Paws
Paris [La Mécanique Ondulatoire] - mardi 17 mai 2016 |
Paws en concert, c'est une expérience inédite pour moi, et visiblement pour beaucoup de parisiens puisque la merveille du pop-garage-skatecore écossais n'est programmée qu'en première partie d'un obscur groupe punk américain, SWMRS. Qu'importe, pour 8€50, on ne va pas faire la fine bouche. La cave de la Mécanique ondulatoire, d'ordinaire temple du garage-psyché-stoner, est envahie de gamins lookés skateurs. Ça ne me rassure pas sur la nature de la tête d'affiche, même si les musiciens de Paws semblent également équipés de ce type de véhicule tout terrain.
Le groupe démarre sans fioritures mais pied au plancher, même s'il faudra quelques morceaux avant que le public ne commence à se chauffer. Les tubes des deux premiers albums font merveille, même si les arrangements ne sont pas mis en valeur par l'acoustique "tunnel" de la Méca, qui amplifie les basses et écrabouille les aigus, à savoir les voix - notamment les chœurs du bassiste qui s'agite beaucoup trop pour chanter dans le micro - mais aussi les quelques arpèges de guitare qui font toute la différence sur les albums. Dans cette salle, leur batteur surpuissant est à la fois un atout pour l'énergie qu'il impulse et un défi pour l'ingé son : Josh Sweeney, à l'instar de son collègue américain de Cloud Nothings, a la capacité de rajouter des breaks puissants et bien foutus là où on ne les attends pas, mais en contrepartie il laisse peu de place dans la palette des fréquences.
En bons punks, les trois lascars enchaînent les titres au pas de course, et anticipent même les applaudissements en remerciant le public dès la fin de chaque morceau pour gagner du temps. A chaque titre du prochain album, l'appréhension me gagne : se seraient-ils éloignés des Pixies pour se rapprocher du punk à roulettes dont leur nouveau producteur - Mark Hoppus de Blink-182 - est l'incarnation ? Heureusement, le final de cette trop brève prestation est celui de leur premier album, Cokefloat! : "Poor Old Christopher Robin", une ballade lancinante de plus de cinq minutes ponctuée de refrains musclés et d'un superbe final noisy. Rassasié, je remonte à la surface, achète les deux albums du groupe et rentre chez moi en snobant la tête d'affiche. C'est pas tout ça, mais on n'est que mardi et je n'ai plus 15 ans...
Le groupe démarre sans fioritures mais pied au plancher, même s'il faudra quelques morceaux avant que le public ne commence à se chauffer. Les tubes des deux premiers albums font merveille, même si les arrangements ne sont pas mis en valeur par l'acoustique "tunnel" de la Méca, qui amplifie les basses et écrabouille les aigus, à savoir les voix - notamment les chœurs du bassiste qui s'agite beaucoup trop pour chanter dans le micro - mais aussi les quelques arpèges de guitare qui font toute la différence sur les albums. Dans cette salle, leur batteur surpuissant est à la fois un atout pour l'énergie qu'il impulse et un défi pour l'ingé son : Josh Sweeney, à l'instar de son collègue américain de Cloud Nothings, a la capacité de rajouter des breaks puissants et bien foutus là où on ne les attends pas, mais en contrepartie il laisse peu de place dans la palette des fréquences.
En bons punks, les trois lascars enchaînent les titres au pas de course, et anticipent même les applaudissements en remerciant le public dès la fin de chaque morceau pour gagner du temps. A chaque titre du prochain album, l'appréhension me gagne : se seraient-ils éloignés des Pixies pour se rapprocher du punk à roulettes dont leur nouveau producteur - Mark Hoppus de Blink-182 - est l'incarnation ? Heureusement, le final de cette trop brève prestation est celui de leur premier album, Cokefloat! : "Poor Old Christopher Robin", une ballade lancinante de plus de cinq minutes ponctuée de refrains musclés et d'un superbe final noisy. Rassasié, je remonte à la surface, achète les deux albums du groupe et rentre chez moi en snobant la tête d'affiche. C'est pas tout ça, mais on n'est que mardi et je n'ai plus 15 ans...
Bon 15/20 | par Myfriendgoo |
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