The Gathering
Mandylion |
Label :
Century Media |
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Énorme, monstrueux, sombre et chargé, le metal de Mandylion emmène l'auditeur, impressionné, très loin avec ses huit compositions longues et mélodiques, étranges et aux accents encore extrêmes (le groupe néerlandais, mené par les frères Rutten est issu à la base du death-metal). A la fois mélancolique, violente, expérimentale, la musique de The Gathering est tout aussi riche que dynamique.
Dès le riff surpuissant de "Strange Machine", on est plongé dans un univers feutré et parfois déroutant. La voix forte et sensuelle d'Anneke Van Gierbergen contribue à nous ensorceler alors que les multiples effets et arrangements sépulcraux viennent renforcer la personnalité des titres. En outre, chacune des plages qui compose cet opus est fantastique, que ce soit au niveau des riffs, tous très lourds, des soli de guitares travaillés, des mélodies de chant, des parties de batterie très variées. De l'intro en puissance de "Eleanor" aux ambiances arabisantes de "Mandylion" en passant par l'extraordinaire violence de "Fear The Sea", Mandylion est un petit chef-d'œuvre de metal planant.
Le génie est tel qu'on ne ressent jamais deux fois les mêmes impressions, si ce n'est des frissons à l'écoute d'autant de talents conjugués. Sur des structures alambiquées, composites, The Gathering se laisse aller à l'expression d'un metal oppressant qui devient à force un voyage à la fois intellectuel et émotionnel.
Au fur et à mesure, on glisse vers une atmosphère de plus en plus compliquée, composée d'ambiances majestueuses, de percussions exotiques, de coupures de style, de changements de rythme subtils, si bien que ce n'est que ce n'est plus une chanson que l'on écoute mais l'addition de plusieurs parties s'enchaînant avec une fluidité et une unité rare. Les passages instrumentaux sont enivrants, qu'ils relatent la lourdeur la plus extrême comme la douceur la plus lancinante. Anneke se révèle carrément habitée et elle convient parfaitement à l'énergie que veut déployer des joyaux comme "In Motion #1" à l'intensité mystique. Le niveau sonore sonne très doom, ce qui ne l'empêche pas de se mêler à la grâce ("Leave").
Ralenti, atmosphérique, le ton atteint souvent des paroxysmes de puissances seigneurales et de maturé technique. La lenteur des tempos est habilement relevée par des variations, des ambiances soignées et quelque peu funéraires ainsi que de belles lignes de guitares.
Une curiosité dans le monde du metal mais une époustouflante réussite qui se démarque des carcans commerciaux en tout genre pour imposer son propre univers, à la fois lugubre et fascinant.
Dès le riff surpuissant de "Strange Machine", on est plongé dans un univers feutré et parfois déroutant. La voix forte et sensuelle d'Anneke Van Gierbergen contribue à nous ensorceler alors que les multiples effets et arrangements sépulcraux viennent renforcer la personnalité des titres. En outre, chacune des plages qui compose cet opus est fantastique, que ce soit au niveau des riffs, tous très lourds, des soli de guitares travaillés, des mélodies de chant, des parties de batterie très variées. De l'intro en puissance de "Eleanor" aux ambiances arabisantes de "Mandylion" en passant par l'extraordinaire violence de "Fear The Sea", Mandylion est un petit chef-d'œuvre de metal planant.
Le génie est tel qu'on ne ressent jamais deux fois les mêmes impressions, si ce n'est des frissons à l'écoute d'autant de talents conjugués. Sur des structures alambiquées, composites, The Gathering se laisse aller à l'expression d'un metal oppressant qui devient à force un voyage à la fois intellectuel et émotionnel.
