Crippled Black Phoenix
The Resurectionists & Night Raider |
Label :
Invada |
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Double album, double ration, deux heures d'écoute et quelques secondes de rab. Point de réelle surprise et point de véritable déception, ce nouvel opus s'inscrit directement dans la lignée du premier et c'est peut être mieux ainsi. Tout comme ce délicieux œuf en chocolat avec une surprise à l'intérieur (la même depuis 20 ans d'ailleurs) cet album... Euh !? Stop! On s'en fout royal de la surprise, parce que la surprise made in China elle ne se mange pas ! Ce qu'on veut c'est bouffer le chocolat ! En avoir plein les lèvres et les dents, avoir cette envie d'en manger un autre, puis un autre... Il en va de même pour cet album, on mettra de côté le peu d'effet de surprise, les ambiances marines et celtiques des bars portuaires sur des titres comme "200 Tons Of Bad Luck" et "Little Step". L'atmosphère post-rock de "Time Of Ye Life Born For Nothing Paranoid Arm If Narcoleptic Empire", long de 18 minutes, qui semble tout droit sorti d'un album d'Explosions In The Sky. Ils y démontrent avec intelligence comment, avec de la musique, on peut vous mener d'un point A vers un points B, vous faire traverser un désert, des montagnes et l'océan le cul solidement ancré dans votre canapé. Une fois tout cela mis de côté, qu'est-ce qu'il nous reste ? A part le plaisir d'y revenir inlassablement pour se laisser bercer par des mélodies prenantes ou des refrains puissants et rageurs qui nourrissent cet album foisonnant.
Album prolifique donc, avec ses avantages et ses inconvénients, la satiété mais aussi la saturation. Un mois après la sortie de cet album, difficile de juger les 19 morceaux dans leur singularité, une écoute poussée et attentive ainsi qu'une compréhension de The Resurrectionists & Night Raider prendront du temps mais a postériori l'expérience ne peut être que concluante pour ceux qui ont goûté à leur première œuvre.
Mention spéciale pour le final "Human Nature Dictates The Downfall Of Humans" et pour l'ouverture "Burnt Reynolds" et "444" aussi pendant que j'y suis.
Album prolifique donc, avec ses avantages et ses inconvénients, la satiété mais aussi la saturation. Un mois après la sortie de cet album, difficile de juger les 19 morceaux dans leur singularité, une écoute poussée et attentive ainsi qu'une compréhension de The Resurrectionists & Night Raider prendront du temps mais a postériori l'expérience ne peut être que concluante pour ceux qui ont goûté à leur première œuvre.
Mention spéciale pour le final "Human Nature Dictates The Downfall Of Humans" et pour l'ouverture "Burnt Reynolds" et "444" aussi pendant que j'y suis.
Très bon 16/20 | par Anthony |
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