Erik Truffaz
The Walk Of The Giant Turtle |
Label :
Blue Note |
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The Walk Of The Giant Turtle est certainement l'album le plus 'rock' de la discographie d'Erik Truffaz. Accompagné cette fois-ci du claviériste au Fender Rhodes Patrick Muller, du bassiste Marcello Giuliani et du batteur Marc Erbetta, Truffaz n'a pris qu'une semaine pour mettre en boîte ce disque, dans la plus pure tradition de l'improvisation jazz.
Comme pour ses précédents efforts, Truffaz brouille les pistes de son évolution musicale tout au long des 10 plages qui composent The Walk Of The Giant turtle, comme si le trompettiste cherchait perpétuellement à repousser les limites de son imagination. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'en manque pas.
Des lignes de basse distordues à souhait dans "Next Door" appellent plus à des références du type Led Zep voire Deep Purple sans la voix que du Miles. Sur les deux "Scody Part", Truffaz part dans une direction opposée en entraînant son instrument dans des rythmiques electro très dancefloor qu'on croirait sorties d'un bon Daft Punk tranquille. Ailleurs, il se laisse aller aux sons lancinants de jazz-ballades hypnotiques comme dans la chanson titre de ce Walk Of The Giant Turtle ou encore dans du rock progressif et décérébré comme dans la superbe pièce "Seven Skies".
C'est donc un monde très dense dans lequel Truffaz vous invite encore, sans jamais perdre de vue le risque de se perdre en chemin. Car tout le brio de cet album unique est de faire voyager l'auditeur de Lausanne à Los Angeles sans escale et sans ennui. Grace à ses légendaires phrases de trompette jouées avec ou sans sourdine, Erik Truffaz donne une véritable leçon de virtuosité modeste (antynomie quand tu nous tiens...) pour créer le lien entre ses univers, aussi éloignés soient-ils. Ainsi, même si quelques plages paraissent fades vues d'avion, la tortue géante saura toujours nous les faire oublier. Encore un pari osé et réussi pour Truffaz.
Comme pour ses précédents efforts, Truffaz brouille les pistes de son évolution musicale tout au long des 10 plages qui composent The Walk Of The Giant turtle, comme si le trompettiste cherchait perpétuellement à repousser les limites de son imagination. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'en manque pas.
Des lignes de basse distordues à souhait dans "Next Door" appellent plus à des références du type Led Zep voire Deep Purple sans la voix que du Miles. Sur les deux "Scody Part", Truffaz part dans une direction opposée en entraînant son instrument dans des rythmiques electro très dancefloor qu'on croirait sorties d'un bon Daft Punk tranquille. Ailleurs, il se laisse aller aux sons lancinants de jazz-ballades hypnotiques comme dans la chanson titre de ce Walk Of The Giant Turtle ou encore dans du rock progressif et décérébré comme dans la superbe pièce "Seven Skies".
C'est donc un monde très dense dans lequel Truffaz vous invite encore, sans jamais perdre de vue le risque de se perdre en chemin. Car tout le brio de cet album unique est de faire voyager l'auditeur de Lausanne à Los Angeles sans escale et sans ennui. Grace à ses légendaires phrases de trompette jouées avec ou sans sourdine, Erik Truffaz donne une véritable leçon de virtuosité modeste (antynomie quand tu nous tiens...) pour créer le lien entre ses univers, aussi éloignés soient-ils. Ainsi, même si quelques plages paraissent fades vues d'avion, la tortue géante saura toujours nous les faire oublier. Encore un pari osé et réussi pour Truffaz.
Très bon 16/20 | par Sinoc |
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