Devics
Push The Heart |
Label :
Bella Union |
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On savait le groupe doué et intéressant mais rien ne préparait à ce choc esthétique de grande classe.
L'arrangement, l'évidente beauté qui se dégage à tous les niveaux, la qualité de la voix, à hérisser les poils, la finesse générale: tout semble avoir pris une dimension supérieure.
Ce groupe formidable de Los Angeles tient en la personne de Sara Lov et de Dustin O'Halloran, deux individus d'exception, associés pour livrer de surprenantes perles, éclatantes de mélancolie.
L'une est une chanteuse à la voix bouleversante, l'autre un songwriter de génie, aux techniques discrètes et cristallines, qui réussit à accompagner parfaitement la première.
Leur collaboration est à l'origine d'une musique belle et contemplative, très précieuse et apprêtée. Et aussi de classiques immédiats, à la grâce telle qu'on en vient à pleurer.
Push The Heart surprend car l'album regorge d'arrangements limpides (piano, violons, guitares légères, chœurs dédoublés), extrêmement doux, sorte de dentelles richement travaillées qui soulignent à merveille le glamour du groupe. Et son parfum langoureux qui enivre tant semble d'une évidence si pure...
Le groupe reprend des références, entre Portishead, Elysian Fields et Lisa Germano par exemple, mais y glisse aussi une identité qui s'est forgée au cours de leur carrière. Aujourd'hui leur style atteint des sommets, on est comme dans un rêve qui balancerait entre tranquilité raffinée et angoisse mélancolique.
Dévics prouve que tant que la tristesse sera élevée au rang de beauté, le sadcore ne sera jamais éteint.
L'arrangement, l'évidente beauté qui se dégage à tous les niveaux, la qualité de la voix, à hérisser les poils, la finesse générale: tout semble avoir pris une dimension supérieure.
Ce groupe formidable de Los Angeles tient en la personne de Sara Lov et de Dustin O'Halloran, deux individus d'exception, associés pour livrer de surprenantes perles, éclatantes de mélancolie.
L'une est une chanteuse à la voix bouleversante, l'autre un songwriter de génie, aux techniques discrètes et cristallines, qui réussit à accompagner parfaitement la première.
Leur collaboration est à l'origine d'une musique belle et contemplative, très précieuse et apprêtée. Et aussi de classiques immédiats, à la grâce telle qu'on en vient à pleurer.
Push The Heart surprend car l'album regorge d'arrangements limpides (piano, violons, guitares légères, chœurs dédoublés), extrêmement doux, sorte de dentelles richement travaillées qui soulignent à merveille le glamour du groupe. Et son parfum langoureux qui enivre tant semble d'une évidence si pure...
Le groupe reprend des références, entre Portishead, Elysian Fields et Lisa Germano par exemple, mais y glisse aussi une identité qui s'est forgée au cours de leur carrière. Aujourd'hui leur style atteint des sommets, on est comme dans un rêve qui balancerait entre tranquilité raffinée et angoisse mélancolique.
Dévics prouve que tant que la tristesse sera élevée au rang de beauté, le sadcore ne sera jamais éteint.
Parfait 17/20 | par Vic |
Posté le 23 juillet 2006 à 10 h 02 |
A la fois vaporeux et intense, Push The Heart fait l'éloge de la mélancolie sans pour autant nous tirer de chaudes larmes mais la rend au contraire plutôt envisageable voire enviable. Sur cet album, le duo se livre entièrement et conjugue à merveille poésie et accompagnement. Affectant nos sens dès les premières notes, un piano tourbillonnant entame un bal de mélodies ancrées de douceur et de tranquillité. Les Devics font alors la part belle à la tristesse avec beaucoup de délicatesse. Ils émoussent nos émotions pour en tirer un léger sourire de sérénité bien que nous soyons conscients de la morosité qui empreint chaque chanson. On écoute ce disque subjugué, enveloppé par à la moindre note, attentif au moindre mot, doucement bercé.
"It's the sleep that makes me alive" comme le chante Sara Lov sur "Salty Seas"...
"It's the sleep that makes me alive" comme le chante Sara Lov sur "Salty Seas"...
Parfait 17/20
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