Dirty Pretty Things
Waterloo To Anywhere |
Label :
Universal |
||||
Le rock que pratique Dirty Pretty Things, nous le connaissons déjà tous. En effet on peut pas dire que ces types font dans l'originalité.. Mais défoulent les masses, et c'est sûrement ce qui les sauve.
Toutes les compos sont en effet très mouvantes voire vraiment jouissive, mais sont toutes démunies d'un ingrédient essentiel. Il manque cette étincelle de mystère, de magie, ce charme qui peut conserver la profondeur d'un disque, même à la 50eme écoute. Cette album est vraiment amputé de ce qu'on appelle l''âme' d'un disque. Après la 5e écoute, on s'ennuie ferme.
Reste tout de même à relever quelques compositions (car il serait malhonnête d'uniquement blâmer ce disque), quelques idées, plutôt plaisantes, agréables, comme ces lyrics enfantins accompagnés d'une mélodie très accessible ("Bang Bang You're Dead", "If You Love A Woman"), ou encore ces quelques morceaux animés d'une pétarade inouï, de riffs assomants, et de rythmes déchaînés ("The Enemy", "You Fucking Love It").
Mais au fond de tout ça, ce groupe fait quand même pâle copie de pas mal d'autres que vous reconnaîtrez vite (qui sont déjà de pâles copies d'autres groupes !) ...
Aussi vite écouté qu'oublié, ce CD à le profil parfait de la galette qu'on peut consommer, facilement, rapidement et sans même avoir à porter une grande attention à son contenu.
Pour les amateurs du genre.
Toutes les compos sont en effet très mouvantes voire vraiment jouissive, mais sont toutes démunies d'un ingrédient essentiel. Il manque cette étincelle de mystère, de magie, ce charme qui peut conserver la profondeur d'un disque, même à la 50eme écoute. Cette album est vraiment amputé de ce qu'on appelle l''âme' d'un disque. Après la 5e écoute, on s'ennuie ferme.
Reste tout de même à relever quelques compositions (car il serait malhonnête d'uniquement blâmer ce disque), quelques idées, plutôt plaisantes, agréables, comme ces lyrics enfantins accompagnés d'une mélodie très accessible ("Bang Bang You're Dead", "If You Love A Woman"), ou encore ces quelques morceaux animés d'une pétarade inouï, de riffs assomants, et de rythmes déchaînés ("The Enemy", "You Fucking Love It").
Mais au fond de tout ça, ce groupe fait quand même pâle copie de pas mal d'autres que vous reconnaîtrez vite (qui sont déjà de pâles copies d'autres groupes !) ...
Aussi vite écouté qu'oublié, ce CD à le profil parfait de la galette qu'on peut consommer, facilement, rapidement et sans même avoir à porter une grande attention à son contenu.
Pour les amateurs du genre.
Passable 11/20 | par TheWayYouSmiled |
Posté le 11 février 2007 à 09 h 54 |
Voilà la nouvelle formation de Carl Barat qui nous fait un petit disque, et déjà, c'est pas mal ! ! !
Ce disque ne déçoit pas, bien que quelques chansons ne soient pas très recherchées, mais de très belles compos viennent camouflées les mauvaises.
Là où Dirty Pretty Things a mis la dose c'est le début d'album :
"Deadwood", "Doctors And Dealers", et "Bang Bang You're Dead" est un trio de tête magnifique (on est quasiment au-dessus des Libertines) mais la suite, qui reste tout de même très très bien n'est pas au niveau de ce début d'album : "Blood Thirsty Bastards" et "The Gentry Cove" sont pour mois la petite phase creuse de l'album, compositions sans grandes envergures...
Mais tout de suite après sa repart (comme au bon vieux temps) par "Gin & Milk" et "The Enemy" qui sont deux petites perles qui rehaussent considérablement le niveau.
L'album continu sur sa lancée et enchaîne par "If You Love A Woman" et "You Fucking Love It" les deux chansons les plus nerveuses, rapides, où on sent la rage des "Dirty". Et L'album finit par "Wondering", chanson qui arrive à nous séduire par 5 ou 6 petites notes de musiques, et par "Last Of The Small Town Playboys" avec sa basse ravageuse.
