Girls Against Boys
The Ghost List |
Label :
Epitonic |
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À l'image d'un nombre infini de groupes, que peut bien avoir à dire une formation après plus de dix ans sans sortie de disque ? C'est que Girls Against Boys s'était "contenté" de quelques micro-tournées depuis la fin de celle accompagnant la livraison de You Can't Fight What You Can't See en 2002. Les revoilou donc sur nos platines en 2013, plus d'une décennie après, avec une petite bouchée de titres emballés sous The Ghost List.
Eh non, ça n'a rien de fantomatique, le jeu de mot est trop facile. Sans moment transcendantal ou égarement choquant, on a même tout pour se réjouir de cette réapparition de chair et de sang. Impression procurée par le format court ou réalité objective, les cinq titres ont d'ailleurs l'aspect du parfait petit condensé de la palette du groupe. L'ouverture "It's A Diamond Life" contient tous les éléments de base d'un morceau classique du quatuor, et aurait pu ouvrir la plupart de ses disques. "60 Is Greater Than 15" est une excellente pièce dark insidieuse digne de Cruise... ou Luxury..., contrebalançant l'allure du "Fade Out" haletant qui le précède, et qu'on aurait bien vu casé sur le dernier LP en date.
Le seul titre susceptible de faire tâche aux yeux de l'admirateur exigent de GvsB est à coup sûr "Let's Get Killed". Sa teneur pop-rock très (trop ?) accessible peut paraître facile et agaçante... Constat fait, rien de catastrophique, et ça balance quand même... M'est avis que l'exquis "Kick" final et sa richesse orchestrale trip-hop forment alors bien plus qu'une façon de se faire pardonner en dernière instance. C'est plutôt la confirmation que l'objet qu'on écoute-là est une déclaration officielle ou un bilan de santé audio : en montrant l'étendu de son pouvoir actuel, Girls Against Boys prouve que ce n'est pas parce qu'il est en sommeil que sa créativité s'est tarie. Tout comme on ne taquine pas un lion, même s'il dort sur ses deux oreilles...
Eh non, ça n'a rien de fantomatique, le jeu de mot est trop facile. Sans moment transcendantal ou égarement choquant, on a même tout pour se réjouir de cette réapparition de chair et de sang. Impression procurée par le format court ou réalité objective, les cinq titres ont d'ailleurs l'aspect du parfait petit condensé de la palette du groupe. L'ouverture "It's A Diamond Life" contient tous les éléments de base d'un morceau classique du quatuor, et aurait pu ouvrir la plupart de ses disques. "60 Is Greater Than 15" est une excellente pièce dark insidieuse digne de Cruise... ou Luxury..., contrebalançant l'allure du "Fade Out" haletant qui le précède, et qu'on aurait bien vu casé sur le dernier LP en date.
Le seul titre susceptible de faire tâche aux yeux de l'admirateur exigent de GvsB est à coup sûr "Let's Get Killed". Sa teneur pop-rock très (trop ?) accessible peut paraître facile et agaçante... Constat fait, rien de catastrophique, et ça balance quand même... M'est avis que l'exquis "Kick" final et sa richesse orchestrale trip-hop forment alors bien plus qu'une façon de se faire pardonner en dernière instance. C'est plutôt la confirmation que l'objet qu'on écoute-là est une déclaration officielle ou un bilan de santé audio : en montrant l'étendu de son pouvoir actuel, Girls Against Boys prouve que ce n'est pas parce qu'il est en sommeil que sa créativité s'est tarie. Tout comme on ne taquine pas un lion, même s'il dort sur ses deux oreilles...
Parfait 17/20 | par X_YoB |
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