Liz Phair
Exile In Guyville |
Label :
Matador |
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En 1993, sur les traces des Breeders, Throwing Muses et autres Belly, Liz Phair, une fille très en colère décide de mettre un gros coup de pied bien senti dans la fourmilière un peu trop masculine du rock. Avec Exile In Guyville, ce titre en forme de pied de nez aux Rolling Stones façon Exile In Main Street, Liz donnait un bol d'air frais au rock des années 90. Elle n'a que 26 ans quand elle nous gratifie de ce brûlot féministe.
Dès l'écoute du premier morceau, on sait que la production de l'album n'a pas été faite à Abbey Road. Enregistré de manière artisanale, ce manifeste surprend par sa rage, sa sincérité mais aussi par sa mélancolie. Tel une Pavement au féminin, la petite princesse du lo-fi (c'est désormais comme cela qu'il faudra l'appeler) s'amuse avec sa guitare ("Dance Of The Seven Veils"), bricole des mélodies ardentes (" 6'1", "Never Said"), invente des hymnes pour toute une génération de suiveuses comme Cat Power ou Laura Veirs ("Fuck And Run", "Girls, Girls, Girls") ou a le don de nous faire pleurer (l'intro au piano de "Canary" est bouleversante).
Entre punk déjanté, riot grrrl, folk lo-fi, Liz Phair a marqué son époque, celui du début des années 90 et de ce fameux rock naïf et bricolo. Après ça, elle pondit deux galettes qui valurent le coup mais au détour des années 2000, elle succomba aux sirènes du rock FM façon Avril Lavigne, y perdant définitivement son âme et l'admiration de ses fans pour sa sincérité et son intégrité.
Dès l'écoute du premier morceau, on sait que la production de l'album n'a pas été faite à Abbey Road. Enregistré de manière artisanale, ce manifeste surprend par sa rage, sa sincérité mais aussi par sa mélancolie. Tel une Pavement au féminin, la petite princesse du lo-fi (c'est désormais comme cela qu'il faudra l'appeler) s'amuse avec sa guitare ("Dance Of The Seven Veils"), bricole des mélodies ardentes (" 6'1", "Never Said"), invente des hymnes pour toute une génération de suiveuses comme Cat Power ou Laura Veirs ("Fuck And Run", "Girls, Girls, Girls") ou a le don de nous faire pleurer (l'intro au piano de "Canary" est bouleversante).
Entre punk déjanté, riot grrrl, folk lo-fi, Liz Phair a marqué son époque, celui du début des années 90 et de ce fameux rock naïf et bricolo. Après ça, elle pondit deux galettes qui valurent le coup mais au détour des années 2000, elle succomba aux sirènes du rock FM façon Avril Lavigne, y perdant définitivement son âme et l'admiration de ses fans pour sa sincérité et son intégrité.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Xymox |
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