Aline
La Vie Électrique |
Label :
PIAS |
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Après un premier album prometteur, le très réussi Regarde le ciel qui leur aura permis de se faire un nom et une base de fans solide, les marseillais d'Aline reviennent 2 ans après avec un second disque très attendu. Histoire de mettre toute les chances de leur côté et d'assumer une filiation New Wave anglaise évidente, ils choisissent de mettre aux manettes le légendaire producteur des Smiths ou New Order, Stephen Street. Avec une magnifique pochette et l'efficace label PIAS derrière il ne manque plus que de bonnes chansons pour réaliser un coup de maître ! Et pour le coup, le chanteur Romain Guerret n'est pas le genre de mec à fuir ses responsabilités ; il a envie que ça marche et de prouver qu'on peut mélanger chant en français, variété, indie pop, années 80, synthé et même Melodica pour en faire de la bonne musique (certains membres d'XSilence guitares folk en bandoulières et T-Shirt Dinosaur Jr risquent d'avoir le palpite en lisant cela) ! Le premier titre "Avenue des armées" est d'une efficacité chirurgicale et très symbolique ; l'histoire d'un départ suite à une rupture sur rythme enlevé ; en clair mélancolique et dansant. Le morceau suivant, "Les Résonances Cachées" est du même acabit. "La vie électrique" titre éponyme fait lui écho au "Je bois et puis je danse" du premier album, un morceau à l'humour ravageur qui parle de sexe et parfaitement calibré pour les concerts. Meilleur chanson de l'album incontestablement, "Les Angles Morts" est un hommage à la ville de Paris, sorte de morceau de genre auquel tous les plus grands de la chanson française se sont frottés et qui n'est pas sans rappeler Morrissey époque Viva Hate. "Plus noir encore" et son air de Melodica est un titre très original à la rythmique dub entêtante. Les très british "Tristesse de la balance" et "Chaque jour qui passe" complètent le tableau de ce qui se profile rapidement comme un grand disque. Sur "Une vie" le chant de Romain et le synthé rappellent le meilleur d'Etienne Daho. "Les Mains Vides" est une balade chantée à la première personne où Romain se met dans la peau d'une femme. "Promis juré craché" ressemble à un titre de Plastic Bertrand ; sans complexes les mecs, je vous dis...et le pire c'est que c'est très bon. On notera qu'en plus d'un leader très inspiré au chant juste et aux paroles simples et belles, le reste du groupe se met également en valeur sur ce disque. Le clavériste Jeremy Monteiroj et le guitariste Arnaud Pilard jouent la carte revival sans complexes avec talent, respect et minutie, tandis que Romain Leiris à la basse et Vincent Pedretti à la batterie balancent une rythmique entêtante.
Que dire de plus pour défendre ce magnifique disque quand on sait que beaucoup ne feront pas l'effort de l'écouter à cause du chant en Français et des synthés ? Peut être que si Stephen Street a accepté de les produire c'est que forcément les Aline ont un truc...et pourquoi pas un grand talent, de la sincérité...et de belles Pop songs.
Que dire de plus pour défendre ce magnifique disque quand on sait que beaucoup ne feront pas l'effort de l'écouter à cause du chant en Français et des synthés ? Peut être que si Stephen Street a accepté de les produire c'est que forcément les Aline ont un truc...et pourquoi pas un grand talent, de la sincérité...et de belles Pop songs.
Excellent ! 18/20 | par X_Plock |
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