Far
Tin Cans With Strings To You |
Label :
Immortal |
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C'est avec Tin Cans With Strings To You que le plus petit nombre aura su connaître Far avant un Water & Solution discret mais loin d'être passé inaperçu.
L'entreprise malfichue qu'est ce premier album diffusé à grande échelle contient la fièvre de Quicksand au travers de "Love, American Style", l'efficacité de Helmet via le brûlant "In The Aisle, Yelling" qui suit ou le grungy précurseur post-hardcore "Cut-Out", et surtout une touche fragile difficilement comparable alors. Une enveloppe plus pop que n'aura jamais Fugazi mais dont on tâte ici un peu la présence. La production d'envergure signé Flood qui pourrait inciter à désigner la chose comme un mini Mellon Collie teigneux est un choix particulièrement bien prit. Cette production, bien que soignée, s'entête avec justesse d'épurer un maximum et retranscrire la dimension rock d'une configuration live et d'effets bien sentis. Des titres comme le long "Job's Eyes", assimilable à un sombre post-rock lent et musclé, ou le dernier souffle "Sorrow's End" n'en sortent que grandis et délectables par leur capacité à faire du bruit sans que la mécanique studio ne se dévoile.
A côté de ce rock sourcils froncés s'accommodent parfaitement des morceaux comme "Boring Life" ou "Celebrate Her" et leur teinte plus 'joyeuse' servie par la voix de Matranga qui est pour beaucoup dans la pertinence du contenu. Une teinte particulière dans les compositions qu'on ne retrouvait pas énormément parmi ce style de riffs gras. Les titres très mélodiques comme les magnifiques et inquiétants "Girl" et "Joining The Circus" boucle le registre du groupe, vaste et dur à classer entre deux productions de la vague néo-mélodique dodue des environs de 1996. Tellement d'humeurs sont à énumérer que le disque semble parfois plus long qu'il ne l'est, ce qui ne sera pas le cas du suivant.
Un album curieux, difficile à situer mais ayant une place de choix sur la frise du rock des nineties.
L'entreprise malfichue qu'est ce premier album diffusé à grande échelle contient la fièvre de Quicksand au travers de "Love, American Style", l'efficacité de Helmet via le brûlant "In The Aisle, Yelling" qui suit ou le grungy précurseur post-hardcore "Cut-Out", et surtout une touche fragile difficilement comparable alors. Une enveloppe plus pop que n'aura jamais Fugazi mais dont on tâte ici un peu la présence. La production d'envergure signé Flood qui pourrait inciter à désigner la chose comme un mini Mellon Collie teigneux est un choix particulièrement bien prit. Cette production, bien que soignée, s'entête avec justesse d'épurer un maximum et retranscrire la dimension rock d'une configuration live et d'effets bien sentis. Des titres comme le long "Job's Eyes", assimilable à un sombre post-rock lent et musclé, ou le dernier souffle "Sorrow's End" n'en sortent que grandis et délectables par leur capacité à faire du bruit sans que la mécanique studio ne se dévoile.
A côté de ce rock sourcils froncés s'accommodent parfaitement des morceaux comme "Boring Life" ou "Celebrate Her" et leur teinte plus 'joyeuse' servie par la voix de Matranga qui est pour beaucoup dans la pertinence du contenu. Une teinte particulière dans les compositions qu'on ne retrouvait pas énormément parmi ce style de riffs gras. Les titres très mélodiques comme les magnifiques et inquiétants "Girl" et "Joining The Circus" boucle le registre du groupe, vaste et dur à classer entre deux productions de la vague néo-mélodique dodue des environs de 1996. Tellement d'humeurs sont à énumérer que le disque semble parfois plus long qu'il ne l'est, ce qui ne sera pas le cas du suivant.
Un album curieux, difficile à situer mais ayant une place de choix sur la frise du rock des nineties.
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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