Voilà Dirty Pretty Things nous a rendu un disque qu'on attendait (après le split des Libertines) et la mission est accomplie, il ne déçoit vraiment, c'est un petit 'bijou' d'efficacité, de rapidité et de nervosité...
Bien sûr on ne reparlera pas de cet album dans 20 ans, mais comparé aux sorties 2006 (Arctic Monkeys, Placebo, The Kooks) cet album est sûrement le meilleur de l'année (ou peut-être The Eraser) alors prenons ce plaisir tant attendu.
Ce disque ne déçoit pas, bien que quelques chansons ne soient pas très recherchées, mais de très belles compos viennent camouflées les mauvaises.
Là où Dirty Pretty Things a mis la dose c'est le début d'album :
"Deadwood", "Doctors And Dealers", et "Bang Bang You're Dead" est un trio de tête magnifique (on est quasiment au-dessus des Libertines) mais la suite, qui reste tout de même très très bien n'est pas au niveau de ce début d'album : "Blood Thirsty Bastards" et "The Gentry Cove" sont pour mois la petite phase creuse de l'album, compositions sans grandes envergures...
Mais tout de suite après sa repart (comme au bon vieux temps) par "Gin & Milk" et "The Enemy" qui sont deux petites perles qui rehaussent considérablement le niveau.
L'album continu sur sa lancée et enchaîne par "If You Love A Woman" et "You Fucking Love It" les deux chansons les plus nerveuses, rapides, où on sent la rage des "Dirty". Et L'album finit par "Wondering", chanson qui arrive à nous séduire par 5 ou 6 petites notes de musiques, et par "Last Of The Small Town Playboys" avec sa basse ravageuse.
Voilà Dirty Pretty Things nous a rendu un disque qu'on attendait (après le split des Libertines) et la mission est accomplie, il ne déçoit vraiment, c'est un petit 'bijou' d'efficacité, de rapidité et de nervosité...
Bien sûr on ne reparlera pas de cet album dans 20 ans, mais comparé aux sorties 2006 (Arctic Monkeys, Placebo, The Kooks) cet album est sûrement le meilleur de l'année (ou peut-être The Eraser) alors prenons ce plaisir tant attendu.
Parfait 17/20
Posté le 14 février 2007 à 14 h 59 |
Un léger riff tranchant, deux notes de basse, la batterie arrive et l'album est lancé. "Deadwood" ouvre le disque et en donne le ton, teigneux et mélancolique. Pas de ballades ni de chanson pour danser, quoique "The Enemy" avec son beat franz-ferdino-bloc-partiesque pourrait laisser penser le contraire. Un disque pas trop racoleur donc, et qui mise principalement sur le côté ultra british de la voix de Carl Bârat. Cela se ressent notamment sur "Bang Bang You're Dead" où sa voix rappelle celle de Ray Davis, et où les quelques notes de trompette en intro évoquent leurs ancêtres les Kinks.
Le seul regret est que l'album n'est pas tellement original. Il s'agit d'un album de brit-rock contemporain assez sobre malgré "You Fucking Love It" bien rapide où Carl est épaulé par la voix d'un de ses musiciens. Finalement le vrai plus de l'album c'est sa pochette, vraiment belle, c'est si rare qu'il est nécessaire de le souligner.
Ce n'est pas l'album qui va mettre à genou les fans de solos de guitare mais il devrait combler largement les nostalgiques de "Vertigo" et d'"Horrorshow".
Le seul regret est que l'album n'est pas tellement original. Il s'agit d'un album de brit-rock contemporain assez sobre malgré "You Fucking Love It" bien rapide où Carl est épaulé par la voix d'un de ses musiciens. Finalement le vrai plus de l'album c'est sa pochette, vraiment belle, c'est si rare qu'il est nécessaire de le souligner.
Ce n'est pas l'album qui va mettre à genou les fans de solos de guitare mais il devrait combler largement les nostalgiques de "Vertigo" et d'"Horrorshow".
Bon 15/20
Posté le 17 février 2007 à 13 h 52 |
Ca c'est le genre de truc amusant, les Dirty Pretty Things, scission d'un groupe très controversé qu'est les Libertines. J'avais proposé le groupe il y a quelques temps, juste parce que je portais un peu l'intérêt du deuxième groupe et par curiosité. Refusé. Parce que franchement les Libertines c'est simplement un réveil cool et sympa d'un peu de rock'n'roll, mais de là à les aduler.
