The Gathering
Home |
Label :
Psychonaut |
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On se demande souvent comment un groupe qui a fait plusieurs disques extraordinaires va pouvoir surmonter le challenge de l'album suivant. C'est toujours difficile à imaginer et on est fréquemment déçu de trop en attendre. Heureusement, Home est la continuité la plus homogène et discrète de la discographie de The Gathering que l'on pouvait espérer.
Le monde gothique vulgaire paraît être définitivement abandonné au profit d'une musique ambiante originale léchant presque un post-rock léger. L'aspect trip-hop de son rock est également maintenant si bien dompté d'inventivité qu'il se transforme à peu de chose près en electro-rock (un magnifique "Walking Hour"), la plupart des morceaux n'ayant jamais été aussi sereins et hypnotiques, maîtrisés. "Alone" est certainement de ce fait la grosse perle de cet album rempli de joyaux. S'y ajoute la volonté de dépouiller les morceaux de temps à autres, la volonté de se mettre davantage à nu rencontrée sur le live semi-acoustique Sleepy Buildings ("Forgotten" est en particulier le plus ventilé jamais écrit), et l'univers est parfaitement en place : chacune des plages est soit une ode planante ("Box" est un autre de ces joyaux), soit une plongée atmosphérique tendant à nous enfoncer un peu plus dans le monde de Home ("Fatigue", "The Quiet One", le tout dernier morceau). Il n'y a plus qu'à laisser mûrir l'album parmi les autres pour probablement se rendre compte une fois de plus que ces hollandais sont à part.
Moins labyrinthique que How To Measure A Planet ?, moins dispersé que If Then Else, moins introverti que Souvenirs... Plus vrai que nature.
Le monde gothique vulgaire paraît être définitivement abandonné au profit d'une musique ambiante originale léchant presque un post-rock léger. L'aspect trip-hop de son rock est également maintenant si bien dompté d'inventivité qu'il se transforme à peu de chose près en electro-rock (un magnifique "Walking Hour"), la plupart des morceaux n'ayant jamais été aussi sereins et hypnotiques, maîtrisés. "Alone" est certainement de ce fait la grosse perle de cet album rempli de joyaux. S'y ajoute la volonté de dépouiller les morceaux de temps à autres, la volonté de se mettre davantage à nu rencontrée sur le live semi-acoustique Sleepy Buildings ("Forgotten" est en particulier le plus ventilé jamais écrit), et l'univers est parfaitement en place : chacune des plages est soit une ode planante ("Box" est un autre de ces joyaux), soit une plongée atmosphérique tendant à nous enfoncer un peu plus dans le monde de Home ("Fatigue", "The Quiet One", le tout dernier morceau). Il n'y a plus qu'à laisser mûrir l'album parmi les autres pour probablement se rendre compte une fois de plus que ces hollandais sont à part.
Moins labyrinthique que How To Measure A Planet ?, moins dispersé que If Then Else, moins introverti que Souvenirs... Plus vrai que nature.
Excellent ! 18/20 | par X_YoB |
En écoute : https://thegathering.bandcamp.com/album/home
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