Crippled Black Phoenix
A Love Of Shared Disasters |
Label :
Invada |
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Crippled Black Phoenix est le réunion entre des maîtres du rock underground (avec des membres de Esoteric) et des membres du post-rock instrumental (le groupe est placé sous la direction du bassiste de Mogwai). Aux commandes, Geoff Barrow qui est membre et producteur de Portishead.
Tout ceci parait prometteur me direz vous car le groupe semble pour le moins hétéroclite. Et bien justement l'album est assez novateur dans son genre et peut identifiable car le groupe oscille entre rock instrumental aux ambiances froides et lugubres et pop simpliste.
L'album commence par un morceaux qui semble revenir tout droit de l'enfer avec "The Lament Of The Nithered Mercenary" qui pétrifie n'importe quel humain. D'ailleurs l'album recèle de pépites lugubres (comme sait le faire Portishead) comme "Long Cold Summer". Donc un album qui produit une véritable ambiance.
En marge de ces chansons instrumentales mélancoliques et résolument noires se dégagent quelques lueurs d'espoir avec des chansons plus pop. Des chansons comme "Good Night Europe" ou "Really, How'd It Get This Way ¿" semblent être plus joyeuses. Je dis bien "semble" car dans le contexte de l'album elle le sont mais en réalité ce sont des purs chefs d'oeuvre de pop folk intimiste et mélancolique.
Donc un album excellent qui est novateur. En plus il dégage une véritable ambiance sombre, lugubre et mélancolique. Donc un groupe à écouter et surveiller car il est très prometteur.
Tout ceci parait prometteur me direz vous car le groupe semble pour le moins hétéroclite. Et bien justement l'album est assez novateur dans son genre et peut identifiable car le groupe oscille entre rock instrumental aux ambiances froides et lugubres et pop simpliste.
L'album commence par un morceaux qui semble revenir tout droit de l'enfer avec "The Lament Of The Nithered Mercenary" qui pétrifie n'importe quel humain. D'ailleurs l'album recèle de pépites lugubres (comme sait le faire Portishead) comme "Long Cold Summer". Donc un album qui produit une véritable ambiance.
En marge de ces chansons instrumentales mélancoliques et résolument noires se dégagent quelques lueurs d'espoir avec des chansons plus pop. Des chansons comme "Good Night Europe" ou "Really, How'd It Get This Way ¿" semblent être plus joyeuses. Je dis bien "semble" car dans le contexte de l'album elle le sont mais en réalité ce sont des purs chefs d'oeuvre de pop folk intimiste et mélancolique.
Donc un album excellent qui est novateur. En plus il dégage une véritable ambiance sombre, lugubre et mélancolique. Donc un groupe à écouter et surveiller car il est très prometteur.
Excellent ! 18/20 | par Tomtom |
Posté le 04 décembre 2008 à 00 h 28 |
Tomtom! Je t'aime! oui, cette chronique sera la chronique de l'amour, un amour sincère qui ne demande rien en retour. Tout comme j'aime la jolie voix de ma fiancée, j'aime cet album. Et j'aime autant cet album que Sirius aime la bière et les années 80, Ooh j'entends déjà des voix qui s'élèvent et qui s'indignent "mais ce n'est pas comparable, Sirius est tombé dedans quand il était petit...".
Certes, mais moi aussi je suis tombé dedans, l'oreille la première même, puis submersion totale par une onde puissante en pleine poire, suis-je bien certain d'avoir vécu ce qu'il vient de se produire? Timidement, je replonge, trempe une oreille puis l'autre, une oscillation lancinante qui finit par devenir obsessionnelle. "Suppose I Told The Truth" quatrième morceau d'un album jusque là timoré, une radio détournée par un rythme de batterie et une voix à peine éclaircie, Crippled Black Phoenix se dévoile un peu, de plus en plus, jusqu'à l'éclatement du morceau, rythme accéléré, batterie appuyée et guitare saturée. "When You're Gone" relâche la pression quelques instants puis explose, un chant éraillé comme un cri de douleur, proche des larmes, quelque chose comme ça, quelque chose qui marque.
"Goodnight Europe" septième vertèbre, véritable coup de coeur qui vous file un véritable bourdon, avec un final proche du sublime, tout y est, tout je vous dis, la substantifique moelle du groupe, concentrée en quelques minutes.
"You Take The Devil Out Of Me" sonne comme un titre libérateur, morceau triomphant, décomplexé et irrigué par une moelle sirupeuse et sucrée. Un album idéal pour les amoureux transis.
Et cette pochette mes aïeux !!!
Certes, mais moi aussi je suis tombé dedans, l'oreille la première même, puis submersion totale par une onde puissante en pleine poire, suis-je bien certain d'avoir vécu ce qu'il vient de se produire? Timidement, je replonge, trempe une oreille puis l'autre, une oscillation lancinante qui finit par devenir obsessionnelle. "Suppose I Told The Truth" quatrième morceau d'un album jusque là timoré, une radio détournée par un rythme de batterie et une voix à peine éclaircie, Crippled Black Phoenix se dévoile un peu, de plus en plus, jusqu'à l'éclatement du morceau, rythme accéléré, batterie appuyée et guitare saturée. "When You're Gone" relâche la pression quelques instants puis explose, un chant éraillé comme un cri de douleur, proche des larmes, quelque chose comme ça, quelque chose qui marque.
"Goodnight Europe" septième vertèbre, véritable coup de coeur qui vous file un véritable bourdon, avec un final proche du sublime, tout y est, tout je vous dis, la substantifique moelle du groupe, concentrée en quelques minutes.
"You Take The Devil Out Of Me" sonne comme un titre libérateur, morceau triomphant, décomplexé et irrigué par une moelle sirupeuse et sucrée. Un album idéal pour les amoureux transis.
Et cette pochette mes aïeux !!!
Exceptionnel ! ! 19/20
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