The Sisters Of Mercy
First And Last And Always : Remastered & Expanded |
Label :
Rhino |
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First And Last And Always (1985)... Jamais album n'aura aussi bien porté son nom. En effet, c'est à la fois le premier et le dernier avec ce line up, et un album intemporel qui restera à jamais gravé dans nos mémoires.
Le line up en question, le meilleur qu'aient connus les Sisters Of Mercy, comprenant bien entendu le sombre et charismatique chanteur Andrew Eldritch, le guitariste Gary Marx, le bassiste Craig Adams, la célèbre boîte à rythmes Doktor Avalanche, mais aussi le guitariste virtuose Wayne Hussey (guitares électriques et acoustiques 6 et 12 cordes), qui joua avec plusieurs groupes punks de Liverpool et avec Dead Or Alive (avant qu'ils ne deviennent connus et ne fassent de la disco), et apparaît déjà sur les single Temple Of Love (1983) et Body And Soul (1984).
Le ton de First And Last And Always est donné dès les premières notes de piano de "Black Planet" : chant ténébreux (rarement voix aura été aussi caverneuse), guitares finement ciselées, tissant de subtiles et sophistiquées arabesques (Wayne Hussey), ou sales et torturées (Gary Marx), basse puissante et mélodique à la fois, rythme marteau-piqueur, mélodies hantées et maladives.
Au cours de la tournée de First And Last And Always, Gary Marx quittera le groupe, fondant Ghostdance avec la chanteuse de Skeletal Family. Eldritch rejettera les nouvelles compositions proposées par Hussey pour un second album. Celui-ci quittera donc à son tour les Sisters of Mercy, accompagné d'Adams, pour fonder The Sisterhood. S'ensuivra une houleuse bataille juridico-médiatique, gagnée par Eldritch, qui réussira à sortir le premier un album (assez faible d'ailleurs) sous le nom de The Sisterhood. Les dissidents changeront alors de nom pour prendre celui de The Mission. La suite est une autre histoire...
Cette version remasterisée de 2006 contient en bonus toutes les faces B des singles "Walk Away" et "No Time To Cry", toutes les quatre excellentes (presque au niveau de l'album), un morceau inédit, ainsi que la version démo de "Some Kind Of Stranger". A noter également que le mix est celui du vinyle et non de la version CD (qui avait déjà été remasterisé en 1992), le morceau "First and Last and Always" étant par exemple différent. Mieux vaut donc posséder les deux CD.
Le line up en question, le meilleur qu'aient connus les Sisters Of Mercy, comprenant bien entendu le sombre et charismatique chanteur Andrew Eldritch, le guitariste Gary Marx, le bassiste Craig Adams, la célèbre boîte à rythmes Doktor Avalanche, mais aussi le guitariste virtuose Wayne Hussey (guitares électriques et acoustiques 6 et 12 cordes), qui joua avec plusieurs groupes punks de Liverpool et avec Dead Or Alive (avant qu'ils ne deviennent connus et ne fassent de la disco), et apparaît déjà sur les single Temple Of Love (1983) et Body And Soul (1984).
Le ton de First And Last And Always est donné dès les premières notes de piano de "Black Planet" : chant ténébreux (rarement voix aura été aussi caverneuse), guitares finement ciselées, tissant de subtiles et sophistiquées arabesques (Wayne Hussey), ou sales et torturées (Gary Marx), basse puissante et mélodique à la fois, rythme marteau-piqueur, mélodies hantées et maladives.
Au cours de la tournée de First And Last And Always, Gary Marx quittera le groupe, fondant Ghostdance avec la chanteuse de Skeletal Family. Eldritch rejettera les nouvelles compositions proposées par Hussey pour un second album. Celui-ci quittera donc à son tour les Sisters of Mercy, accompagné d'Adams, pour fonder The Sisterhood. S'ensuivra une houleuse bataille juridico-médiatique, gagnée par Eldritch, qui réussira à sortir le premier un album (assez faible d'ailleurs) sous le nom de The Sisterhood. Les dissidents changeront alors de nom pour prendre celui de The Mission. La suite est une autre histoire...
