Yo La Tengo

Voila, je suis devant plein centre, accompagnée de ma douce. Enfin devrais je dire. Je l'attendais ce concert. Depuis 2005 en fait, où suite à la lecture d'une chronique sur un certain site de rock indé, j'ai fait l'emprunt d'un CD, à la médiathèque du coin, d'un groupe alors obscur pour moi : Yo La Tengo. Depuis impossible de me passer de leur musique et chaque nouvelles étapes de ma vie, chacune de mes nombreuses péripéties se voient accompagnées par le trio magique.

Il était temps, donc, que je sois là. Ira, James et Georgia aussi. Ils sont sur scène, aussi humble que superbe, et nous le savons tous déjà, la soirée sera merveilleuse. L'objectivité n'a plus rien à faire ici. Je ne reviens pas sur la playlist finalement sans surprise, avec une petite revue de différents albums, couvrant les années 1990 et 2000. Elle n'a pas d'influence, n'importe quel morceaux joué, dans n'importe quel ordre, tout me va, tout m'est allé et tout me serait allé.
Au long du concert, chaque membre du groupe à l'occasion de se mettre en valeur, sans jamais déséquilibrer la parfaite harmonie de leur musique. Ce mot, groupe, Yo La Tengo l'incarne pleinement, mieux que personne. Ils sont le groupe, l'équilibre. Et les morceaux s'enchaînent comme des petits rêves du matin, impossible de se souvenir pleinement de l'ancien tant le nouveau est captivant. Quel variété dans leur musique, que de plaisir pour mes oreilles, la mélodie n'est jamais oubliée, même dans l'expérimentation, et ils s'en donnent à coeur joie, ils m'impressionnent, encore et encore.
La fin arrive vite, ils sont les seuls dont je pourrais entendre l'intégrale sur scène sans me lasser ne serait ce qu'une seconde, mais je reste sur mon nuage. Je le sais bien, il me faudra du temps pour reprendre pleinement mes esprits dans cette nuit barcelonaise.

Yo La Tengo, moi, le reste je m'en fous.