.
Deerhoof, ça ne se théorise pas. Reveille encore moins. Les chansons n'en sont pas vraiment, les structures inexistantes (oubliez de suite le verse chorus verse), la rythmique bizarroïde, les paroles ont sans doute un sens (mais jusque là, cela m'échappe...). Seulement voilà, j'adore. Le mot childish (enfantin, futile) me vient à l'esprit à chaque instant. C'est direct, irréfléchi, immature (notamment grâce à cette voix japonaise) dans le bon sens des termes ! Totalement délirant, ça part un peu dans tous les sens, de la mélodie pop à l'effet Larsen, au mur de son, au sol de basse... sans qu'on puisse vraiment se raccrocher à une mélodie claire. C'est vraiment comme un dessin d'enfant, vous savez, quand un gosse vous dessine une girafe à côté d'une maison entourée de biscuits... Le genre de truc qui est insensé, illogique, mais tellement joliment intuitif que c'en est touchant.
En vrai, il y a surement des éléments de hard-rock, de grunge, de noise rock, de pop rock, j'en passe et des meilleurs sur les sous genres présents. Mais Deerhoof ne représente rien de tout ça. Je ne pense même pas qu'ils adhérent foncièrement au 4/4. C'est sûr qu'avec des chansons d'une minute trente, ils vont directement à l'essentiel.
Bon, de là à ce que ça devienne mon album favori il y a de la marge : l'esprit à la Sonic Youth / The Fiery Furnaces a cet effet pervers que ça donne mal à la tête à répétition ou dans les mauvaise circonstances (ex : le dimanche matin avec les croissants, c'est bof bof). Mais bon, ça donne tellement un coup de pied à toutes les recettes épuisées-réutilisées par d'autres groupes que ça fait plaisir. Genre, vraiment plaisir.
Tout d'abord sur la forme : 16 plages pour un peu moins de 34 minutes. Etrange... Et puis sur le fond : le genre de musique qui vous fait passer pour quelqu'un de bizarre et/ou musicalement snob.
Deerhoof, ça ne se théorise pas. Reveille encore moins. Les chansons n'en sont pas vraiment, les structures inexistantes (oubliez de suite le verse chorus verse), la rythmique bizarroïde, les paroles ont sans doute un sens (mais jusque là, cela m'échappe...). Seulement voilà, j'adore. Le mot childish (enfantin, futile) me vient à l'esprit à chaque instant. C'est direct, irréfléchi, immature (notamment grâce à cette voix japonaise) dans le bon sens des termes ! Totalement délirant, ça part un peu dans tous les sens, de la mélodie pop à l'effet Larsen, au mur de son, au sol de basse... sans qu'on puisse vraiment se raccrocher à une mélodie claire. C'est vraiment comme un dessin d'enfant, vous savez, quand un gosse vous dessine une girafe à côté d'une maison entourée de biscuits... Le genre de truc qui est insensé, illogique, mais tellement joliment intuitif que c'en est touchant.
En vrai, il y a surement des éléments de hard-rock, de grunge, de noise rock, de pop rock, j'en passe et des meilleurs sur les sous genres présents. Mais Deerhoof ne représente rien de tout ça. Je ne pense même pas qu'ils adhérent foncièrement au 4/4. C'est sûr qu'avec des chansons d'une minute trente, ils vont directement à l'essentiel.
Bon, de là à ce que ça devienne mon album favori il y a de la marge : l'esprit à la Sonic Youth / The Fiery Furnaces a cet effet pervers que ça donne mal à la tête à répétition ou dans les mauvaise circonstances (ex : le dimanche matin avec les croissants, c'est bof bof). Mais bon, ça donne tellement un coup de pied à toutes les recettes épuisées-réutilisées par d'autres groupes que ça fait plaisir. Genre, vraiment plaisir.
Très bon 16/20 | par Mansko |
Ecoutable sur https://deerhoof.bandcamp.com/album/reveille-2
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