Cult Of Luna
Gand - Belgique [Charlatan] - vendredi 23 février 2007 |
Les choses ont lieu dans une petite salle, à Gand, contrairement à l'événement parisien qui se déroule à la Locomotive. A cause d'un retour dans un anonymat relatif, ou seulement suite à une volonté délibérée de la part du groupe de s'accorder une date plus intime ? Je ne sais pas. Il est vrai qu'on entend un peu moins parler de Cult Of Luna ces temps-ci, malgré un récent Somewhere Along The Highway plus que convenable, entre soulèvements très aériens travaillés et descentes profondes d'une logique presque naturelle.
Toujours est-il que la configuration de la salle ne joue pas en faveur d'un concert familier; celle-ci étant plutôt longue mais trop étroite, et parsemée de courants d'airs franchement déstabilisants (ceci dit, il sera bien question de chair de poule plus tard dans la soirée).
Sorte de wagon de métro aux heures de pointes (c'était quand même sold-out, rassurez-vous) où l'atmosphère expérimentale (et franchement assommante) de Fear Falls Burning – groupe d'ouverture - pèse encore dans les esprits.
Je ne parlerai pas de la prestation du premier groupe de la soirée, évoluant dans un punk-rock du plus mauvais goût, et représenté par des "artistes" dignes d'une équipe de foot en fin de troisième mi-temps.
Bref, Cult Of Luna ne surgit sans doute pas sur scène dans les meilleures conditions, même si on a déjà connu pire. Constat premier : exit ( ?) le chanteur présent à Dour deux ans plus tôt (ou alors, il aurait suivi le programme musculaire d'Henry Rollins, pris la tignasse de Blink182 et des cours de gratte; l'info est à vérifier). Y a des soirs comme ça, où on regrettrait presque son hétérosexualité tant ce dernier dégage quelque chose de magique. De Cult Of Luna, je ne connaissais pratiquement que ce concert vécu deux ans plus tôt et pas spécialement incroyable, loin de là, et sa dernière production studio.
Ne tournons plus autour du pot : en 8 morceaux étirés sur 80 minutes qui en ont paru 35, et sans rappel, Cult Of Luna a mis tout le monde d'accord, dès la première minute.
Gardant leurs armures sludge, lourdes et métalliques tout au long du set, les six suédois ont néanmoins essentiellement exploré leur propre univers, interne, profond et bourré d'émotions : celui qui touche bien, où et quand il faut.
Renvoyant les Red Sparowes, Explosions In The Sky et autres Isis aux études, Cult Of Luna a donc frôlé l'incroyable avec son post-rock ultra puissant, sans un mot entre ses titres, leur musique ayant suffisamment exprimé de choses durant les 5 éruptions de Somewhere Along The Highway et les 3 de Salvation.
Avec un aura invraisemblable et une maîtrise absolue, Cult Of Luna signe non seulement un des concerts de l'année dès le mois de février, et rappelle par la même occasion qu'il n'est plus uniquement vivant, mais aussi - et surtout - plus que jamais submergé par la splendeur. A l'image du sextet, les mots sont muets pour décrire ce qu'il vient de se passer.
Toujours est-il que la configuration de la salle ne joue pas en faveur d'un concert familier; celle-ci étant plutôt longue mais trop étroite, et parsemée de courants d'airs franchement déstabilisants (ceci dit, il sera bien question de chair de poule plus tard dans la soirée).
Sorte de wagon de métro aux heures de pointes (c'était quand même sold-out, rassurez-vous) où l'atmosphère expérimentale (et franchement assommante) de Fear Falls Burning – groupe d'ouverture - pèse encore dans les esprits.
Je ne parlerai pas de la prestation du premier groupe de la soirée, évoluant dans un punk-rock du plus mauvais goût, et représenté par des "artistes" dignes d'une équipe de foot en fin de troisième mi-temps.
Bref, Cult Of Luna ne surgit sans doute pas sur scène dans les meilleures conditions, même si on a déjà connu pire. Constat premier : exit ( ?) le chanteur présent à Dour deux ans plus tôt (ou alors, il aurait suivi le programme musculaire d'Henry Rollins, pris la tignasse de Blink182 et des cours de gratte; l'info est à vérifier). Y a des soirs comme ça, où on regrettrait presque son hétérosexualité tant ce dernier dégage quelque chose de magique. De Cult Of Luna, je ne connaissais pratiquement que ce concert vécu deux ans plus tôt et pas spécialement incroyable, loin de là, et sa dernière production studio.
Ne tournons plus autour du pot : en 8 morceaux étirés sur 80 minutes qui en ont paru 35, et sans rappel, Cult Of Luna a mis tout le monde d'accord, dès la première minute.
Gardant leurs armures sludge, lourdes et métalliques tout au long du set, les six suédois ont néanmoins essentiellement exploré leur propre univers, interne, profond et bourré d'émotions : celui qui touche bien, où et quand il faut.
Renvoyant les Red Sparowes, Explosions In The Sky et autres Isis aux études, Cult Of Luna a donc frôlé l'incroyable avec son post-rock ultra puissant, sans un mot entre ses titres, leur musique ayant suffisamment exprimé de choses durant les 5 éruptions de Somewhere Along The Highway et les 3 de Salvation.
Avec un aura invraisemblable et une maîtrise absolue, Cult Of Luna signe non seulement un des concerts de l'année dès le mois de février, et rappelle par la même occasion qu'il n'est plus uniquement vivant, mais aussi - et surtout - plus que jamais submergé par la splendeur. A l'image du sextet, les mots sont muets pour décrire ce qu'il vient de se passer.
Parfait 17/20 | par X_Cosmonaut |
Après vérification, le chanteur habituel de Cult Of Luna ne participe plus aux longues tournées pour raisons d'ordre familial. Un des guitariste assure donc le chant en son absence.
Crédit Photo: Jens Baert
Crédit Photo: Jens Baert
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