Morrissey
Kill Uncle |
Label :
HMV |
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Morrissey signe avec Kill Uncle, un album très singulier et personnel. Il est cette fois entouré de Mark E. Nevin (guitares), ex Fairground Attraction, Bedders (basse et contrebasse), ex Madness, et Andrew Paresi (batterie), qui jouait déjà sur le premier album, avec la participation de deux claviéristes et d'un violoniste.
Kill Uncle a moins bien marché que son prédécesseur Viva Hate et surtout que son successeur Your Arsenal, car il est très intimiste, et le son est assez déroutant pour le fan des Smiths. La guitare est en retrait par rapport aux claviers, piano et orgue. Il est produit par Clive Langer et Alan Winstanley (Madness, Lloyd Cole, Dexy's Midnight Runners,...), qui avaient déjà produit la compilation de singles Bona Drag (1990). L'album est empreint d'un charme désuet et so british qui ne plaira pas à tout le monde...
Le single "Our Frank" est assez efficace, et fort représentatif de l'ensemble de l'album.
On est troublé par la mélancolie minimaliste de "Asian Ruts".
"Sing Your Life" sonne assez rockabilly, genre qu'affectionne Morrissey.
"Mute Witness" est moins bien réussie, malgré son piano entêtant.
"King Leer" est un morceau léger et guilleret, assez moyen lui aussi.
"Found Found Found" est plus rock, plus électrique, plus lourd même, mais pas meilleur que ses prédécesseurs.
"Driving Your Girlfriend Home", dont les paroles témoignent de l'humour de Morrissey, est une jolie ballade mélancolique.
"The Harsh Truth Of The Camera Eye" est un morceau plus sombre et un peu jazzy.
"(I'm) The End Of The Family Line", aux paroles forcément désespérées, est tout bonnement magnifique.
"There's A Place In Hell For Me And My Friends" (décidément Morrissey a l'art des titres à rallonge !) est une très belle ballade mélancolique au piano.
Au total, on n'est pas face au meilleur album de Morrissey, loin s'en faut, mais à un bon album, recueil de ballades intimistes au charme désuet.
Kill Uncle a moins bien marché que son prédécesseur Viva Hate et surtout que son successeur Your Arsenal, car il est très intimiste, et le son est assez déroutant pour le fan des Smiths. La guitare est en retrait par rapport aux claviers, piano et orgue. Il est produit par Clive Langer et Alan Winstanley (Madness, Lloyd Cole, Dexy's Midnight Runners,...), qui avaient déjà produit la compilation de singles Bona Drag (1990). L'album est empreint d'un charme désuet et so british qui ne plaira pas à tout le monde...
Le single "Our Frank" est assez efficace, et fort représentatif de l'ensemble de l'album.
On est troublé par la mélancolie minimaliste de "Asian Ruts".
"Sing Your Life" sonne assez rockabilly, genre qu'affectionne Morrissey.
"Mute Witness" est moins bien réussie, malgré son piano entêtant.
"King Leer" est un morceau léger et guilleret, assez moyen lui aussi.
"Found Found Found" est plus rock, plus électrique, plus lourd même, mais pas meilleur que ses prédécesseurs.
"Driving Your Girlfriend Home", dont les paroles témoignent de l'humour de Morrissey, est une jolie ballade mélancolique.
"The Harsh Truth Of The Camera Eye" est un morceau plus sombre et un peu jazzy.
"(I'm) The End Of The Family Line", aux paroles forcément désespérées, est tout bonnement magnifique.
"There's A Place In Hell For Me And My Friends" (décidément Morrissey a l'art des titres à rallonge !) est une très belle ballade mélancolique au piano.
Au total, on n'est pas face au meilleur album de Morrissey, loin s'en faut, mais à un bon album, recueil de ballades intimistes au charme désuet.
Bon 15/20 | par Gaylord |
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