Stereophonics
Pull The Pin |
Label :
V2 |
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Deux ans après le décevant Language.Sex.Violence.Other, The Stereophonics est de retour. Groupe extrêmement contesté, boudé par les médias, ils veulent prouver à leurs détracteurs qu'ils ne sont pas morts et veulent renouer avec leur glorieux passé.
L'album commence avec une chanson puissante, massive, aux paroles provocatrices, "Soldiers Make Good Targets", qui annonce quelque chose. Oui ! Les Phonics sont enfin de retour !! La deuxième chanson, "Pass The Buck", confirme la tendance et les espoirs mis en cet album. Kelly Jones a retrouvé sa plume égarée durant quatre longues années ! Puis petite chute avec les deux premiers singles, "It Means Nothing" et "Bank Holiday Monday". La première quelque peu répétitive ne fait, à juste titre, pas l'unanimité et la seconde ressemble a s'y méprendre a une chanson d'Oasis, malgré des paroles recherchées et des airs jumpy.
La suite est époustouflante, "Daisy Lane", "Stone","My Friends", "I Could Lose Ya", quatre chansons exceptionnelles et variées qui forment le noyau dur de l'album. Les deux premières sont des bijoux d'écriture et "Stone", notamment, possède un refrain déroutant qui en fera craquer plus d'un. Les autres plus rock sont littéralement géniales et mention spéciale a "My Friends" et son mélange entre ce qui a marché dans le précédent album c'est-à-dire la voix un peu trafiquée et les mélodies des quatre premiers.
"Bright Red Star" nous propose un voyage dans l'univers de Kelly Jones et on s'y laisse emporter sans difficulté. Il est suivi d'un "Lady Luck" incroyable, presque orgasmique. Les deux dernières, "Crush" et "Drowning", finissent en beauté un album qui va marquer les fans comme le retour en force du groupe le plus contesté au monde.
En espérant que le suivant suive la tendance...
L'album commence avec une chanson puissante, massive, aux paroles provocatrices, "Soldiers Make Good Targets", qui annonce quelque chose. Oui ! Les Phonics sont enfin de retour !! La deuxième chanson, "Pass The Buck", confirme la tendance et les espoirs mis en cet album. Kelly Jones a retrouvé sa plume égarée durant quatre longues années ! Puis petite chute avec les deux premiers singles, "It Means Nothing" et "Bank Holiday Monday". La première quelque peu répétitive ne fait, à juste titre, pas l'unanimité et la seconde ressemble a s'y méprendre a une chanson d'Oasis, malgré des paroles recherchées et des airs jumpy.
La suite est époustouflante, "Daisy Lane", "Stone","My Friends", "I Could Lose Ya", quatre chansons exceptionnelles et variées qui forment le noyau dur de l'album. Les deux premières sont des bijoux d'écriture et "Stone", notamment, possède un refrain déroutant qui en fera craquer plus d'un. Les autres plus rock sont littéralement géniales et mention spéciale a "My Friends" et son mélange entre ce qui a marché dans le précédent album c'est-à-dire la voix un peu trafiquée et les mélodies des quatre premiers.
"Bright Red Star" nous propose un voyage dans l'univers de Kelly Jones et on s'y laisse emporter sans difficulté. Il est suivi d'un "Lady Luck" incroyable, presque orgasmique. Les deux dernières, "Crush" et "Drowning", finissent en beauté un album qui va marquer les fans comme le retour en force du groupe le plus contesté au monde.
En espérant que le suivant suive la tendance...
Excellent ! 18/20 | par Shoeshineboy |
Posté le 14 octobre 2007 à 12 h 19 |
Que s'est-il passé du côté des Stereophonics, durant les dix ans tout juste qui nous séparent de la sortie de Word Gets Around, leur premier album et la pièce maitresse de leur discographie? Un album moyen tous les deux ans, des changements de batteur, et puis pas grand chose de plus. Cependant, il ne faudrait pas oublier qu'ils sont encore là, eux, contrairement à beaucoup de groupes ayant sévi en Angleterre au moment de l'âge d'or de la brit-pop, et qu'ils ne se sont jamais éloigné de ce qu'ils faisaient à leur débuts, même si c'était avec moins de talent.
Alors, si Pull the Pin n'est sans doute pas un disque exceptionnel, il est certainement le meilleur depuis Word Gets Around, et ce n'est pas rien... Il débute par une petite fausse note: "Soldiers Make Good Targets", où on retouve le style trop lourd qui caractérisait Language. Sex. Violence. Other? . Ensuite viennent ce qui forme le coeur de l'album et fonde mon avis plus que favorable sur ce disque, cinq chansons excellentes dans lesquelles on perçoit les évolutions sonores du groupe. C'est indéniable, la production est différente, le son plus lisse, (d'habitude je n'aime pas ce genre d'évolution de type U2 qu'ont connu des groupes comme Bloc Party, mais dans le cas des stereophonics, c'était plus que nécessaire), et le chant de Kelly Jones y est plus agréable que jamais; il ne crie plus sur des chansons entières comme avant, et ca fait du bien. "Stone" est assez représentative de ces évolutions, et c'est pour moi la meilleure chanson de l'album. La fin de Pull the Pin est quant à elle, un peu inégale mais reste tout de même de très bonne facture, avec notamment "Crush" qui mérite d'être citée.
