Before Braille
The Rumor |
Label :
Aezra |
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La bonne musique est comme une bonne confiture. Elle doit être bonne non seulement lorsqu'elle est mise en conserve, mais aussi plusieurs années plus tard quand elle est "ressortie de sa boîte". Cela fait maintenant dix ans depuis que nous avons eu la révélation de Before Braille à travers la sortie de son premier disque, The Rumor. Le jour qu'il est arrivé dans les bacs, The Rumor a été le disque le plus ajouté à la programmation des chaînes radios des universités américaines. Dix ans plus tard, il commence à peine à montrer son âge.
The Rumor nous montre que Before Braille a un style qui est bien le sien. Un mélange de post-punk et d'emo avec une touche de grunge entendue dans ses guitares fracassantes. De plus, leurs chansons ne suivent souvent pas le plan schématique d'une chanson de succès, c'est-à-dire, commençant par une strophe, suivie d'un interlude et finie par un refrain. Ce n'est pas pour autant dire qu'elles n'ont pas de hooks. Les chansons de Before Braille suivent plutôt le style d'un fleuve en rapides : remplie d'énergie, elles font sa course avec de nombreux tours et détours, parfois inattendus.
La première chanson, "Prelude : Secret No. 7", ne donne presque aucune indication de ce qui suivra. Elle commence doucement, le batteur tambourine lentement le rythme tandis que deux guitares pincent les cordes d'une mélodie. À sa fin, le chanteur donne quelques mots chantés mezzo piano. Elle est belle comme petite introduction, mais elle ne vous prépare pas pour le barrage de son qui suit immédiatement dans "The Spanish Dagger", une chanson plus caractéristique du reste d'un album dominée par des guitares bruyantes et un chant (parfois crié mais) toujours harmonisé en trois ou quatre parts.
Plus tard, vous vous retrouverez tellement attiré par la musique que vous auriez du mal à ne pas vous laisser entraîner. "Twenty-Four Minus Eighteen" et "When The Feeling Fades" vous obligent quasiment à ajouter votre voix à celle du chanteur, même si ses paroles racontent des histoires d'échecs, de désillusion et de frustration.
D'autres chansons très mémorables sont : "A Cinema Spine", "Split Lip Envy" (une belle chanson acoustique), "Arrive Alive", et "Unfit".
À travers The Rumor, Before Braille nous introduit à un son original : un conflit harmonieux où la voix mélodique de son chanteur principal est mise en opposition directe avec la distorsion intense de ses guitares. Le résultat ? Un album qui durera bien après sa date de péremption.
The Rumor nous montre que Before Braille a un style qui est bien le sien. Un mélange de post-punk et d'emo avec une touche de grunge entendue dans ses guitares fracassantes. De plus, leurs chansons ne suivent souvent pas le plan schématique d'une chanson de succès, c'est-à-dire, commençant par une strophe, suivie d'un interlude et finie par un refrain. Ce n'est pas pour autant dire qu'elles n'ont pas de hooks. Les chansons de Before Braille suivent plutôt le style d'un fleuve en rapides : remplie d'énergie, elles font sa course avec de nombreux tours et détours, parfois inattendus.
La première chanson, "Prelude : Secret No. 7", ne donne presque aucune indication de ce qui suivra. Elle commence doucement, le batteur tambourine lentement le rythme tandis que deux guitares pincent les cordes d'une mélodie. À sa fin, le chanteur donne quelques mots chantés mezzo piano. Elle est belle comme petite introduction, mais elle ne vous prépare pas pour le barrage de son qui suit immédiatement dans "The Spanish Dagger", une chanson plus caractéristique du reste d'un album dominée par des guitares bruyantes et un chant (parfois crié mais) toujours harmonisé en trois ou quatre parts.
Plus tard, vous vous retrouverez tellement attiré par la musique que vous auriez du mal à ne pas vous laisser entraîner. "Twenty-Four Minus Eighteen" et "When The Feeling Fades" vous obligent quasiment à ajouter votre voix à celle du chanteur, même si ses paroles racontent des histoires d'échecs, de désillusion et de frustration.
D'autres chansons très mémorables sont : "A Cinema Spine", "Split Lip Envy" (une belle chanson acoustique), "Arrive Alive", et "Unfit".
À travers The Rumor, Before Braille nous introduit à un son original : un conflit harmonieux où la voix mélodique de son chanteur principal est mise en opposition directe avec la distorsion intense de ses guitares. Le résultat ? Un album qui durera bien après sa date de péremption.
Parfait 17/20 | par Lemouffetard |
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