Stereophonics
Language. Sex. Violence. Other? |
Label :
V2 |
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Cinquième album des Gallois, ce Language. Sex. Violence. Other ? au titre vaguement provocant et interrogatif, semble bien être celui du changement dans la continuité (comme le veut la formule consacrée...), et ce à différents niveaux.
Après leur You Gotta Go There To Come Back rugueux et dense (en 2003), Stereophonics s'est séparé de son batteur originel, Stuart Cable, remplacé par Javier Weyler. Un changement significatif et qui s'en ressent d'entrée ici, avec une rythmique forcément différente, plus marquée et aussi plus lourde par moments ("Superman", et surtout "Pedalpusher"). L'entrée en matière sur cet opus ("Superman" et "Doorman"), sera à l'image de l'ensemble : un son puissant et compact, aux guitares appuyées et aux refrains soignés. Stereophonics a "musclé son jeu", comme dirait un certain Aimé J., et se contente d'aller à l'essentiel sans trop se poser de questions ("Brother"). Pourquoi pas après tout.
Sans être exceptionnel ou tonitruant, Language. Sex. Violence. Other ? s'écoute sympathiquement et dans la continuité, sans véritables sursauts de génie ou instants de bravoure, mais avec tout de même quelques titres réellement bien sentis, à commencer par le premier single "Dakota", numéro 1 Outre-Manche dés sa sortie, ce qui n'est pas vraiment une surprise. On citera également les agréables "Devil" et "Rewind".
L'apport de quelques sonorités nouvelles et les efforts non négligeables de Kelly Jones dans son chant (notamment sur "Dakota") finissent de ciseler cette cinquième galette des Gallois, qui à défaut de nous surprendre ou de faire avancer le schmilblick, présente 11 morceaux corrects, et sans trop de déchets.
Un album honnête en somme.
Après leur You Gotta Go There To Come Back rugueux et dense (en 2003), Stereophonics s'est séparé de son batteur originel, Stuart Cable, remplacé par Javier Weyler. Un changement significatif et qui s'en ressent d'entrée ici, avec une rythmique forcément différente, plus marquée et aussi plus lourde par moments ("Superman", et surtout "Pedalpusher"). L'entrée en matière sur cet opus ("Superman" et "Doorman"), sera à l'image de l'ensemble : un son puissant et compact, aux guitares appuyées et aux refrains soignés. Stereophonics a "musclé son jeu", comme dirait un certain Aimé J., et se contente d'aller à l'essentiel sans trop se poser de questions ("Brother"). Pourquoi pas après tout.
Sans être exceptionnel ou tonitruant, Language. Sex. Violence. Other ? s'écoute sympathiquement et dans la continuité, sans véritables sursauts de génie ou instants de bravoure, mais avec tout de même quelques titres réellement bien sentis, à commencer par le premier single "Dakota", numéro 1 Outre-Manche dés sa sortie, ce qui n'est pas vraiment une surprise. On citera également les agréables "Devil" et "Rewind".
L'apport de quelques sonorités nouvelles et les efforts non négligeables de Kelly Jones dans son chant (notamment sur "Dakota") finissent de ciseler cette cinquième galette des Gallois, qui à défaut de nous surprendre ou de faire avancer le schmilblick, présente 11 morceaux corrects, et sans trop de déchets.
Un album honnête en somme.
Pas mal 13/20 | par GirlfromMars |
Edition limitée à la sortie, augmentée d'un DVD.
Posté le 07 mars 2007 à 19 h 27 |
Le style des Stereophonics est assez difficile à définir, en fait on pourrait tout simplement dire que c'est 'juste du rock'. Le problème c'est en fait qu'il n'y a pas de grande originalité dans leur musique et que si on n'accroche pas au style tout de même assez bourrin qu'il développent, à la voix un peu éraillée du chanteur, à sa façon de parfois crier, ça peut très vite devenir saoulant, voire inaudible. Cependant il faut être assez clair: si il faut vraiment avoir du courage pour écouter cet album de A à Z, il contient tout de même de bonnes chansons (5 ou 6).
On dirait que ces 5 ou 6 chansons ont bien été soignées et que le reste est là pour combler le disque. C'est dommage car des chansons comme "Rewind" ou "Dakota" (premier single je crois) sont vraiment travaillées, mais sont un peu noyées dans la médiocrité du reste, et de façon générale, même sur les meilleurs titres, il n'y a pas de quoi être d'un enthousiasme débordant...
La moins bonne partie de l'album mérite un 'très mauvais' et la meilleure un 'très bon' si bien qu'au final, ça fait du 'moyen'.
On dirait que ces 5 ou 6 chansons ont bien été soignées et que le reste est là pour combler le disque. C'est dommage car des chansons comme "Rewind" ou "Dakota" (premier single je crois) sont vraiment travaillées, mais sont un peu noyées dans la médiocrité du reste, et de façon générale, même sur les meilleurs titres, il n'y a pas de quoi être d'un enthousiasme débordant...
La moins bonne partie de l'album mérite un 'très mauvais' et la meilleure un 'très bon' si bien qu'au final, ça fait du 'moyen'.
Moyen 10/20
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