Tarentel
We Move Through Weather |
Label :
Temporary Residence |
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Mouvement très en vogue, le post-rock n'en est pas moins toujours aussi flou dans sa description. On aurait peut-être tendance à oublier un peu vite que le but premier du mouvement était de rompre avec le classique couplet/refrain.
Là où d'autres ce sont contentés de remplacer ce concept par une alternance calme/explosion devenant vite lassant car très prévisible, Tarentel a pris le parti d'une musique plus linéaire mais pourtant pleine de surprises. Après quelques minutes ça ne fait aucun doute, ces gars là n'ont rien avoir avec les explosions d'un GYBE.
Le décors est posé avec le premier mouvement: un fond bien noisy, bientôt appuyé par une série de percussions presque tribales, pour donner une impression de légère montée, lente mais intense, de plus en plus étouffante, petit à petit vous vous sentez oppressé, et juste au moment où vous croyez à l'envolée, tout s'arrête, seules restent les percussions bientôt rejointes par l'un ou l'autre accord de guitare plus reposant.
Morceau suivant, ça recommence, on attend ces percussions de nouveau, en vain, jamais elles n'arrivent et déjà la fin. Alors on se dit qu'il n'y avait presque rien dans ce morceau, un simple courant de bruit, et pourtant c'était enivrant à souhait.
Cinquième morceau, les percussions seules, et pourtant toujours la même intensité, la même tension, accentuée par quelques notes de violon qui viennent achevé l'enchantement.
Dernier voyage, un fond gris, nuageux et tellement triste. Et puis ce piano, mélancolique mais pourtant chargé d'espoir, une structure simple qui fait rêver. Une mélodie comme celle qui semble traverser l'esprit des gens qui regardent pas la fenêtre un jour de pluie.
Finalement Tarentel c'est simplement beau, mais surprenant et souvent étrange. Ca rappelle cette éloge de Baudelaire en faveur des compositions d'Edgard Alan Poe "qui semblent avoir été créées pour nous démontrer que l'étrangeté est une des parties intégrantes du beau".
Là où d'autres ce sont contentés de remplacer ce concept par une alternance calme/explosion devenant vite lassant car très prévisible, Tarentel a pris le parti d'une musique plus linéaire mais pourtant pleine de surprises. Après quelques minutes ça ne fait aucun doute, ces gars là n'ont rien avoir avec les explosions d'un GYBE.
Le décors est posé avec le premier mouvement: un fond bien noisy, bientôt appuyé par une série de percussions presque tribales, pour donner une impression de légère montée, lente mais intense, de plus en plus étouffante, petit à petit vous vous sentez oppressé, et juste au moment où vous croyez à l'envolée, tout s'arrête, seules restent les percussions bientôt rejointes par l'un ou l'autre accord de guitare plus reposant.
Morceau suivant, ça recommence, on attend ces percussions de nouveau, en vain, jamais elles n'arrivent et déjà la fin. Alors on se dit qu'il n'y avait presque rien dans ce morceau, un simple courant de bruit, et pourtant c'était enivrant à souhait.
Cinquième morceau, les percussions seules, et pourtant toujours la même intensité, la même tension, accentuée par quelques notes de violon qui viennent achevé l'enchantement.
Dernier voyage, un fond gris, nuageux et tellement triste. Et puis ce piano, mélancolique mais pourtant chargé d'espoir, une structure simple qui fait rêver. Une mélodie comme celle qui semble traverser l'esprit des gens qui regardent pas la fenêtre un jour de pluie.
Finalement Tarentel c'est simplement beau, mais surprenant et souvent étrange. Ca rappelle cette éloge de Baudelaire en faveur des compositions d'Edgard Alan Poe "qui semblent avoir été créées pour nous démontrer que l'étrangeté est une des parties intégrantes du beau".
Excellent ! 18/20 | par Elbichon |
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