The Sisters Of Mercy
Some Girls Wander By Mistake |
Label :
Merciful Release |
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Some Girls Wander By Mistake est une compilation contenant l'intégralité des singles et mini-albums des Sisters Of Mercy (à l'exception de Body And Soul, sorti en 1984), sortis entre 1980 et 1983 et jusque là inédits en CD. Ils ne sont malheureusement pas présentés dans l'ordre chronologique : les deux premiers viennent à la fin.
Le nom du groupe, qui fut fondé à Leeds, une cité industrielle en déclin au nord de l'Angleterre, serait inspiré par une chanson de Leonard Cohen où la locution "the sisters of mercy" désignerait alternativement un ordre religieux (les sœurs de la miséricorde) du même nom, et des prostituées.
Sur le premier single, "The Damage Done" (1980), le groupe se cherche encore, et force est de constater qu'aucun ne sait vraiment jouer (esprit punk quand tu nous tiens...). Les deux faces B sont assez anecdotiques.
Les Sisters OF Mercy trouvent leur voix avec "Body Electric" (1982), au vitriol, et sa très bonne face B "Adrenochrome".
"Anaconda" (1983) est très sinueux, et il porte bien son nom. Sa face B est "Phantom" (un instrumental), que l'on retrouvera sur le maxi Alice.
"Alice" (1983) est un morceau extrêmement corrosif, narrant le triste sort d'une junkie, à grands renforts de riffs de guitare tranchants comme des lames de rasoir et de basse implacable. Ses faces B, "Floorshow" et "Phantom" sont très différentes et plus groovy (enfin, tout est relatif...). On trouve également une reprise du "1969" des Stooges, principale influence du groupe avec Suicide.
Suit le mini-album The Reptile House (1983), dont la pièce principale est le fabuleux "Burn", avec son chant à l'envers et ses guitares arabisantes qui se complètent parfaitement. Cet EP est sans doute ce que le groupe a fait de plus sombre, comme en témoignent surtout "Kiss The Carpet" et "Lights". On n'avait encore jamais atteint de tels sommets (ou plutôt abysses) de noirceur.
"Temple Of Love" (1983) est avec "Alice" l'autre grand classique du groupe. C'est un morceau majestueux et grandiloquent. Ses faces B sont "Heartland", très bonne mais un peu répétitive, et "Gimme Shelter", excellente reprise des Stones. Sur cet EP, les Sisters Of Mercy s'adjoignent les services du guitariste surdoué Wayne Hussey, Ben Gunn ayant quitté le groupe, jugeant son évolution trop... commerciale (!!!).
Au total, on a affaire à une musique profonde et subtile, sombre, désespérée (mais désespérément belle), névrosée et claustrophobique. A ne pas laisser à toutes les oreilles...
Seul reproche à cette compilation : le son est assez faiblard, manquant d'ampleur, de profondeur, de tonicité. Une réédition remasterisée, comme cela a été fait pour les trois albums, serait la bienvenue...
Le nom du groupe, qui fut fondé à Leeds, une cité industrielle en déclin au nord de l'Angleterre, serait inspiré par une chanson de Leonard Cohen où la locution "the sisters of mercy" désignerait alternativement un ordre religieux (les sœurs de la miséricorde) du même nom, et des prostituées.
Sur le premier single, "The Damage Done" (1980), le groupe se cherche encore, et force est de constater qu'aucun ne sait vraiment jouer (esprit punk quand tu nous tiens...). Les deux faces B sont assez anecdotiques.
Les Sisters OF Mercy trouvent leur voix avec "Body Electric" (1982), au vitriol, et sa très bonne face B "Adrenochrome".
"Anaconda" (1983) est très sinueux, et il porte bien son nom. Sa face B est "Phantom" (un instrumental), que l'on retrouvera sur le maxi Alice.
"Alice" (1983) est un morceau extrêmement corrosif, narrant le triste sort d'une junkie, à grands renforts de riffs de guitare tranchants comme des lames de rasoir et de basse implacable. Ses faces B, "Floorshow" et "Phantom" sont très différentes et plus groovy (enfin, tout est relatif...). On trouve également une reprise du "1969" des Stooges, principale influence du groupe avec Suicide.
Suit le mini-album The Reptile House (1983), dont la pièce principale est le fabuleux "Burn", avec son chant à l'envers et ses guitares arabisantes qui se complètent parfaitement. Cet EP est sans doute ce que le groupe a fait de plus sombre, comme en témoignent surtout "Kiss The Carpet" et "Lights". On n'avait encore jamais atteint de tels sommets (ou plutôt abysses) de noirceur.
"Temple Of Love" (1983) est avec "Alice" l'autre grand classique du groupe. C'est un morceau majestueux et grandiloquent. Ses faces B sont "Heartland", très bonne mais un peu répétitive, et "Gimme Shelter", excellente reprise des Stones. Sur cet EP, les Sisters Of Mercy s'adjoignent les services du guitariste surdoué Wayne Hussey, Ben Gunn ayant quitté le groupe, jugeant son évolution trop... commerciale (!!!).
Au total, on a affaire à une musique profonde et subtile, sombre, désespérée (mais désespérément belle), névrosée et claustrophobique. A ne pas laisser à toutes les oreilles...
Seul reproche à cette compilation : le son est assez faiblard, manquant d'ampleur, de profondeur, de tonicité. Une réédition remasterisée, comme cela a été fait pour les trois albums, serait la bienvenue...
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Gaylord |
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