Une vraie bonne surprise.
Alors, si Pull the Pin n'est sans doute pas un disque exceptionnel, il est certainement le meilleur depuis Word Gets Around, et ce n'est pas rien... Il débute par une petite fausse note: "Soldiers Make Good Targets", où on retouve le style trop lourd qui caractérisait Language. Sex. Violence. Other? . Ensuite viennent ce qui forme le coeur de l'album et fonde mon avis plus que favorable sur ce disque, cinq chansons excellentes dans lesquelles on perçoit les évolutions sonores du groupe. C'est indéniable, la production est différente, le son plus lisse, (d'habitude je n'aime pas ce genre d'évolution de type U2 qu'ont connu des groupes comme Bloc Party, mais dans le cas des stereophonics, c'était plus que nécessaire), et le chant de Kelly Jones y est plus agréable que jamais; il ne crie plus sur des chansons entières comme avant, et ca fait du bien. "Stone" est assez représentative de ces évolutions, et c'est pour moi la meilleure chanson de l'album. La fin de Pull the Pin est quant à elle, un peu inégale mais reste tout de même de très bonne facture, avec notamment "Crush" qui mérite d'être citée.
Une vraie bonne surprise.
Très bon 16/20
Posté le 20 octobre 2007 à 15 h 43 |
Eté 1998, festival Rock Au Max à Clermont-Ferrand (festival malheureusement disparu depuis 1999...), je me rappelle avoir pris 2 claques : Le set de Tricky dont je suis gros fan, et que je vois pour la 1ère fois sur scène, et les Stereophonics, groupe quasi-inconnu à mes oreilles vu que je n'avais vaguement entendu que "More Life In A Trampvest" sur un sampler des Inrocks.
Une claque sonore et visuelle car le groupe que je découvre alors enchaine une suite de bombinettes pop aux mélodies incroyablement catchy, qui s'incrustent dans le cerveau dès la 1ère écoute, et à l'attitude sur scène complètement fraîche et décoincée du bulbe (Je me rappelle que Kelly Jones s'était pointé pour le rappel avec le maillot de l'équipe de France de Foot, qui venait de gagner la coupe du Monde quelques jours plus tôt, ce qui a bien fait son effet...).
A peine rentré chez moi, j'achète illico Word Gets Around, qui ne décollera pas de ma platine pendant de longs mois. Ce disque fait d'ailleurs partie de mon top 20 de tous les temps, à l'aise Blaise.
Malheureusement, la suite m'a semblé bien poussive : Performance & Cocktails sort en 1999 et déjà, ça sent le sapin...L'ensemble a complètement perdu sa fraîcheur, et les quelques morceaux qui sortaient du lot sont plombés par une production hyper ampoulée.
Les albums suivants ne feront que m'ennuyer profondément, me désintéressant finalement totalement de ce groupe, malgré l'éclair de génie que sera le magnifique Mr Writer.
Sauf que là, trainant sur ce forum, je vois les 2 chroniques dithyrambiques de Pull The Pin, qui dans un premier temps m'apprend que le groupe existe toujours, puis dans un deuxième temps que Stereophonics serait à nouveau le Stereophonics de "Word Gets Around" !
Ce matin, je me fais donc une écoute de la perle attendue, avec une certaine excitation je l'avoue...Quelle déception !!! Honnêtement, je n'ai pas perçu une micro-seconde du plaisir que procure WGA, mais pire, j'ai trouvé cet album extrêmement faible, pour ne pas dire mauvais. J'ai retrouvé tous les défauts de Perf & Cocktails (que la prod est boursouflée...) sans en retrouver les quelques qualités (aucune mélodie prenante, rien qui donne envie de taper du pied sous la chaise). N'ayant pas pris de nouvelles du groupe depuis très longtemps, je me suis dit au dès le 4è titre que Stuart Cable, gros point fort du groupe, avait du avoir une attaque cérébrale tellement il jouait au ralenti. Bon, en fait il n'est plus le batteur du groupe depuis 2003, mais franchement ça s'entend !!!
Voilà le sentiment général que m'a procuré cet album : ça joue à 2 à l'heure.
Dommage, je referme (définitivement sans doute) la porte Stereophonics.
Une claque sonore et visuelle car le groupe que je découvre alors enchaine une suite de bombinettes pop aux mélodies incroyablement catchy, qui s'incrustent dans le cerveau dès la 1ère écoute, et à l'attitude sur scène complètement fraîche et décoincée du bulbe (Je me rappelle que Kelly Jones s'était pointé pour le rappel avec le maillot de l'équipe de France de Foot, qui venait de gagner la coupe du Monde quelques jours plus tôt, ce qui a bien fait son effet...).
A peine rentré chez moi, j'achète illico Word Gets Around, qui ne décollera pas de ma platine pendant de longs mois. Ce disque fait d'ailleurs partie de mon top 20 de tous les temps, à l'aise Blaise.
