Twin Peaks
Wild Onion |
Label :
Communion |
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Ha la vache. Quel pied putain.
Je me rappelle de ce moment où je découvrais Oasis, ce Definitely Maybe qui tenait à un chant braillard (et une sacré tête de con) et des mélodies scandaleusement géniales (par une autre tête de con, remarque). "You & I gonna live forever" et tout .. oui oui ...
Et bien ce moment vient juste de se reproduire, les têtes aidant il faut croire.
Des lycéens qui balancent la sauce au delà de leur chaussette, ouvrant ce Wild Onion avec un riff minuscule, hypnotique, qui tient en haleine pendant que le jeunot s'époumone. Quelques chœurs bien sentis plus tard, je me suis semblerait-il fait de nouveaux compagnons de route, aux environs de 7h du mat'.
Clou enfoncé par "Strawberry Smoothie", coulis de reverb assumée, puissant, mais tellement pop. On en redemande au dessert, mais l'exploit se poursuit sans attendre avec "Mirror Of Time", Brian Wilson surgissant du même trou où les frères Davies s'étaient à l'instant enfoncés : ces gosses savent écrire non de non. "Sloop Jay D", ballade suivante, semble confirmer. Mais ne nous y trompons pas, car le refrain nous écrase, et décrit à lui seul le sens de la mélodie jouissif de ces quatre Chicago kids. Alternant donc influences sixties tout en souplesse ("Morning Breakfast", "Sweet Thing", "Ordinary People", j'en chiale bordel) avec une rage affûtée, fougue de jeunesse éminente. "Fade Away", locomotive fuzzée, trace sa route et nous emmène loin, et haut. On croise la constellation "Stranger World", homophone instrumental de cet ovni qu'est effectivement "Strange World", croisée quelques pistes plus tôt dans l'album, ode psychédélique. De circonstance, le tubesque "Telephone" assène le coup final (un des meilleurs breaks que j'ai jamais pu entendre, en passant) : "they're gonna be big" comme disait l'autre. Et c'est qu'ils s'assurent en plus de tenir la longueur avec ce second CD qui totalise 16 pistes (pistes, perles .. j'essaie de rester objectif un minimum), desquelles ressortent une maîtrise simplement époustouflante (merde, raté). "Those eyebrows give me hope" lit-on à propos des sourcils de l'un deux sous les extraits de leurs concerts. Car oui, ils ont en plus la gueule de l'emploi, et je m'attend personnellement à quelque chose d'énorme les concernant, alors qu'ils déménagent au moment où je vous écris les caves londoniennes.
Intemporel pour ma part, il sera, je l'espère, exceptionnel pour le reste.
Je me rappelle de ce moment où je découvrais Oasis, ce Definitely Maybe qui tenait à un chant braillard (et une sacré tête de con) et des mélodies scandaleusement géniales (par une autre tête de con, remarque). "You & I gonna live forever" et tout .. oui oui ...
Et bien ce moment vient juste de se reproduire, les têtes aidant il faut croire.
Des lycéens qui balancent la sauce au delà de leur chaussette, ouvrant ce Wild Onion avec un riff minuscule, hypnotique, qui tient en haleine pendant que le jeunot s'époumone. Quelques chœurs bien sentis plus tard, je me suis semblerait-il fait de nouveaux compagnons de route, aux environs de 7h du mat'.
Clou enfoncé par "Strawberry Smoothie", coulis de reverb assumée, puissant, mais tellement pop. On en redemande au dessert, mais l'exploit se poursuit sans attendre avec "Mirror Of Time", Brian Wilson surgissant du même trou où les frères Davies s'étaient à l'instant enfoncés : ces gosses savent écrire non de non. "Sloop Jay D", ballade suivante, semble confirmer. Mais ne nous y trompons pas, car le refrain nous écrase, et décrit à lui seul le sens de la mélodie jouissif de ces quatre Chicago kids. Alternant donc influences sixties tout en souplesse ("Morning Breakfast", "Sweet Thing", "Ordinary People", j'en chiale bordel) avec une rage affûtée, fougue de jeunesse éminente. "Fade Away", locomotive fuzzée, trace sa route et nous emmène loin, et haut. On croise la constellation "Stranger World", homophone instrumental de cet ovni qu'est effectivement "Strange World", croisée quelques pistes plus tôt dans l'album, ode psychédélique. De circonstance, le tubesque "Telephone" assène le coup final (un des meilleurs breaks que j'ai jamais pu entendre, en passant) : "they're gonna be big" comme disait l'autre. Et c'est qu'ils s'assurent en plus de tenir la longueur avec ce second CD qui totalise 16 pistes (pistes, perles .. j'essaie de rester objectif un minimum), desquelles ressortent une maîtrise simplement époustouflante (merde, raté). "Those eyebrows give me hope" lit-on à propos des sourcils de l'un deux sous les extraits de leurs concerts. Car oui, ils ont en plus la gueule de l'emploi, et je m'attend personnellement à quelque chose d'énorme les concernant, alors qu'ils déménagent au moment où je vous écris les caves londoniennes.
Intemporel pour ma part, il sera, je l'espère, exceptionnel pour le reste.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Lulum |
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