Redd Kross
Show World |
Label :
This Way Up |
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Comment Show World de Redd Kross est devenu mon album power pop préféré pendant un an ? C'est une bonne question et ça s'est passé presqu'à l'insu de mon plein gré. Autre bonne question : qu'est-ce que c'est la power pop déjà? J'ai l'impression de ne plus le savoir à force.
Des groupes dans les années 70/80 qui ont continué à faire une musique qui colle aux basques des Beatles, Byrds, Who, Kinks. Je pense que c'est ça. Dans les années 90 jusqu'à aujourd'hui, c'est pareil, avec des guitares décuplées. Des fois je me demande, comment un type comme moi peut être autant attiré par cette musique. Je suis pas anglo-saxon, je viens d'une région rurale où on chante le "se canto", mon grand-père roule les "r", personne n'aime trop les chansons en anglais, et bien malgré cet environnement loin d'être propice, si j'entends "My Sharona" ou "Just What I Needed", tu peux être sûr que ça me fait autant plaisir que le meilleur danseur du village qui entend la lambada au mariage de son cousin. L'histoire concrète de ma relation avec Show World a commencé en février 2016 sur internet. Et des fois ça marche comme vous allez le voir. C'était pour rentabiliser les frais de port de ma commande du premier album de Fountains Of Wayne (c'est pas trop tôt). J'ai regardé ce que le vendeur avait d'autre à proposer. J'ai pris Redd Kross et Judas Priest. J'ai toujours eu un a priori négatif sur ce groupe. Et je parle bien de Redd Kross. Je crois que c'est le fait que le bassiste joue dans OFF ! et que je ne trouve pas que cette resucée de Circle Jerks soit une bonne idée. Alors, pendant un moment, j'ai mis Redd Kross sur le carreau même en ayant eu connaissance de la sortie de leur album de 2012. Mais les bonnes affaires aidant, je me retrouve donc avec ce Show World sur les bras.
Toujours avec cet a priori débile, je n'y saute pas dessus instantanément pardi, et le disque attend impatiemment sur mes étagères jusqu'au jour de grâce où je me décide à le prendre pour la bagnole. Je crois qu'il était tellement impatient que je l'écoute que le boîtier s'est ouvert tout seul et qu'il s'est jeté lui-même dans l'autoradio avec un grand sourire pour me narguer. Et là, alléluiaaaa ! Merde c'est quoi cette intro qui s'étire.... On dirait... (je cherche un peu)... un riff qui rappelle les Dickies avec un son puissance 10, que l'on doit à la superbe prod de Chris Shaw. Il me faudra seulement 20 écoutes pour tilter que c'est bien "Pretty Please Me". J'apprends en écrivant ces lignes que les Dickies le reprenaient eux aussi et qu'on doit cette chanson à The Quick, qui sont moins restés dans les mémoires. Ça commence bien. Puis on passe l'album une première fois. Et ce n'est plus les "Dickies avec un son puissance 10" mais "les Beatles avec un son puissance 10". Voilà un groupe facile à décrire. Pour ça, c'est les voix qui font pencher la balance. Tout y est dans les harmonies et les intonations. C'est donc là que c'est quitte ou double. On peut trouver ça sympathique mais sans plus. Un bon disque de série B. Sur les premières écoutes, c'est ce qu'il m'est arrivé et je me suis fait mon petit lot de titres favoris ("Mess Around", "Secret Life"); mais il arrive un moment où l'énergie déployée par le chant et la rythmique dépasse toutes les questions que notre raison a envie de se poser.
On y croit béatement, on atèle la caravane et on est complètement piégé ; Il y a donc eu un moment où je me suis rendu compte que, malgré toutes les ressemblances qu'on puisse y trouver, j'aime tout sur ce disque et que surtout sur le moment, je dis bien, sur le moment, en pleine écoute du disque, bye bye les Beatles, Jason Falkner, The Beat, Velvet Crush, Teenage Fanclub et autres Weezer, on les oublie tous, il n'y en a plus que pour Show World, et c'est assez balaise.
