The Apartments
Paris [La Gaîté Lyrique] - mercredi 23 septembre 2015 |
Un soir de septembre. Nom de la mini-tournée des Apartments en France, montée par une poignée de fans dont Emmanuel Tellier, ancienne plume des Inrocks et Télérama. Dire qu'on en arrive là pour un groupe à la discographie impeccable, et qui vient de sortir un des meilleurs albums de 2015, son premier du 21ème siècle, confirme bien que l'industrie musicale ne tourne pas bien rond.
Mais à chaque chose suffit sa peine. En l'occurrence 1h de concert de 49 Swimming Pools, groupe d'Emmanuel Tellier. La musique du groupe est plutôt plaisante, mais 1h, c'est trop, et on en vient à se demander si la venue des Apartments n'est pas un prétexte pour eux de se faire un vrai concert. Dommage, d'autant que n'est sûrement pas le cas, vu comment ce genre de tournée doit être compliqué à organiser.
Enfin, nous y sommes, The Apartments, ou plutôt Peter Walsh, le batteur d'origine, et le reste du groupe composé de quelques frenchies, entament le concert avec leur dernier album, dans l'ordre. Si on peut toujours regretter le principe de jouer un album dans l'ordre, pour le coup, on ne va pas bouder son plaisir. Comme sur disque, les premières chansons collent la chair de poule, "No Song, No spell, No Madrigal", "Black Ribbons", où la voix de Natasha Penot déjà présente sur le disque fait toujours autant merveille, et bien sûr "Twenty One", en hommage au fils disparu de Walsh, en tête.
Peter Walsh justement, parlons-en : la gestuelle d'un Nick Cave, la voix juste et parfois chevrotante, comme sur disque. L'envie de défendre ses chansons est là elle et il est clair qu'il ne passe en aucun cas pour un amateur aussi, mais on sent ça et là le manque des tournées sur les dernières années. Ce très léger côté bancal n'entame en rien la beauté des chansons. Au contraire même, elles souligne leur fragilité. "September Skies" et "Please Don't Say Remember", confirment hélas quant à elles leur faiblesse par rapport au reste.
"Swap Places" passé, "No Moon No Spell, No Madrigal" est hélas bouclé, il est temps de passer aux vieilleries. Comme pour le dernier album, il y aura 2-3 chansons quelque peu en dessous du lot ("All You Wanted, "Sunset Hotel"), mais également de magnifiques passages, comme "Mr Somewhere", "Things You'll Keep" et "Goodbye Train" pour conclure un concert sobre, mais émouvant, tant côté groupe que public.
Après le concert Peter Walsh et Robert Forster des Go-betweens, présent pour l'événement, se retrouvent assis sur un banc à prendre des nouvelles l'un de l'autre probablement, où bien à se rappeler ces années 80 où les 2 groupes représentaient la pop indée australienne.
C'était un soir en septembre, nous étions venu t'attendre. Et on n'a pas regretté, Peter.
Mais à chaque chose suffit sa peine. En l'occurrence 1h de concert de 49 Swimming Pools, groupe d'Emmanuel Tellier. La musique du groupe est plutôt plaisante, mais 1h, c'est trop, et on en vient à se demander si la venue des Apartments n'est pas un prétexte pour eux de se faire un vrai concert. Dommage, d'autant que n'est sûrement pas le cas, vu comment ce genre de tournée doit être compliqué à organiser.
Enfin, nous y sommes, The Apartments, ou plutôt Peter Walsh, le batteur d'origine, et le reste du groupe composé de quelques frenchies, entament le concert avec leur dernier album, dans l'ordre. Si on peut toujours regretter le principe de jouer un album dans l'ordre, pour le coup, on ne va pas bouder son plaisir. Comme sur disque, les premières chansons collent la chair de poule, "No Song, No spell, No Madrigal", "Black Ribbons", où la voix de Natasha Penot déjà présente sur le disque fait toujours autant merveille, et bien sûr "Twenty One", en hommage au fils disparu de Walsh, en tête.
Peter Walsh justement, parlons-en : la gestuelle d'un Nick Cave, la voix juste et parfois chevrotante, comme sur disque. L'envie de défendre ses chansons est là elle et il est clair qu'il ne passe en aucun cas pour un amateur aussi, mais on sent ça et là le manque des tournées sur les dernières années. Ce très léger côté bancal n'entame en rien la beauté des chansons. Au contraire même, elles souligne leur fragilité. "September Skies" et "Please Don't Say Remember", confirment hélas quant à elles leur faiblesse par rapport au reste.
"Swap Places" passé, "No Moon No Spell, No Madrigal" est hélas bouclé, il est temps de passer aux vieilleries. Comme pour le dernier album, il y aura 2-3 chansons quelque peu en dessous du lot ("All You Wanted, "Sunset Hotel"), mais également de magnifiques passages, comme "Mr Somewhere", "Things You'll Keep" et "Goodbye Train" pour conclure un concert sobre, mais émouvant, tant côté groupe que public.
Après le concert Peter Walsh et Robert Forster des Go-betweens, présent pour l'événement, se retrouvent assis sur un banc à prendre des nouvelles l'un de l'autre probablement, où bien à se rappeler ces années 80 où les 2 groupes représentaient la pop indée australienne.
C'était un soir en septembre, nous étions venu t'attendre. Et on n'a pas regretté, Peter.
Bon 15/20 | par Francislalanne |
Setlist :
No Song, No Spell, No Madrigal
Looking For Another Town
Black Ribbons
Twenty One
The House We Once Lived In
September Skies
Please Don' Say Remember
Swap Places
Things You'll Keep
All You Wanted
On Every Corner
Everything Is Given To Be Taken Away
>>>>
Mr Somewhere
Sunset Hotel
Goodbye Train
No Song, No Spell, No Madrigal
Looking For Another Town
Black Ribbons
Twenty One
The House We Once Lived In
September Skies
Please Don' Say Remember
Swap Places
Things You'll Keep
All You Wanted
On Every Corner
Everything Is Given To Be Taken Away
>>>>
Mr Somewhere
Sunset Hotel
Goodbye Train
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