Cortez
No More Conqueror |
Label :
Basement Apes Industries |
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J'ai trente-sept minutes pour vous dire que le nouveau Cortez, c'est de la dynamite.
Cela fait déjà quelques années que les Suisses se sont fait connaître sur la scène Post Hardcore mais j'avoue que je n'attendais pas un tel niveau de la part de No More Conqueror. La musique du trio est tendue, toujours à la limite du point de rupture, sèche comme le con de Jeanne Calment au cours de ses dernières soixante années, versatile, imprévisible, intelligente, structurellement déstructurée, les dix titres ont largement le potentiel pour finir dans les tops de fin d'année.
Pourtant, on a l'impression à l'écoute que la recette est connue, que les plans ont déjà été entendus, hé bien malgré cela le trio te fait tourner bourrique et t'envoyant des bourrasques rythmiques déglinguées, des attaques Noise meurtrières avec ciblage par satellite pour bien exploser les cervelles. Et puis il y a ce chant mixé légèrement en retrait qui aboie sans jamais s'essouffler, toujours à deux doigts de la folie ou de l'apoplexie, je ne sais pas.
La seule chose à retenir de ce disque, c'est que si ces Suisses-là aiment le chocolat, ils doivent être du genre à le bouffer avec le papier et la marmotte. La grande classe.
Cela fait déjà quelques années que les Suisses se sont fait connaître sur la scène Post Hardcore mais j'avoue que je n'attendais pas un tel niveau de la part de No More Conqueror. La musique du trio est tendue, toujours à la limite du point de rupture, sèche comme le con de Jeanne Calment au cours de ses dernières soixante années, versatile, imprévisible, intelligente, structurellement déstructurée, les dix titres ont largement le potentiel pour finir dans les tops de fin d'année.
Pourtant, on a l'impression à l'écoute que la recette est connue, que les plans ont déjà été entendus, hé bien malgré cela le trio te fait tourner bourrique et t'envoyant des bourrasques rythmiques déglinguées, des attaques Noise meurtrières avec ciblage par satellite pour bien exploser les cervelles. Et puis il y a ce chant mixé légèrement en retrait qui aboie sans jamais s'essouffler, toujours à deux doigts de la folie ou de l'apoplexie, je ne sais pas.
La seule chose à retenir de ce disque, c'est que si ces Suisses-là aiment le chocolat, ils doivent être du genre à le bouffer avec le papier et la marmotte. La grande classe.
Parfait 17/20 | par Arno Vice |
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