Bruit Noir
I-III |
Label :
Ici D'Ailleurs |
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Au commencement était Jean Michel.
Jean Michel composa quelques musiques, comme ça, entre batterie vénère et samples contagieux, très répétitif, faisant bien souvent penser à la paire Rev/Vega, même si lui est davantage dans le contraste.
Il propose à son poto Pascal de venir improviser sur lesdites musiques, de laisser libre court à ses envies, à ses pensées, et puis bien sûr de structurer ça ensemble, pour nous livrer dix titres, dix essais, dispensés par un Pascal Bouaziz possédé.
Car oui, chaque morceau est un prétexte pour Pascal, une raison de nous parler de lui. Ce I-III (pour premier volume sur trois prévus) débute par "Requiem", une oraison funèbre... Pour lui même. Accompagné par la batterie de Jean Michel, quelques sons par ci par là, une tension palpable tout au long du disque, en écoutant Pascal nous conter ses anecdotes, sur "Joe Dassin" il fait le point avec lui même sur une histoire d'amour passée, "Joy Division" nous parle de son rapport au groupe de Manchester, du destin de Ian Curtis ("C'est pas tellement triste qu'il ait été triste,c'est tellement triste qu'il ait été entouré d'abrutis"), mais il en profite pour digresser vers l'un de ses amis qui lui prêta un bouquin, vers ses déménagements, sur sa vie, sur lui et le temps qui passe. Il parle avec délice de la "Sécurité Sociale", des "Manifestations", du rapport des parisiens avec "L'Usine" ou "La Province", toujours pour mieux évoquer le sien évidemment. Avec cette vision du verre à moitié vide, pas beaucoup de lueurs d'espoirs à l'écoute de ce disque, se terminant sur "Adieu", sorte de lettre d'amour à son grand père décédé, évocation en filigrane des camps de la mort.
Il ne faut pas voir ce disque comme un recueil de pensées, mais vraiment comme l'oeuvre totale des mots de Pascal sur la musique de Jean Michel. L'un ne va pas sans l'autre, les percussions, les sons électroniques, les samples mélangés à la batterie donne un résultat fascinant, à l'image d'un "Je Regarde Les Nuages", c'est tout simplement beau. Un peu déprimant, mais tellement beau, sincère, on se laisse emporter par ce Bruit Noir, qui se révèle et s'élève en concert.
Jean Michel composa quelques musiques, comme ça, entre batterie vénère et samples contagieux, très répétitif, faisant bien souvent penser à la paire Rev/Vega, même si lui est davantage dans le contraste.
Il propose à son poto Pascal de venir improviser sur lesdites musiques, de laisser libre court à ses envies, à ses pensées, et puis bien sûr de structurer ça ensemble, pour nous livrer dix titres, dix essais, dispensés par un Pascal Bouaziz possédé.
Car oui, chaque morceau est un prétexte pour Pascal, une raison de nous parler de lui. Ce I-III (pour premier volume sur trois prévus) débute par "Requiem", une oraison funèbre... Pour lui même. Accompagné par la batterie de Jean Michel, quelques sons par ci par là, une tension palpable tout au long du disque, en écoutant Pascal nous conter ses anecdotes, sur "Joe Dassin" il fait le point avec lui même sur une histoire d'amour passée, "Joy Division" nous parle de son rapport au groupe de Manchester, du destin de Ian Curtis ("C'est pas tellement triste qu'il ait été triste,c'est tellement triste qu'il ait été entouré d'abrutis"), mais il en profite pour digresser vers l'un de ses amis qui lui prêta un bouquin, vers ses déménagements, sur sa vie, sur lui et le temps qui passe. Il parle avec délice de la "Sécurité Sociale", des "Manifestations", du rapport des parisiens avec "L'Usine" ou "La Province", toujours pour mieux évoquer le sien évidemment. Avec cette vision du verre à moitié vide, pas beaucoup de lueurs d'espoirs à l'écoute de ce disque, se terminant sur "Adieu", sorte de lettre d'amour à son grand père décédé, évocation en filigrane des camps de la mort.
Il ne faut pas voir ce disque comme un recueil de pensées, mais vraiment comme l'oeuvre totale des mots de Pascal sur la musique de Jean Michel. L'un ne va pas sans l'autre, les percussions, les sons électroniques, les samples mélangés à la batterie donne un résultat fascinant, à l'image d'un "Je Regarde Les Nuages", c'est tout simplement beau. Un peu déprimant, mais tellement beau, sincère, on se laisse emporter par ce Bruit Noir, qui se révèle et s'élève en concert.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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