Au fur et à mesure, on glisse vers une atmosphère de plus en plus compliquée, composée d'ambiances majestueuses, de percussions exotiques, de coupures de style, de changements de rythme subtils, si bien que ce n'est que ce n'est plus une chanson que l'on écoute mais l'addition de plusieurs parties s'enchaînant avec une fluidité et une unité rare. Les passages instrumentaux sont enivrants, qu'ils relatent la lourdeur la plus extrême comme la douceur la plus lancinante. Anneke se révèle carrément habitée et elle convient parfaitement à l'énergie que veut déployer des joyaux comme "In Motion #1" à l'intensité mystique. Le niveau sonore sonne très doom, ce qui ne l'empêche pas de se mêler à la grâce ("Leave").
Ralenti, atmosphérique, le ton atteint souvent des paroxysmes de puissances seigneurales et de maturé technique. La lenteur des tempos est habilement relevée par des variations, des ambiances soignées et quelque peu funéraires ainsi que de belles lignes de guitares.
Une curiosité dans le monde du metal mais une époustouflante réussite qui se démarque des carcans commerciaux en tout genre pour imposer son propre univers, à la fois lugubre et fascinant.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Vic |
Posté le 06 octobre 2005 à 11 h 44 |
Premier album de The Gathering avec leur nouvelle chanteuse Anneke Van Gierbergen, les vocaux étant assurés auparavant par un chanteur Doom sur les 2 premiers opus, cet album est le début de la reconnaissance internationale pour le groupe Batave.
Comment qualifier leur musique ? Une sorte de métal atmoshérique planant, voire symphonique, des titres assez longs, le plus souvent plein de spleen où la beauté des nappes de claviers vient alléger les riffs plombés des guitares ; et le tout est illuminé par la magnifique voix d' Anneke. Il suffit d' écouter le magnifique "Eleanor" qui synthétise à lui seul l' approche musicale du groupe, ou des petites merveilles comme "In Motion 1" ou "Leaves". On est même parfois assez proche du rock progressif de par la complexité des compositions.
Certes, on sent encore sur cet album quelques approximations voire quelques longueurs, erreurs de jeunesse sans doute, surtout si l'on compare à ce que le groupe allait nous proposer par la suite.
10 ans après, le groupe joue toujours sur scène des titres comme "Eleanor", "Strange Machine" ou "In Motion". Mais tout ceci n'est qu'un balbutiement par rapport à ce que va nous proposer ensuite The Gathering, même si cet album occupe très souvent une place particulière dans le coeur des fans. Ce n'est pas le meilleur mais il est incontournable quand même pour comprendre l'évolution du groupe.
Un autre groupe Hollandais, Within Temptation, allait s'engouffrer dans la brèche ouverte par Mandylion tandis que The Gathering n'allait eux, cesser d'expérimenter et de se renouveler. Mais ceci est une autre histoire ...
Comment qualifier leur musique ? Une sorte de métal atmoshérique planant, voire symphonique, des titres assez longs, le plus souvent plein de spleen où la beauté des nappes de claviers vient alléger les riffs plombés des guitares ; et le tout est illuminé par la magnifique voix d' Anneke. Il suffit d' écouter le magnifique "Eleanor" qui synthétise à lui seul l' approche musicale du groupe, ou des petites merveilles comme "In Motion 1" ou "Leaves". On est même parfois assez proche du rock progressif de par la complexité des compositions.
Certes, on sent encore sur cet album quelques approximations voire quelques longueurs, erreurs de jeunesse sans doute, surtout si l'on compare à ce que le groupe allait nous proposer par la suite.
10 ans après, le groupe joue toujours sur scène des titres comme "Eleanor", "Strange Machine" ou "In Motion". Mais tout ceci n'est qu'un balbutiement par rapport à ce que va nous proposer ensuite The Gathering, même si cet album occupe très souvent une place particulière dans le coeur des fans. Ce n'est pas le meilleur mais il est incontournable quand même pour comprendre l'évolution du groupe.
Un autre groupe Hollandais, Within Temptation, allait s'engouffrer dans la brèche ouverte par Mandylion tandis que The Gathering n'allait eux, cesser d'expérimenter et de se renouveler. Mais ceci est une autre histoire ...
Très bon 16/20
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