C'est sûr que ça reste très très largement au dessus de tous les groupes à l'étiquette Revival assumée. Alors que contrairement à la mode xsilencieuse et aux avis branchés caverneux pas mal écoutés par la nouvelle scène parisienne (faut leur expliquer que quand on les qualifie de bébés c'est pas par rapport à l'âge, on s'en fout, mais par rapport à la musique de gamin qu'ils produisent, le français n'aidant de plus pas vraiment), je trouve que les Babyshambles ont un vraiment un bon potentiel, souvent loupé par la production, certes, mais avec un songwriting plutôt dingue. Au contraire je trouve leur dernier EP plutôt loupé et massacré par une production trop lourde et caricaturale (et si Doherty finissait par nous pondre un Bowie version année 80 comme "Let's Dance"). Aujourd'hui ils passent plutôt bien ici parce qu'ils ont pas du vendre grand chose en France. Ca c'était pour le contexte.
Alors finalement pour ce qui est de l'album. C'est vrai qu'il casse des briques, il a plutôt la pêche, et puis certaines circonstances de lieu de moment m'ont permis de l'apprécier mais au delà, je le trouve juste cool. Parce que c'est parfois un peu gamin sur les bords, malgré une inspiration parfois vraiment bien présente, ce qui est rassurant, pour un Carl Barat que l'on placerait de second dans ce domaine. "You Fucking Love It" est vraiment fun, le côté punk de ce groupe est finalement relativement agréable. Tout comme pour "If You Love A Woman". "Gin And Milk" fait penser au côté que sympa guitaristiquement des Libertines. "Deadwood", est un fer de lance sympatique. "Bang Bang You're Dead" est un peu légère mais passe quand même relativement bien peut être grâce à la faiblesse du morceau précédent "Doctors And Dealers". "The Enemy" est gentille quand le soleil cogne dur. Et pour finir "Wondering" est plutôt bien écrite, c'est la bonne surprise.
Au final c'est peut être trop produit et trop léger mais bon, si c'est acquis dans de bonnes conditions ça peut être plutôt bien apprécié.
C'est sûr que ça reste très très largement au dessus de tous les groupes à l'étiquette Revival assumée. Alors que contrairement à la mode xsilencieuse et aux avis branchés caverneux pas mal écoutés par la nouvelle scène parisienne (faut leur expliquer que quand on les qualifie de bébés c'est pas par rapport à l'âge, on s'en fout, mais par rapport à la musique de gamin qu'ils produisent, le français n'aidant de plus pas vraiment), je trouve que les Babyshambles ont un vraiment un bon potentiel, souvent loupé par la production, certes, mais avec un songwriting plutôt dingue. Au contraire je trouve leur dernier EP plutôt loupé et massacré par une production trop lourde et caricaturale (et si Doherty finissait par nous pondre un Bowie version année 80 comme "Let's Dance"). Aujourd'hui ils passent plutôt bien ici parce qu'ils ont pas du vendre grand chose en France. Ca c'était pour le contexte.
Alors finalement pour ce qui est de l'album. C'est vrai qu'il casse des briques, il a plutôt la pêche, et puis certaines circonstances de lieu de moment m'ont permis de l'apprécier mais au delà, je le trouve juste cool. Parce que c'est parfois un peu gamin sur les bords, malgré une inspiration parfois vraiment bien présente, ce qui est rassurant, pour un Carl Barat que l'on placerait de second dans ce domaine. "You Fucking Love It" est vraiment fun, le côté punk de ce groupe est finalement relativement agréable. Tout comme pour "If You Love A Woman". "Gin And Milk" fait penser au côté que sympa guitaristiquement des Libertines. "Deadwood", est un fer de lance sympatique. "Bang Bang You're Dead" est un peu légère mais passe quand même relativement bien peut être grâce à la faiblesse du morceau précédent "Doctors And Dealers". "The Enemy" est gentille quand le soleil cogne dur. Et pour finir "Wondering" est plutôt bien écrite, c'est la bonne surprise.
Au final c'est peut être trop produit et trop léger mais bon, si c'est acquis dans de bonnes conditions ça peut être plutôt bien apprécié.
Sympa 14/20
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