Jude
Redemption |
Label :
Naïve |
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La traversée du désert que Jude a connue pendant près de quatre ans semble être définitivement révolue. Il faut croire que la déception amoureuse, qui a fait naître Sarah, fait de ce retour inattendu une renaissance assez réussie aux doux goûts du passé.
Il faut tout d'abord rappeler que l'américain natif de Boston s'est rapidement fait connaître avec ses deux premiers albums mais a aussi connu brusquement le déclin dû principalement à une petite avidité de notoriété. Signer avec une major permet certes d'être correctement édité mais est souvent synonyme d'encadrement musical et d'atteinte à l‘intégrité de l'artiste comme Jude a pu le constater. C'est ainsi qu'après le flop de King Of Yesterday, le chanteur à la gueule d'ange s'est remis sensiblement en question et offre un nouvel album superbe.
Redemption pourrait être défini comme le fils qu'il n'a jamais eu, qui aurait du remplacer King Of Yesterday ou être au contraire l'album du rachat comme il est si bien intitulé. Dans les deux cas, Jude démontre qu'il n'a pas changé, qu'il peut passé d'un registre à l'autre sans problème, capable de frôler des mélodies très instrumentalisées (sans refaire les mêmes erreurs que dans le passé) ou au contraire simples et tout aussi belles. Car si l'artiste possède un talent, il réside sans aucun doute dans la simplicité et la délicatesse de son écriture qui ne dénature pas pour autant sa pop folk largement inspiré mais dans laquelle il réussit à se démarquer.
Il avait déjà conjugué à merveille, sur No On's Really Beautiful, ses diverses influences mais ici il va plus loin. Les Beatles sont toujours à la croisée des chemins ("Fly Again" rappelle beaucoup "All You Need Is Love"), mais on retrouve aussi The Strokes avec "Run To My Room", de la pop à la teinte Oasis sur "Save Me" et même du rock mélodique ("Your Eyes"). Jude enfile également le costume de chrooner le temps d'un "Stay" savamment prononcé "My Way".
On est certes loin du sérieux de Sarah surtout lorsque l'auteur use de sa fameuse ironie et ne s'en prive pas ("Money"). Néanmoins, on a toujours l'occasion d'écouter de belles ballades au piano ("End Of My Rainbow", She's Gettins Married) ou d'autres titres qui montrent que la période "Charlie Says" n'est pas morte.
Défini comme un songwriter's songwriter, Jude Christodal, de son vrai nom, continue de surprendre ou plutôt surprend de nouveau et fait de Redemption un album caméléon digne héritier de No One's Really Beautiful. Avec un tel disque, on ne peut que lui pardonné ses petites erreurs du passé...
Il faut tout d'abord rappeler que l'américain natif de Boston s'est rapidement fait connaître avec ses deux premiers albums mais a aussi connu brusquement le déclin dû principalement à une petite avidité de notoriété. Signer avec une major permet certes d'être correctement édité mais est souvent synonyme d'encadrement musical et d'atteinte à l‘intégrité de l'artiste comme Jude a pu le constater. C'est ainsi qu'après le flop de King Of Yesterday, le chanteur à la gueule d'ange s'est remis sensiblement en question et offre un nouvel album superbe.
Redemption pourrait être défini comme le fils qu'il n'a jamais eu, qui aurait du remplacer King Of Yesterday ou être au contraire l'album du rachat comme il est si bien intitulé. Dans les deux cas, Jude démontre qu'il n'a pas changé, qu'il peut passé d'un registre à l'autre sans problème, capable de frôler des mélodies très instrumentalisées (sans refaire les mêmes erreurs que dans le passé) ou au contraire simples et tout aussi belles. Car si l'artiste possède un talent, il réside sans aucun doute dans la simplicité et la délicatesse de son écriture qui ne dénature pas pour autant sa pop folk largement inspiré mais dans laquelle il réussit à se démarquer.
Il avait déjà conjugué à merveille, sur No On's Really Beautiful, ses diverses influences mais ici il va plus loin. Les Beatles sont toujours à la croisée des chemins ("Fly Again" rappelle beaucoup "All You Need Is Love"), mais on retrouve aussi The Strokes avec "Run To My Room", de la pop à la teinte Oasis sur "Save Me" et même du rock mélodique ("Your Eyes"). Jude enfile également le costume de chrooner le temps d'un "Stay" savamment prononcé "My Way".
On est certes loin du sérieux de Sarah surtout lorsque l'auteur use de sa fameuse ironie et ne s'en prive pas ("Money"). Néanmoins, on a toujours l'occasion d'écouter de belles ballades au piano ("End Of My Rainbow", She's Gettins Married) ou d'autres titres qui montrent que la période "Charlie Says" n'est pas morte.
Défini comme un songwriter's songwriter, Jude Christodal, de son vrai nom, continue de surprendre ou plutôt surprend de nouveau et fait de Redemption un album caméléon digne héritier de No One's Really Beautiful. Avec un tel disque, on ne peut que lui pardonné ses petites erreurs du passé...
Sympa 14/20 | par TiComo La Fuera |
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