Cette version remasterisée de 2006 contient en bonus toutes les faces B des singles "Walk Away" et "No Time To Cry", toutes les quatre excellentes (presque au niveau de l'album), un morceau inédit, ainsi que la version démo de "Some Kind Of Stranger". A noter également que le mix est celui du vinyle et non de la version CD (qui avait déjà été remasterisé en 1992), le morceau "First and Last and Always" étant par exemple différent. Mieux vaut donc posséder les deux CD.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Gaylord |
Posté le 22 novembre 2008 à 14 h 10 |
En tombant par hasard sur ce disque, je n'ai pas trop su à quoi m'attendre. On en parle comme "fondateur du son gothique" (beurk ? ).
Cependant depuis quelques temps ma chambre se teinte de rouge, mes hauts parleurs saignent et ma chaîne pleure à l'écoute de ce First and Last and Always. Injustement méconnu, cet album central de Sisters of Mercy est un pur joyau. Une ambiance inquiétante, tantôt évanescente tantôt à couper au couteau, qui rappelle parfois la New Wave (Siouxsie & the Banshees, ...) ; elle sert de matériau de base. Sur celle-ci se posent des compositions sombres mais entraînantes, souvent magnifiquement chantées ("Marian").
On pénètre avec bonheur dans cet atmosphère brumeuse, on se laisse sans cesse conquérir par des mélodies plus marquantes les unes que les autres, comme la géniale "Amphetamine Logic". Sur le final "Some Kind Of Stranger" on arrive à une satisfaction complète de l'oreille, pur bonheur pour les parties insondables de nos âmes.
Difficile ensuite de repartir sur les EPs/inédits rajoutés en complément, alors qu'on ne voudrait que le silence après l'album original. Mais la qualité de "On The Wire" et "Bury Me Deep" est telle qu'on ne peut qu'acclamer cette réédition.
Puis stupeur, le morceau "Long Train", beaucoup trop long et répétitif, sorte de démonstration du pire de l'électro des années 80 ; dommage.
Mais on finit sur la démo de "Some Kind Of Stranger" : si on avait adoré l'original, là on est littéralement hypnotisé : le désespoir des cris répétés d' Eldritch et ce solo de Marx qui arrive en contrechant... C'est plus de 8 minutes mais pas une seconde de trop, il m'arrive de la ré-écouter 3 ou 4 fois sans pouvoir passer à autre chose, tout simplement un déchirement à chaque écoute.
Un album d'une rare qualité, un point important de la musique des années 80.
Cependant depuis quelques temps ma chambre se teinte de rouge, mes hauts parleurs saignent et ma chaîne pleure à l'écoute de ce First and Last and Always. Injustement méconnu, cet album central de Sisters of Mercy est un pur joyau. Une ambiance inquiétante, tantôt évanescente tantôt à couper au couteau, qui rappelle parfois la New Wave (Siouxsie & the Banshees, ...) ; elle sert de matériau de base. Sur celle-ci se posent des compositions sombres mais entraînantes, souvent magnifiquement chantées ("Marian").
On pénètre avec bonheur dans cet atmosphère brumeuse, on se laisse sans cesse conquérir par des mélodies plus marquantes les unes que les autres, comme la géniale "Amphetamine Logic". Sur le final "Some Kind Of Stranger" on arrive à une satisfaction complète de l'oreille, pur bonheur pour les parties insondables de nos âmes.
Difficile ensuite de repartir sur les EPs/inédits rajoutés en complément, alors qu'on ne voudrait que le silence après l'album original. Mais la qualité de "On The Wire" et "Bury Me Deep" est telle qu'on ne peut qu'acclamer cette réédition.
Puis stupeur, le morceau "Long Train", beaucoup trop long et répétitif, sorte de démonstration du pire de l'électro des années 80 ; dommage.
Mais on finit sur la démo de "Some Kind Of Stranger" : si on avait adoré l'original, là on est littéralement hypnotisé : le désespoir des cris répétés d' Eldritch et ce solo de Marx qui arrive en contrechant... C'est plus de 8 minutes mais pas une seconde de trop, il m'arrive de la ré-écouter 3 ou 4 fois sans pouvoir passer à autre chose, tout simplement un déchirement à chaque écoute.
Un album d'une rare qualité, un point important de la musique des années 80.
Excellent ! 18/20
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