Yo La Tengo
New Wave Hot Dogs |
Label :
Coyote |
||||
Voilà un titre bizarre assorti à la pochette !
Pourtant, le second opus des Yo La Tengo s'avère être d'excellente facture : leur côté rock-folk-country commence progressivement à muter, pour laisser la place à des morceaux vraiment intéressants, originaux, laissant apparaître la nature réelle des YLT : bases rock-country-folk, sur lesquelles se greffent différentes composantes (sons torturés, double chants, ...) pour donner soient des morceaux tranquilles et apaisants, soient des combos punk crades.
Très très sympa.
Pourtant, le second opus des Yo La Tengo s'avère être d'excellente facture : leur côté rock-folk-country commence progressivement à muter, pour laisser la place à des morceaux vraiment intéressants, originaux, laissant apparaître la nature réelle des YLT : bases rock-country-folk, sur lesquelles se greffent différentes composantes (sons torturés, double chants, ...) pour donner soient des morceaux tranquilles et apaisants, soient des combos punk crades.
Très très sympa.
Bon 15/20 | par X_Shape104 |
Posté le 06 novembre 2007 à 01 h 14 |
Changement de cap dès le second pour Yo La Tengo. Dave Schramm parti, Ira Kaplan va définir tout seul la direction qu'empruntera pendant plus de 20 ans sa bande de surdoués.
Le folk miniature du premier estompé mais encore présent par petites touches ensoleillées ("Did I Tell You"), Yo La Tengo se rue sur une pop velvetienne d'un côté et un noisy-rock de l'autre. Noisy acidulée en comparaison de ce qui va suivre, la faute à un Ira Kaplan en apprentissage mais déjà assez doué pour concocter de petites pièces saturées à la rage confinée: "House Fall Down", "Let's Compromise" ou "The Story Of Jazz". Yo La Tengo nous présente là sa face agressive. Pas au même niveau que son pendant mielleux. Pas encore.
Ira Kaplan s'il est toujours aussi limité vocalement sort de sa timidité d'antan qui l'avait contraint à chuchoter plus que chanter sur Ride The Tiger (troublante ressemblance avec Lawrence, le chanteur névrosé du groupe anglais Felt) et assume une voix chevrotante d'une douceur qui sied à merveille à ces petits bijoux caressants que sont "No Water" ou le magnifique "It's Alright (The Way That You Live)", chef-d'œuvre câlin emprunté au Velvet Underground.
Globalement du même niveau que son précédent, New Wave Hot Dogs (Yo La Tengo aura toujours le chic pour trouver des titres improbables) s'il n'est pas absolument parfait met déjà le groupe d'Hoboken sur une marche difficilement accessible au reste des troupes indie.
Le folk miniature du premier estompé mais encore présent par petites touches ensoleillées ("Did I Tell You"), Yo La Tengo se rue sur une pop velvetienne d'un côté et un noisy-rock de l'autre. Noisy acidulée en comparaison de ce qui va suivre, la faute à un Ira Kaplan en apprentissage mais déjà assez doué pour concocter de petites pièces saturées à la rage confinée: "House Fall Down", "Let's Compromise" ou "The Story Of Jazz". Yo La Tengo nous présente là sa face agressive. Pas au même niveau que son pendant mielleux. Pas encore.
Ira Kaplan s'il est toujours aussi limité vocalement sort de sa timidité d'antan qui l'avait contraint à chuchoter plus que chanter sur Ride The Tiger (troublante ressemblance avec Lawrence, le chanteur névrosé du groupe anglais Felt) et assume une voix chevrotante d'une douceur qui sied à merveille à ces petits bijoux caressants que sont "No Water" ou le magnifique "It's Alright (The Way That You Live)", chef-d'œuvre câlin emprunté au Velvet Underground.
Globalement du même niveau que son précédent, New Wave Hot Dogs (Yo La Tengo aura toujours le chic pour trouver des titres improbables) s'il n'est pas absolument parfait met déjà le groupe d'Hoboken sur une marche difficilement accessible au reste des troupes indie.
Bon 15/20
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