Devics
Bruxelles - Belgique [De Vaartkapoen (VK)] - vendredi 09 juin 2006 |
Il est 20 heures d'un jour qui aurait pu être quelconque sans la prestation live du duo californien Devics. Rarement un mélange musical, fait de la voix exquise de Sara Lov et des arrangements du multi-instrumentiste Dustin O'Halloran, ne réussit à émouvoir à ce point.
Dès les premières notes de "Lie To Me", nous sommes catapultés dans une atmosphère suspendue. Nous sommes tous bloqués, comme fixés au sol, le regard tourné vers la petite scène, à contempler Dustin et le léger sourire de Sara contrastant avec ses yeux tristes, à se demander ce qu'il renferme.
Sa voix, oscillant rapidement entre chaud et froid, flotte dans la salle et nous console. Sur "Just One Breath", elle parvient à traverser notre cage thoracique. Sara ne roucoule jamais mais implore et parfois s'octroie un petit effet grâce à son mégaphone pailleté, comme sur "Heaven Please".
Dustin l'accompagne tantôt au clavier tantôt à la guitare et s'emploie à lancer des samples, mais de façon minimale : quelques lignes de batterie, le bruit de la machine à écrire sur "A Secret Message To You" et quelques notes sur le synthé ici et là. Ailleurs, Dustin chante. De sa voix, plutôt basse, émane une sensation de tranquillité ; le croisement des deux voix offre les meilleurs instants de la soirée.
Une certaine timidité tient Dustin et Sara, pourtant habitués à la scène, éloignés de l'environnement ambiant. Seuls quelques mots (en italien SVP!) seront échangés entre les morceaux, ce qui a pour effet d'augmenter la sensation de poésie présente dans chacun d'entre eux.
Ce set est l'occasion d'écouter l'essentiel de leur dernier album, Push The Heart, beaucoup plus calme et à l'humeur plus méditerranéenne que les précédents (le duo passe la majeure partie de son temps en Italie). Mais le public se fait de plus en plus nombreux, et, détail navrant : un interminable et fastidieux bruit s'empare de la salle, et ce, dès le milieu du set. Le silence est difficile à obtenir, pas même l'invitation de Sara y parvient. Rien à faire, les gens sont déchaînés ce soir et pour cause, la plupart d'entre eux attend l'arrivée du groupe culte Marlene Kuntz. Mais celui qui a su et pu rester attentif partira satisfait de ce que ce duo, proposant une dream-pop radieuse et agréable, nous a courageusement offert ce soir.
Dès les premières notes de "Lie To Me", nous sommes catapultés dans une atmosphère suspendue. Nous sommes tous bloqués, comme fixés au sol, le regard tourné vers la petite scène, à contempler Dustin et le léger sourire de Sara contrastant avec ses yeux tristes, à se demander ce qu'il renferme.
Sa voix, oscillant rapidement entre chaud et froid, flotte dans la salle et nous console. Sur "Just One Breath", elle parvient à traverser notre cage thoracique. Sara ne roucoule jamais mais implore et parfois s'octroie un petit effet grâce à son mégaphone pailleté, comme sur "Heaven Please".
Dustin l'accompagne tantôt au clavier tantôt à la guitare et s'emploie à lancer des samples, mais de façon minimale : quelques lignes de batterie, le bruit de la machine à écrire sur "A Secret Message To You" et quelques notes sur le synthé ici et là. Ailleurs, Dustin chante. De sa voix, plutôt basse, émane une sensation de tranquillité ; le croisement des deux voix offre les meilleurs instants de la soirée.
Une certaine timidité tient Dustin et Sara, pourtant habitués à la scène, éloignés de l'environnement ambiant. Seuls quelques mots (en italien SVP!) seront échangés entre les morceaux, ce qui a pour effet d'augmenter la sensation de poésie présente dans chacun d'entre eux.
Ce set est l'occasion d'écouter l'essentiel de leur dernier album, Push The Heart, beaucoup plus calme et à l'humeur plus méditerranéenne que les précédents (le duo passe la majeure partie de son temps en Italie). Mais le public se fait de plus en plus nombreux, et, détail navrant : un interminable et fastidieux bruit s'empare de la salle, et ce, dès le milieu du set. Le silence est difficile à obtenir, pas même l'invitation de Sara y parvient. Rien à faire, les gens sont déchaînés ce soir et pour cause, la plupart d'entre eux attend l'arrivée du groupe culte Marlene Kuntz. Mais celui qui a su et pu rester attentif partira satisfait de ce que ce duo, proposant une dream-pop radieuse et agréable, nous a courageusement offert ce soir.
Bon 15/20 | par Mifune |
Photo par Mifune
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