Songs : Ohia
Didn't It Rain |
Label :
Secretly Canadian |
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Septième et dernier album sous le nom de Songs:Ohia, Didn't It Rain n'est pas pour autant un disque à négliger. Batterie, basse, Jim Krewson et Jennie Benford de Jim & Jennie and the Pinetops; Jason Molina a su, une fois de plus, bien s'entourer pour accompagner sa voix, car Songs:Ohia est avant tout une voix possédante posée sur quelques notes de guitare. C'est sûrement cela qui fait encore toute la beauté des compositions. Des textes devant les mélodies, des mots puissants et évocateurs dilués dans une musicalité minimale.
Alternant ballades folks et blues, avec par exemple "Steve Albini's Blues", complainte profonde et binaire, mais variant aussi entre guitare acoustique et électrique, Molina expose une véritable fragilité et douceur. Ses chansons, tristes et noires, sont accompagnées par une rythmique lente et simple qui lui laisse le temps d'aller aux fonds des choses et de transmettre sa poésie. Les thèmes de la solitude et du vide sont récurrents comme ceux de la désolation et de l'obscurité. D'ailleurs vers la fin de l'album, le songwritter s'éclipse avec "Blue Factory Flame" (sublime), "Two Blue Lights" et "Blue Chicago Moon" dans un monde bleu, couleur crépuscule...
Alternant ballades folks et blues, avec par exemple "Steve Albini's Blues", complainte profonde et binaire, mais variant aussi entre guitare acoustique et électrique, Molina expose une véritable fragilité et douceur. Ses chansons, tristes et noires, sont accompagnées par une rythmique lente et simple qui lui laisse le temps d'aller aux fonds des choses et de transmettre sa poésie. Les thèmes de la solitude et du vide sont récurrents comme ceux de la désolation et de l'obscurité. D'ailleurs vers la fin de l'album, le songwritter s'éclipse avec "Blue Factory Flame" (sublime), "Two Blue Lights" et "Blue Chicago Moon" dans un monde bleu, couleur crépuscule...
Très bon 16/20 | par TiComo La Fuera |
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