Veruca Salt
IV |
Label :
Sympathy For The Record Industry |
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On n'attendait plus rien de Veruca Salt, croyant le groupe sagement en berne depuis qu'il n'en restait qu'une seule du premier line-up. En 2006, six années ont passés, Louise Post a 40ans et ne se pose plus de question : elle fait du rock, un point c'est tout. Rien de compliqué, rien de ténébreux, seulement des guitares et des mélodies autant accessibles qu'efficace. Et c'est un rock résolument plus pop qui grouille dans ce IV, suite logique du précédent et sous le signe de la lumière.
Un disque n'oubliant pas de rentrer dans le lard et ce dès l'introduction basique "So Weird", d'émouvoir avec "Wake Up Dead", ou d'explorer derrière la porte pop-rock ouverte sur le controversé Resolver avec le FM mais joli "Perfect Love". Bien qu'on y retrouve toujours un peu de l'identité Veruca Salt, il s'agit plus que jamais d'un album de Louise Post. Elle murmure ("Sick As Your Secrets"), hurle ("Innocent"), pond des riffs atomiques ("Damage Done"), des refrains entêtants ("Blissful Queen")... et retombe toujours sur ses pattes dans ses formats convenus au détour de petites atmosphères savamment tissée ou balancée en plein milieu. Le plus souvent, cela prend l'aspect du couplet/refrain/couplet/refrain, avec quelques petits éclairs de talent disséminés ça et là, "Closer" rappelant par exemple les petits plaisirs grungy de American Thighs.
La diversité est également une bonne alliée, car plus que sur Resolver on y découvre aussi des morceaux ressemblant davantage à du travail de songwriter dans les titres les plus paisibles, comme "The Sun". Sirupeux, mais amené de telle manière que sa présence aide à enrichir l'album. Le furieux "Save You" est dans cette optique contrecarré dans son dernier tiers, pour une fin plus calme et sucrée. La belle arrive même à surprendre à travers son écriture facile.
Post s'ouvre ainsi et pour les années à venir un champ incontestablement plus large que le rock crasseux qu'elle crachait avec Gordon. Ne manque plus qu'à réaliser avec tout ça une perle aussi jubilatoire que American Thighs.
Un disque n'oubliant pas de rentrer dans le lard et ce dès l'introduction basique "So Weird", d'émouvoir avec "Wake Up Dead", ou d'explorer derrière la porte pop-rock ouverte sur le controversé Resolver avec le FM mais joli "Perfect Love". Bien qu'on y retrouve toujours un peu de l'identité Veruca Salt, il s'agit plus que jamais d'un album de Louise Post. Elle murmure ("Sick As Your Secrets"), hurle ("Innocent"), pond des riffs atomiques ("Damage Done"), des refrains entêtants ("Blissful Queen")... et retombe toujours sur ses pattes dans ses formats convenus au détour de petites atmosphères savamment tissée ou balancée en plein milieu. Le plus souvent, cela prend l'aspect du couplet/refrain/couplet/refrain, avec quelques petits éclairs de talent disséminés ça et là, "Closer" rappelant par exemple les petits plaisirs grungy de American Thighs.
La diversité est également une bonne alliée, car plus que sur Resolver on y découvre aussi des morceaux ressemblant davantage à du travail de songwriter dans les titres les plus paisibles, comme "The Sun". Sirupeux, mais amené de telle manière que sa présence aide à enrichir l'album. Le furieux "Save You" est dans cette optique contrecarré dans son dernier tiers, pour une fin plus calme et sucrée. La belle arrive même à surprendre à travers son écriture facile.
Post s'ouvre ainsi et pour les années à venir un champ incontestablement plus large que le rock crasseux qu'elle crachait avec Gordon. Ne manque plus qu'à réaliser avec tout ça une perle aussi jubilatoire que American Thighs.
Sympa 14/20 | par X_YoB |
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