Gang Of Four
Solid Gold |
Label :
Warner |
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Gang Of Four, c'est avant tout un monumental premier album, Entertainment !. Faire-part de naissance magistral du punk-funk. Tellement magistral que l'on a souvent tendance à réduire le gang de Leeds à ce seul album. Mais la suite discographique du groupe est plus qu'intéressante même si très inégale. En ce sens, le second opus du groupe est à redécouvrir d'urgence.
Une petite mise en garde est cependant nécessaire avant de se jeter sur Solid Gold: vous n'y trouverez pas la même approche rentre-dedans ahurissante et constamment sous tension du premier album. Toujours du punk-funk oui, mais plus funk que punk en réalité. La section rythmique toujours impeccable délaisse un peu une certaine rigueur au profit d'une plus grande élasticité. La seule chose qui ne change pas d'un poil sur ce Solid Gold, ce sont ces textes à la plume aiguisée de marxistes convaincus. Peu de groupes, même les plus punks, sont allés aussi loin dans la critique intelligente et foncièrement juste de chaque facette de notre belle société capitaliste.
L'album s'ouvre sur "Paralysed", une sorte de "Natural's Not In It" au ralenti et qui s'approche méchamment du dub tel que le pratiquait à la même époque PIL. Plutôt bonne entrée en matière, relativement calme. Mais la machine s'emballe tout à coup avec l'excellent "What We All Want" qui sert de terrain d'expression à un des plus grands guitaristes de sa génération, en tout les cas un des plus créatifs, Andy Gill. S'il est vrai que certains morceaux se révèlent plutôt ennuyeux ("Why Theory ?"), Solid Gold contient quelques perles qui n'ont pas à rougir de la comparaison avec les morceaux d'Entertainment !: "Outside The trains Don't Run On Time", "The Republic" ou "A Hole In The Wallet" devraient animer votre dance-floor domestique. Pour la dernière cependant, je vous le concède, ce sera plus difficile de danser par-dessus... un petit peu trop destructurée pour cela. La dernière édition CD ajoute à l'album original, l'EP Another Day/Another Dollar, qui contient entre autre l'énormissime "To Hell With Poverty!".
Après Solid Gold, le talent du Gang Of Four va rapidement se désagréger, rendant de ce fait Solid Gold le seul album post-Entertainment ! du groupe qui soit véritablement indispensable dans toute bonne discothèque post-punk qui se respecte.
Une petite mise en garde est cependant nécessaire avant de se jeter sur Solid Gold: vous n'y trouverez pas la même approche rentre-dedans ahurissante et constamment sous tension du premier album. Toujours du punk-funk oui, mais plus funk que punk en réalité. La section rythmique toujours impeccable délaisse un peu une certaine rigueur au profit d'une plus grande élasticité. La seule chose qui ne change pas d'un poil sur ce Solid Gold, ce sont ces textes à la plume aiguisée de marxistes convaincus. Peu de groupes, même les plus punks, sont allés aussi loin dans la critique intelligente et foncièrement juste de chaque facette de notre belle société capitaliste.
L'album s'ouvre sur "Paralysed", une sorte de "Natural's Not In It" au ralenti et qui s'approche méchamment du dub tel que le pratiquait à la même époque PIL. Plutôt bonne entrée en matière, relativement calme. Mais la machine s'emballe tout à coup avec l'excellent "What We All Want" qui sert de terrain d'expression à un des plus grands guitaristes de sa génération, en tout les cas un des plus créatifs, Andy Gill. S'il est vrai que certains morceaux se révèlent plutôt ennuyeux ("Why Theory ?"), Solid Gold contient quelques perles qui n'ont pas à rougir de la comparaison avec les morceaux d'Entertainment !: "Outside The trains Don't Run On Time", "The Republic" ou "A Hole In The Wallet" devraient animer votre dance-floor domestique. Pour la dernière cependant, je vous le concède, ce sera plus difficile de danser par-dessus... un petit peu trop destructurée pour cela. La dernière édition CD ajoute à l'album original, l'EP Another Day/Another Dollar, qui contient entre autre l'énormissime "To Hell With Poverty!".
Après Solid Gold, le talent du Gang Of Four va rapidement se désagréger, rendant de ce fait Solid Gold le seul album post-Entertainment ! du groupe qui soit véritablement indispensable dans toute bonne discothèque post-punk qui se respecte.
Très bon 16/20 | par Sirius |
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