The Boo Radleys
Kingsize |
Label :
Creation |
||||
Nous sommes en 1999. Le label Creation vient de rompre son contrat avec The Boo Radleys pour des raisons très peu liées au domaine artistique. Les ventes du dernier album Kingsize sorti en 1998 sont insuffisantes. Très distingué, quant on sait que le groupe aurait fêté ses dix ans d'existence cette même année. Pour les amateurs du groupe, il faudra dorénavant écouter le projet solo de Martin Carr, "Brave Captain" car depuis, même si une compil est parue en février 2005 (manière de se faire un peu de fric tout de même BMG oblige), plus rien d'original n'est venu (et ne viendra je pense) enchanter nos oreilles.
En héritage, The Boo Radleys nous laisse six albums studio (dont la majeure partie est chroniquée sur votre site fétiche). Un bien bel héritage d'ailleurs et la dernière pierre posée à l'édifice ne déroge pas à la règle.
63'55'' de vraie pop à la sauce Liverpoolienne d'où le groupe trouve son origine. Plus facile d'accès que son prédécesseur, ce classique du genre ravira l'amateur de bonnes mélodies accrocheuses et sincères. Cette légèreté qui vous envahie... mais avec toujours ce souci d'innover encore et encore. Cette fois-ci, il est question d'enrichir les compos de cuivres, de cordes ou de divers autres instruments. Le résultat est tout simplement superbe.
Tenez, rien que l'ouverture de l'album "Blue Room In Archway" et son savant mélange de cordes, est magnifique ; Et que dire du chant presque mélancolique de Martin Carr sur "The Old Newsstand At Hamilton Square" avec ce délicieux mix cuivres-guitare-violons ; La flûte traversière de "Monuments For A Dead Century" poursuivra l'auditeur de son début acoustique jusqu'à son final enchanteur ; Le piano se fait plus autoritaire sur le titre éponyme "Kingsize" et ses chœurs limpides ; Sans aucun doute le meilleur morceau de cet album n'est d'autre que ce "High As Monkeys" magique pop-rock offerte comme une pièce en plusieurs actes ; il y a comme un arrière goût pas désagréable des Smashing Pumpkins derrière "She Is Everywhere" ; Retour vers la pop sixties avec "Comb Your Hair" ; L'intimiste "Song From The Blueroom" a des allures de B.O.F pour film romantique ; Seul le pimpant "Free Huey" pourrait donner une suée aux amateurs de dancefloor.
Dernière petite merveille "The Future Is Now" qui achève paradoxalement à ce que le titre laisse présager et le disque et l'œuvre de The Boo Radleys tout en respectant l'esprit d'optimisme et de bien être que ce groupe vous transmettaient à travers sa musique sans niaiserie aucune.
Merci pour tous ces instants de bonheur.
En espérant que d'autres les partagent à leur tour.
En héritage, The Boo Radleys nous laisse six albums studio (dont la majeure partie est chroniquée sur votre site fétiche). Un bien bel héritage d'ailleurs et la dernière pierre posée à l'édifice ne déroge pas à la règle.
63'55'' de vraie pop à la sauce Liverpoolienne d'où le groupe trouve son origine. Plus facile d'accès que son prédécesseur, ce classique du genre ravira l'amateur de bonnes mélodies accrocheuses et sincères. Cette légèreté qui vous envahie... mais avec toujours ce souci d'innover encore et encore. Cette fois-ci, il est question d'enrichir les compos de cuivres, de cordes ou de divers autres instruments. Le résultat est tout simplement superbe.
Tenez, rien que l'ouverture de l'album "Blue Room In Archway" et son savant mélange de cordes, est magnifique ; Et que dire du chant presque mélancolique de Martin Carr sur "The Old Newsstand At Hamilton Square" avec ce délicieux mix cuivres-guitare-violons ; La flûte traversière de "Monuments For A Dead Century" poursuivra l'auditeur de son début acoustique jusqu'à son final enchanteur ; Le piano se fait plus autoritaire sur le titre éponyme "Kingsize" et ses chœurs limpides ; Sans aucun doute le meilleur morceau de cet album n'est d'autre que ce "High As Monkeys" magique pop-rock offerte comme une pièce en plusieurs actes ; il y a comme un arrière goût pas désagréable des Smashing Pumpkins derrière "She Is Everywhere" ; Retour vers la pop sixties avec "Comb Your Hair" ; L'intimiste "Song From The Blueroom" a des allures de B.O.F pour film romantique ; Seul le pimpant "Free Huey" pourrait donner une suée aux amateurs de dancefloor.
Dernière petite merveille "The Future Is Now" qui achève paradoxalement à ce que le titre laisse présager et le disque et l'œuvre de The Boo Radleys tout en respectant l'esprit d'optimisme et de bien être que ce groupe vous transmettaient à travers sa musique sans niaiserie aucune.
Merci pour tous ces instants de bonheur.
En espérant que d'autres les partagent à leur tour.
Excellent ! 18/20 | par Chacal |
Posté le 26 octobre 2010 à 22 h 28 |
Souvent le dernier album est le pire, même parmi les groupes que je préfère : New Order, Ride, The Stone roses, Beach Boys (qui se souvient du dernier album des Beach Boys) et parfois, le dernier album c'est l'opportunité de transmettre son testament, son savoir faire et de partir la tête haute : les Smiths l'ont fait, et les Boo aussi. Tout est parfait : production, son, écriture, arrangement. Sice est un chanteur hautement sous estimé !!! Martin Carr un compositeur de génie et la section rythmique est au moins aussi juste que Loz Colbert et Steven Queralt (de Ride... donc); c'est à dire précise et puissante, discrète et méthodique.
Et puis surtout, un album qui ne tombe pas dans le concept mais qui s'écoute du début jusqu'à la fin, de haut en bas, en long en large et en travers.
Finalement je suis heureux que les Boo Radleys ne soient jamais devenus Radiohead, trop prévisibles, trop snobs, pas assez précieux ni assez loosers !
Et puis surtout, un album qui ne tombe pas dans le concept mais qui s'écoute du début jusqu'à la fin, de haut en bas, en long en large et en travers.
Finalement je suis heureux que les Boo Radleys ne soient jamais devenus Radiohead, trop prévisibles, trop snobs, pas assez précieux ni assez loosers !
Exceptionnel ! ! 19/20
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