Cortez
Initial |
Label :
Radar Swarm |
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Pas besoin d'être très nombreux pour faire du bruit. Ca, Cortez l'a bien compris: une guitare, une batterie et un chanteur bien énervé, voilà qui suffit largement ! C'est en tout cas ce que laisse largement envisager ce Initial.
Evidemment, le fait que le trio helvétique ait choisi de ne pas s'encombrer d'un bassiste peut au premier abord laisser perplexe. Mais non, Cortez a réussi à trouver une alchimie leur permettant de développer une puissance plus que respectable. En même temps, ça aurait été dommage de donner dans le hardcore et de manquer de force et de rendu sonore. Non, avec ce premier album, les Suisses dessinent les contours d'un hardcore musclé et tendu sûrement influencé par Botch et compagnie.
Nous voilà donc en présence de dix titres pour une durée de cinquante minutes tout pile; cinquante minutes durant lesquelles Cortez alterne titres très courts (une poignée de secondes très hargneuses: "Prompt" qui permet à l'album de démarrer sur les chapeaus de roue notamment) et titres beaucoup plus longs (une dizaine de minutes tout aussi hargneuses avec les excellents "L'Enjeu" ou "Patriarche"). Initial s'impose alors rapidement comme une sérieuse estocade sèche et brutale portée par un trio digne du plus grand des intérêts. C'est à force de riffs énormes et souvent sombres (se permettant parfois même de se diriger vers un sludge dégoulinant hautement recommandable) et d'une batterie imposante de par la frappe de son brutal de batteur que nos trois bonshommes réussissent à se démarquer. Belle preuve de cette idée et de la qualité de cet opus, le très bon "El Vetic" (ça ne s'invente pas...) réussissant à multiplier les atmosphères oppressantes et violentes, et sur lequel Jr (le chanteur) peut se payer tout le luxe d'hurler aussi fort qu'il lui est possible de le faire.
Au final, Cortez signe là un premier album sacrément burné, dépeignant toute la rage dont le trio est capable de faire preuve, et surtout impose définitivement la Suisse comme l'une des nations les plus intéressantes du moment en matière de hardcore, avec tous ces Knut, Impure Wilhelmina, Art Of Falling, entre autres... Il faudra donc dorénavant compter également sur Cortez !
Evidemment, le fait que le trio helvétique ait choisi de ne pas s'encombrer d'un bassiste peut au premier abord laisser perplexe. Mais non, Cortez a réussi à trouver une alchimie leur permettant de développer une puissance plus que respectable. En même temps, ça aurait été dommage de donner dans le hardcore et de manquer de force et de rendu sonore. Non, avec ce premier album, les Suisses dessinent les contours d'un hardcore musclé et tendu sûrement influencé par Botch et compagnie.
Nous voilà donc en présence de dix titres pour une durée de cinquante minutes tout pile; cinquante minutes durant lesquelles Cortez alterne titres très courts (une poignée de secondes très hargneuses: "Prompt" qui permet à l'album de démarrer sur les chapeaus de roue notamment) et titres beaucoup plus longs (une dizaine de minutes tout aussi hargneuses avec les excellents "L'Enjeu" ou "Patriarche"). Initial s'impose alors rapidement comme une sérieuse estocade sèche et brutale portée par un trio digne du plus grand des intérêts. C'est à force de riffs énormes et souvent sombres (se permettant parfois même de se diriger vers un sludge dégoulinant hautement recommandable) et d'une batterie imposante de par la frappe de son brutal de batteur que nos trois bonshommes réussissent à se démarquer. Belle preuve de cette idée et de la qualité de cet opus, le très bon "El Vetic" (ça ne s'invente pas...) réussissant à multiplier les atmosphères oppressantes et violentes, et sur lequel Jr (le chanteur) peut se payer tout le luxe d'hurler aussi fort qu'il lui est possible de le faire.
Au final, Cortez signe là un premier album sacrément burné, dépeignant toute la rage dont le trio est capable de faire preuve, et surtout impose définitivement la Suisse comme l'une des nations les plus intéressantes du moment en matière de hardcore, avec tous ces Knut, Impure Wilhelmina, Art Of Falling, entre autres... Il faudra donc dorénavant compter également sur Cortez !
Très bon 16/20 | par X_Jpbowersock |
L'album a également été édité à 1000 exemplaires chez Exutoire (en co-édition).
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