Malheureusement, la suite m'a semblé bien poussive : Performance & Cocktails sort en 1999 et déjà, ça sent le sapin...L'ensemble a complètement perdu sa fraîcheur, et les quelques morceaux qui sortaient du lot sont plombés par une production hyper ampoulée.
Les albums suivants ne feront que m'ennuyer profondément, me désintéressant finalement totalement de ce groupe, malgré l'éclair de génie que sera le magnifique Mr Writer.
Sauf que là, trainant sur ce forum, je vois les 2 chroniques dithyrambiques de Pull The Pin, qui dans un premier temps m'apprend que le groupe existe toujours, puis dans un deuxième temps que Stereophonics serait à nouveau le Stereophonics de "Word Gets Around" !
Ce matin, je me fais donc une écoute de la perle attendue, avec une certaine excitation je l'avoue...Quelle déception !!! Honnêtement, je n'ai pas perçu une micro-seconde du plaisir que procure WGA, mais pire, j'ai trouvé cet album extrêmement faible, pour ne pas dire mauvais. J'ai retrouvé tous les défauts de Perf & Cocktails (que la prod est boursouflée...) sans en retrouver les quelques qualités (aucune mélodie prenante, rien qui donne envie de taper du pied sous la chaise). N'ayant pas pris de nouvelles du groupe depuis très longtemps, je me suis dit au dès le 4è titre que Stuart Cable, gros point fort du groupe, avait du avoir une attaque cérébrale tellement il jouait au ralenti. Bon, en fait il n'est plus le batteur du groupe depuis 2003, mais franchement ça s'entend !!!
Voilà le sentiment général que m'a procuré cet album : ça joue à 2 à l'heure.
Dommage, je referme (définitivement sans doute) la porte Stereophonics.
Insipide 7/20
Posté le 27 octobre 2007 à 18 h 44 |
Décidément, les Stereophonics sont réglés comme des horloges. Tous les deux ans, et ce depuis 1997, un nouvel album du combo gallois débarque. Pendant longtemps, cette rapidité ne les empêchait pas pour autant de nous servir des disques de très bonne qualité.
Ceci dit, en 2005, Language, Sex, Violence, Other ? marquait un coup d'arrêt pour le groupe, qui nous proposait un album inégal et globalement décevant. Malheureusement, force est de constater que ce Pull The Pin ne relève pas le niveau, pire il s'avère encore moins bon que son grand frère !
En effet, les premières écoutes de cette nouvelle livraison sont laborieuses, et on a beau l'écouter encore et encore, rien n'y fait, les motifs de satisfactions sont rares. La première moitié de l'album frôle la catastrophe avec des titres sans grand intérêt. Que ce soit les très convenus "Soldiers Make Good Targets", "My Friends", "Stone" ou "Daisy Lane", l'agaçante balade "It Means Nothing" ou le "Pass The Buck" pompé sur "Canonball" des Breeders, on s'ennui ferme.
Le reste de l'album, loin d'être transcendant, sauve tout de même l'album du naufrage complet, grâce aux agréables "I Could Lose Ya" ou "Lady Luck" et à la jolie ballade acoustique "Bright Red Star", certainement le meilleur titre du disque. En outre, que dire des lyrics peu inspirés de Kelly Jones ? Quand au 'nouveau' batteur du groupe, Javier Weyler, il a bien du mal à faire oublier Stuart Cable ! Non décidément Stereophonics n'y est plus, le déclin amorcé en 2005 se confirme, et le groupe nous livre ici son plus mauvais album. D'ailleurs, à la fin du disque, Kelly Jones chante 'I'm drowning'... il ne croit pas si bien dire...
Ceci dit, en 2005, Language, Sex, Violence, Other ? marquait un coup d'arrêt pour le groupe, qui nous proposait un album inégal et globalement décevant. Malheureusement, force est de constater que ce Pull The Pin ne relève pas le niveau, pire il s'avère encore moins bon que son grand frère !
En effet, les premières écoutes de cette nouvelle livraison sont laborieuses, et on a beau l'écouter encore et encore, rien n'y fait, les motifs de satisfactions sont rares. La première moitié de l'album frôle la catastrophe avec des titres sans grand intérêt. Que ce soit les très convenus "Soldiers Make Good Targets", "My Friends", "Stone" ou "Daisy Lane", l'agaçante balade "It Means Nothing" ou le "Pass The Buck" pompé sur "Canonball" des Breeders, on s'ennui ferme.
Le reste de l'album, loin d'être transcendant, sauve tout de même l'album du naufrage complet, grâce aux agréables "I Could Lose Ya" ou "Lady Luck" et à la jolie ballade acoustique "Bright Red Star", certainement le meilleur titre du disque. En outre, que dire des lyrics peu inspirés de Kelly Jones ? Quand au 'nouveau' batteur du groupe, Javier Weyler, il a bien du mal à faire oublier Stuart Cable ! Non décidément Stereophonics n'y est plus, le déclin amorcé en 2005 se confirme, et le groupe nous livre ici son plus mauvais album. D'ailleurs, à la fin du disque, Kelly Jones chante 'I'm drowning'... il ne croit pas si bien dire...
Pas terrible 9/20
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