Can
Cannibalism III |
Label :
Mute |
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Je profite du nom de Can pour parler un peu des carrières solo, les plus intéressantes sont, il me semble, celles du bassiste Holger Czukay et du clavier Irmin Schmidt.
La compilation commence par deux morceaux du batteur Jaki Liebezeit avec son groupe Phantomband en 1984. Bon c'est pas mal, mais je pense que le bonhomme est vachement plus créatif avec ses toms lorsqu'il est entouré de virtuoses comme au sein de Can, ou bien en collaboration avec Jah Wobble ou Burnt Friedman, ou encore avec le groupe électro Club Off Chaos. Mais c'est bien quand même, simple, varié, éthéré.
Le guitariste Michael Karoli, décédé en 2001 du cancer du fumeur, laisse un disque tout éclairé de rythmes et de sons des Îles avec en plus la brillante voix de la chanteuse et actrice Polly Eltes : Deluge en 1984. Que du bonheur.
Quant aux discographies de Czukay et Schmidt sous leurs noms, elles sont aussi nombreuses qu'avec Can.
Le bassiste avait déjà enregistré le disque Canaxis en 1968 avant même la sortie des premiers Can, mais là il s'agit de la période 79-81. Holger Czukay est bassiste, adpete du cor de chasse par ci par là, il mélange toutes sortes de sonorités et chœurs de toutes origines, il se dit radio wave surfer c'est à dire qu'il jongle avec des enregistrements de radio, des cassettes sur lesquels des bruits de tous horizons sont stockés, des musiques captées par un transmetteur à ondes courtes, il joue aussi avec un bonton de morse ou une sonnerie de téléphone, par exemple. Ce grand monsieur de l'avant-garde électro a sorti en 1980 des disques avec Jah Wobble, bassiste de PIL, basés sur un concept plutôt funk blanc et recherche de sonorités. Vers 2000 il s'investit à faire connaître la chanteuse U-She à qui il apporte toute sa richesse musicale. A noter "Der Osten Ist Rot", une variation délirante sur un hymne de patrie.
Irmin Schmidt est tout d'abord un grand orchestrateur, un pianiste, créateur de symphonies pour opéras modernes ou encore générique pour feuilleton, je crois que ses disques sont moins connus en France que ceux de Czukay qui ne le sont pas beaucoup plus d'ailleurs... Une maturité musicale incontestable, ce qui donne des petits chefs d'œuvres tout bien construits lorsqu'il se lâche dans le domaine dit du rock ou variété populaire.
Enfin après avoir écouté et apprécié cette compilation très diversifiée, j'ai acheter plusieurs de leurs créations et j'ai toujours été agréablement surpris.
La compilation commence par deux morceaux du batteur Jaki Liebezeit avec son groupe Phantomband en 1984. Bon c'est pas mal, mais je pense que le bonhomme est vachement plus créatif avec ses toms lorsqu'il est entouré de virtuoses comme au sein de Can, ou bien en collaboration avec Jah Wobble ou Burnt Friedman, ou encore avec le groupe électro Club Off Chaos. Mais c'est bien quand même, simple, varié, éthéré.
Le guitariste Michael Karoli, décédé en 2001 du cancer du fumeur, laisse un disque tout éclairé de rythmes et de sons des Îles avec en plus la brillante voix de la chanteuse et actrice Polly Eltes : Deluge en 1984. Que du bonheur.
Quant aux discographies de Czukay et Schmidt sous leurs noms, elles sont aussi nombreuses qu'avec Can.
Le bassiste avait déjà enregistré le disque Canaxis en 1968 avant même la sortie des premiers Can, mais là il s'agit de la période 79-81. Holger Czukay est bassiste, adpete du cor de chasse par ci par là, il mélange toutes sortes de sonorités et chœurs de toutes origines, il se dit radio wave surfer c'est à dire qu'il jongle avec des enregistrements de radio, des cassettes sur lesquels des bruits de tous horizons sont stockés, des musiques captées par un transmetteur à ondes courtes, il joue aussi avec un bonton de morse ou une sonnerie de téléphone, par exemple. Ce grand monsieur de l'avant-garde électro a sorti en 1980 des disques avec Jah Wobble, bassiste de PIL, basés sur un concept plutôt funk blanc et recherche de sonorités. Vers 2000 il s'investit à faire connaître la chanteuse U-She à qui il apporte toute sa richesse musicale. A noter "Der Osten Ist Rot", une variation délirante sur un hymne de patrie.
Irmin Schmidt est tout d'abord un grand orchestrateur, un pianiste, créateur de symphonies pour opéras modernes ou encore générique pour feuilleton, je crois que ses disques sont moins connus en France que ceux de Czukay qui ne le sont pas beaucoup plus d'ailleurs... Une maturité musicale incontestable, ce qui donne des petits chefs d'œuvres tout bien construits lorsqu'il se lâche dans le domaine dit du rock ou variété populaire.
Enfin après avoir écouté et apprécié cette compilation très diversifiée, j'ai acheter plusieurs de leurs créations et j'ai toujours été agréablement surpris.
Bon 15/20 | par IsidoreDeVinck |
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