The Hellectric Devilz
The Hellectric Club |
Label :
M & O Music |
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Un premier album, c'est toujours émouvant, tout du moins pour les géniteurs j'imagine. Et même s'il ne s'agit pas réellement de la toute première sortie discographique des Bayonnais de The Hellectric Devilz, deux démos et deux live filmés ayant déjà été diffusés, il reste que The Hellectric Club voit enfin le jour sur un label, et ça fait toute la différence.
Je passerai rapidement sur la pochette : elle est kitsch à en crever mais le quintette n'étant pas composé de jeunes puceaux découvrant le rock, il me plaît à penser que le groupe s'est amusé à jouer avec les codes (bar, bières et jolie pépée) pour illustrer ses dix compositions et qu'elle n'est donc pas à prendre au premier degré.
Je sais bien qu'il va me falloir parler de la musique mais je préfèrerais commencer par souligner la grosse énergie qui se dégage de l'album. C'est sûr que lorsqu'on mélange du thrash, du punk et du heavy-rock, il ne faut pas trop s'attendre à bailler en cours de route, et c'est bien cet état d'esprit crossover qui fait toute l'originalité de The Hellectric Devilz. La production opte d'ailleurs pour un côté brut et instinctif qui colle parfaitement à l'esprit, fidèle à ce que l'on peut entendre sur scène.
Pour bien se représenter les choses, imaginez un mélange entre D.R.I., Suicidal Tendencies (sans les solos géniaux de Rocky George) et le fils renié de Mötley Crüe procréé dans des chiottes d'autoroute, on y est ! De la vraie musique de soiffards, festive mais pas stupide, décontractée mais soignée et qui donne juste envie de s'enfiler des canettes entre potes. Je ne sais pas si c'était l'objectif final mais c'est le résultat qu'obtient The Hellectric Club avec moi, je décapsule sans vergogne !
Je n'ai pas envie de chipoter, ce disque procure de la joie et de la bonne humeur sans tomber dans la facilité des lourdeurs graveleuses dont la scène française est coutumière. The Hellectric Devilz s'est déjà fait un nom dans le Sud de la France ainsi qu'en Espagne, tout ce que je peux souhaiter au groupe c'est de continuer à grandir et de proposer encore mieux la prochaine fois car ils ont toutes les cartes en main.
Je passerai rapidement sur la pochette : elle est kitsch à en crever mais le quintette n'étant pas composé de jeunes puceaux découvrant le rock, il me plaît à penser que le groupe s'est amusé à jouer avec les codes (bar, bières et jolie pépée) pour illustrer ses dix compositions et qu'elle n'est donc pas à prendre au premier degré.
Je sais bien qu'il va me falloir parler de la musique mais je préfèrerais commencer par souligner la grosse énergie qui se dégage de l'album. C'est sûr que lorsqu'on mélange du thrash, du punk et du heavy-rock, il ne faut pas trop s'attendre à bailler en cours de route, et c'est bien cet état d'esprit crossover qui fait toute l'originalité de The Hellectric Devilz. La production opte d'ailleurs pour un côté brut et instinctif qui colle parfaitement à l'esprit, fidèle à ce que l'on peut entendre sur scène.
Pour bien se représenter les choses, imaginez un mélange entre D.R.I., Suicidal Tendencies (sans les solos géniaux de Rocky George) et le fils renié de Mötley Crüe procréé dans des chiottes d'autoroute, on y est ! De la vraie musique de soiffards, festive mais pas stupide, décontractée mais soignée et qui donne juste envie de s'enfiler des canettes entre potes. Je ne sais pas si c'était l'objectif final mais c'est le résultat qu'obtient The Hellectric Club avec moi, je décapsule sans vergogne !
Je n'ai pas envie de chipoter, ce disque procure de la joie et de la bonne humeur sans tomber dans la facilité des lourdeurs graveleuses dont la scène française est coutumière. The Hellectric Devilz s'est déjà fait un nom dans le Sud de la France ainsi qu'en Espagne, tout ce que je peux souhaiter au groupe c'est de continuer à grandir et de proposer encore mieux la prochaine fois car ils ont toutes les cartes en main.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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