Des groupes dans les années 70/80 qui ont continué à faire une musique qui colle aux basques des Beatles, Byrds, Who, Kinks. Je pense que c'est ça. Dans les années 90 jusqu'à aujourd'hui, c'est pareil, avec des guitares décuplées. Des fois je me demande, comment un type comme moi peut être autant attiré par cette musique. Je suis pas anglo-saxon, je viens d'une région rurale où on chante le "se canto", mon grand-père roule les "r", personne n'aime trop les chansons en anglais, et bien malgré cet environnement loin d'être propice, si j'entends "My Sharona" ou "Just What I Needed", tu peux être sûr que ça me fait autant plaisir que le meilleur danseur du village qui entend la lambada au mariage de son cousin. L'histoire concrète de ma relation avec Show World a commencé en février 2016 sur internet. Et des fois ça marche comme vous allez le voir. C'était pour rentabiliser les frais de port de ma commande du premier album de Fountains Of Wayne (c'est pas trop tôt). J'ai regardé ce que le vendeur avait d'autre à proposer. J'ai pris Redd Kross et Judas Priest. J'ai toujours eu un a priori négatif sur ce groupe. Et je parle bien de Redd Kross. Je crois que c'est le fait que le bassiste joue dans OFF ! et que je ne trouve pas que cette resucée de Circle Jerks soit une bonne idée. Alors, pendant un moment, j'ai mis Redd Kross sur le carreau même en ayant eu connaissance de la sortie de leur album de 2012. Mais les bonnes affaires aidant, je me retrouve donc avec ce Show World sur les bras.
Toujours avec cet a priori débile, je n'y saute pas dessus instantanément pardi, et le disque attend impatiemment sur mes étagères jusqu'au jour de grâce où je me décide à le prendre pour la bagnole. Je crois qu'il était tellement impatient que je l'écoute que le boîtier s'est ouvert tout seul et qu'il s'est jeté lui-même dans l'autoradio avec un grand sourire pour me narguer. Et là, alléluiaaaa ! Merde c'est quoi cette intro qui s'étire.... On dirait... (je cherche un peu)... un riff qui rappelle les Dickies avec un son puissance 10, que l'on doit à la superbe prod de Chris Shaw. Il me faudra seulement 20 écoutes pour tilter que c'est bien "Pretty Please Me". J'apprends en écrivant ces lignes que les Dickies le reprenaient eux aussi et qu'on doit cette chanson à The Quick, qui sont moins restés dans les mémoires. Ça commence bien. Puis on passe l'album une première fois. Et ce n'est plus les "Dickies avec un son puissance 10" mais "les Beatles avec un son puissance 10". Voilà un groupe facile à décrire. Pour ça, c'est les voix qui font pencher la balance. Tout y est dans les harmonies et les intonations. C'est donc là que c'est quitte ou double. On peut trouver ça sympathique mais sans plus. Un bon disque de série B. Sur les premières écoutes, c'est ce qu'il m'est arrivé et je me suis fait mon petit lot de titres favoris ("Mess Around", "Secret Life"); mais il arrive un moment où l'énergie déployée par le chant et la rythmique dépasse toutes les questions que notre raison a envie de se poser.
On y croit béatement, on atèle la caravane et on est complètement piégé ; Il y a donc eu un moment où je me suis rendu compte que, malgré toutes les ressemblances qu'on puisse y trouver, j'aime tout sur ce disque et que surtout sur le moment, je dis bien, sur le moment, en pleine écoute du disque, bye bye les Beatles, Jason Falkner, The Beat, Velvet Crush, Teenage Fanclub et autres Weezer, on les oublie tous, il n'y en a plus que pour Show World, et c'est assez balaise.
Excellent ! 18/20 | par LaEscoba |
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