Bowery Electric
Beat |
Label :
Kranky |
||||
La pochette de Beat est une simple photo d'un de ces monstrueux échangeurs autoroutiers qui parsèment les Etats-Unis.
Une invitation au voyage ?
Oui, mais ce voyage-là, est purement cérébral et c'est sous hypnose que vous dériverez en compagnie du duo composant Bowery Electric.
Un clavier lancinant et une basse (pièce centrale de ce disque) introduisent cet univers, bientôt rejoint par une rythmique répétitive et la voix atonale de Martha Schwendener.
Bienvenu en apesanteur dans ce monde ouaté.
Cet opus tient sur trois choses élémentaires : une basse très en avant, des claviers glaçants et des nappes de guitare saturée. Dans cet étroit schéma, Martha et son camarade Lawrence Chandler, font des miracles en évitant l'écueil de la morosité et de l'ennui. Car, ces onze titres ne sont pas un unique motif décliné onze fois. Nos deux amis ont su diversifié leur approche en modifiant subtilement les rythmes, en alternant instrumentaux courts et longues chansons ou en plaçant ça et là quelques moments de pure méditations.
Si vous aimez Labradford et Low, vous aimerez ce disque tant il semble être le fusion parfaite des deux mondes de ces groupes ô combien important, l'appropriation des espaces et des silences de l'un et la lenteur rythmique de l'autre pour créer un style unique : un dub blanc et planant.
Une invitation au voyage ?
Oui, mais ce voyage-là, est purement cérébral et c'est sous hypnose que vous dériverez en compagnie du duo composant Bowery Electric.
Un clavier lancinant et une basse (pièce centrale de ce disque) introduisent cet univers, bientôt rejoint par une rythmique répétitive et la voix atonale de Martha Schwendener.
Bienvenu en apesanteur dans ce monde ouaté.
Cet opus tient sur trois choses élémentaires : une basse très en avant, des claviers glaçants et des nappes de guitare saturée. Dans cet étroit schéma, Martha et son camarade Lawrence Chandler, font des miracles en évitant l'écueil de la morosité et de l'ennui. Car, ces onze titres ne sont pas un unique motif décliné onze fois. Nos deux amis ont su diversifié leur approche en modifiant subtilement les rythmes, en alternant instrumentaux courts et longues chansons ou en plaçant ça et là quelques moments de pure méditations.
Si vous aimez Labradford et Low, vous aimerez ce disque tant il semble être le fusion parfaite des deux mondes de ces groupes ô combien important, l'appropriation des espaces et des silences de l'un et la lenteur rythmique de l'autre pour créer un style unique : un dub blanc et planant.
Excellent ! 18/20 | par Hpl |
En écoute : https://boweryelectric.bandcamp.com/album/beat
Posté le 18 juillet 2019 à 16 h 41 |
Austérité.
C'est le premier mot qui risque de s'échapper lors de la première confrontation avec Beat. Il y a d'abord cette pochette aussi froide que sobre avec une photo d'un réseau autoroutier en noir et blanc.
Il y a également le premier morceau, "Beat", qui commence timidement par une note de clavier puis un rythme répétitif incessant couvert par une basse et une voix féminine lointaine. Puis on commence par être pris progressivement par la main dès le morceau suivant... Le charme commence à opérer de façon très progressive tout en gardant une cohérence d'émotions. Beat ne demande qu'à vous envelopper dans une boucle hypnotique pour mieux libérer l'esprit. Il n'y a rien de dirigiste dans cette musique, uniquement des atmosphères planantes répétitives parfaitement maîtrisées comme le suggère "Under the Sun".
Ce n'est pas la fête au village et ça ne sera pas non plus le disque le plus joyeux de votre collection mais à coups surs celui de vos nuits blanches. Beat propose plusieurs déclinaisons du spleen, à la fois toutes différentes et introspectives. Ni uniquement shoegazing ni uniquement électronique, la ballade urbaine de ce disque méconnu mais marquant mérite amplement d'être redécouverte. Un véritable bijou aussi obsédant que planant.
C'est le premier mot qui risque de s'échapper lors de la première confrontation avec Beat. Il y a d'abord cette pochette aussi froide que sobre avec une photo d'un réseau autoroutier en noir et blanc.
Il y a également le premier morceau, "Beat", qui commence timidement par une note de clavier puis un rythme répétitif incessant couvert par une basse et une voix féminine lointaine. Puis on commence par être pris progressivement par la main dès le morceau suivant... Le charme commence à opérer de façon très progressive tout en gardant une cohérence d'émotions. Beat ne demande qu'à vous envelopper dans une boucle hypnotique pour mieux libérer l'esprit. Il n'y a rien de dirigiste dans cette musique, uniquement des atmosphères planantes répétitives parfaitement maîtrisées comme le suggère "Under the Sun".
Ce n'est pas la fête au village et ça ne sera pas non plus le disque le plus joyeux de votre collection mais à coups surs celui de vos nuits blanches. Beat propose plusieurs déclinaisons du spleen, à la fois toutes différentes et introspectives. Ni uniquement shoegazing ni uniquement électronique, la ballade urbaine de ce disque méconnu mais marquant mérite amplement d'être redécouverte. Un véritable bijou aussi obsédant que planant.
Intemporel ! ! ! 20/20
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