Fiery Furnaces
Bitter Tea |
Label :
Rough Trade |
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C'est en néophyte quasi-complet des Fiery Furnaces que j'ai découvert ce Bitter Tea, quatrième album du duo. Il faut admettre que cet opus joue constamment sur une corde raide étriquée au possible et frôlant l'indigestion à chaque instant...
La fratrie Friedberger se joue ici pendant plus d'une heure de toute étiquette musicale: le frère et la soeur multiplient à l'excès les styles et les plans, passant de passages très pop dans le sens le plus noble du terme, à des choses totalement délurées et kitchissimes présentant parfois un clavier sorti d'on ne sait quelle époque, ou bien présentant des plans déstructurés au possible suivi de riffs de guitares acérés pouvant côtoyer des samples de voix répétitifs (ou du "Billy Jean" de Michael Jackson), tandis que des arpèges de guitare acoustique ne demandent qu'à se tailler la part du gâteau. Teinté autant d'électronique que d'électricité, Bitter Tea se permet de prendre tous les contre-pieds, les Fiery Furnaces s'amusant à défricher des horizons musicaux que l'on n'attendait pas, et où l'on ne les attend pas.
En fait, cet album n'est rien d'autre qu'un foutoir, un joyeux bordel dans lequel Matthew et Eleanor Friedberger ont balancé toutes leurs influences, toutes leurs envies et toutes leurs aspirations (aussi multiples soient-elles !) afin d'en obtenir quelque chose. La sauce avait finalement peu de chance de prendre... Mais contre toute attente, Bitter Tea finit par produire son petit effet en passant de choses finalement très terre-à-terre à des choses beaucoup plus déjantées et alors plus intéressantes, et ce, sans crier gare. Non pas que nous tenons là, l'un des grands disques de la décennie, mais simplement un bon disque de pop, s'évertuant à ne pas s'enfermer dans des schémas préfabriqués, ayant la bonne idée de vouloir se faire toujours insaisissable et imprévisible, comme si chaque morceau ne devait ressembler à aucun autre morceau.
Ainsi, les Fiery Furnaces semblent prôner l'affranchissement musical... Bien leur en a pris !
La fratrie Friedberger se joue ici pendant plus d'une heure de toute étiquette musicale: le frère et la soeur multiplient à l'excès les styles et les plans, passant de passages très pop dans le sens le plus noble du terme, à des choses totalement délurées et kitchissimes présentant parfois un clavier sorti d'on ne sait quelle époque, ou bien présentant des plans déstructurés au possible suivi de riffs de guitares acérés pouvant côtoyer des samples de voix répétitifs (ou du "Billy Jean" de Michael Jackson), tandis que des arpèges de guitare acoustique ne demandent qu'à se tailler la part du gâteau. Teinté autant d'électronique que d'électricité, Bitter Tea se permet de prendre tous les contre-pieds, les Fiery Furnaces s'amusant à défricher des horizons musicaux que l'on n'attendait pas, et où l'on ne les attend pas.
En fait, cet album n'est rien d'autre qu'un foutoir, un joyeux bordel dans lequel Matthew et Eleanor Friedberger ont balancé toutes leurs influences, toutes leurs envies et toutes leurs aspirations (aussi multiples soient-elles !) afin d'en obtenir quelque chose. La sauce avait finalement peu de chance de prendre... Mais contre toute attente, Bitter Tea finit par produire son petit effet en passant de choses finalement très terre-à-terre à des choses beaucoup plus déjantées et alors plus intéressantes, et ce, sans crier gare. Non pas que nous tenons là, l'un des grands disques de la décennie, mais simplement un bon disque de pop, s'évertuant à ne pas s'enfermer dans des schémas préfabriqués, ayant la bonne idée de vouloir se faire toujours insaisissable et imprévisible, comme si chaque morceau ne devait ressembler à aucun autre morceau.
Ainsi, les Fiery Furnaces semblent prôner l'affranchissement musical... Bien leur en a pris !
Pas mal 13/20 | par X_Jpbowersock |
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