Wolf Parade
Apologies To The Queen Mary |
Label :
Sub Pop |
||||
La scène canadienne est vraiment impressionnante. Arcade Fire en tête de liste, Broken Social Scene, Metric, Stars entre de nombreux autres canadiens, auront précédés Wolf Parade sur le chemin des albums réussis cette année.
Mis en avant il y a déjà quelques mois par la sortie de leur Wolf Parade EP, le groupe montréalais bénéficie d'un buzz dans le monde du rock indépendant. Le son caractéristique et rock-moderne de Wolf Parade explique à lui seul ce regain d'intérêt. Apologies To The Queen Mary possède une beauté baroque et instantanée, il a au moins cela en commun avec son compatriote Arcade Fire, cet univers posé et barré simultanément.
Cependant, il demeure un léger bémol. Apologies To The Queen Mary laisse un léger goût d'inachevé au vues des attentes affichés après l'écoute du Wolf Parade EP. Ce qui aura desservi Wolf Parade, malgré la qualité intrinsèque incontestable de l'album, est que le nom de Wolf Parade aura trop circulé auparavant. Une attente peut-être trop pressante.
Néanmoins Apologies To The Queen Mary est un excellent disque, plaçant Wolf Parade comme une des révélations de l'année !
Mis en avant il y a déjà quelques mois par la sortie de leur Wolf Parade EP, le groupe montréalais bénéficie d'un buzz dans le monde du rock indépendant. Le son caractéristique et rock-moderne de Wolf Parade explique à lui seul ce regain d'intérêt. Apologies To The Queen Mary possède une beauté baroque et instantanée, il a au moins cela en commun avec son compatriote Arcade Fire, cet univers posé et barré simultanément.
Cependant, il demeure un léger bémol. Apologies To The Queen Mary laisse un léger goût d'inachevé au vues des attentes affichés après l'écoute du Wolf Parade EP. Ce qui aura desservi Wolf Parade, malgré la qualité intrinsèque incontestable de l'album, est que le nom de Wolf Parade aura trop circulé auparavant. Une attente peut-être trop pressante.
Néanmoins Apologies To The Queen Mary est un excellent disque, plaçant Wolf Parade comme une des révélations de l'année !
Parfait 17/20 | par Kris |
Posté le 27 août 2011 à 15 h 42 |
Depuis que l'on a changé de millénaire, un pays nord américain se distingue nettement à mes yeux pour la qualité de ses groupes. Les Etats-Unis me direz vous ? Ben non, je pense au Canada ! Bien sûr on pense aux surmédiatisés Arcade Fire, qu'on ne présente plus maintenant, mais pas que, pas que. Il existe encore de nos jours des boulimiques de travail, et talentueux s'il en est. Ici se pose Wolf Parade, composé entre autres du binôme Spencer Krug (clavier) et Dan Boeckner (guitare). Le premier se retrouve aussi dans les groupes Sunset Rubdown, Frog Eyes, Fifths of Seven, Swan Lake... et le second chez les Handsome Furs. Autant dire qu'ils ne baillent pas aux corneilles.
Apologies to the Queen Mary est le premier opus du groupe. On fait face à ces grands albums que trop méconnus, indéniablement. La moitié des chansons est écrite par Boeckner, l'autre par Krug, et ils s'alternent aussi pour le chant. On nous fait traverser un kaléidoscope de sentiments, où parfois on ne sait comment trancher, entre se mettre à danser furieusement ou sombrer dans une certaine mélancolie des mauvais jours. "Modern World" en est le parfait exemple, entêtante à souhait, avec des interludes musicaux simples et pourtant si efficaces. Les voix, éraillées, nous propulsent sur des pistes à fleur de peau. La tension est palpable tout le temps, rien n'est simple dans leurs compositions presque un tantinet bordéliques.
Ils osent même utiliser des rythmes lourds et répétitifs, qui engluent volontairement la chanson au sol, empêchant le lyrisme d'éclater et qui pourtant nous tiennent en haleine ("Same Ghost Every Night" par exemple ou "Dinner Bell"), ou nous immergent dans une frénésie folle ("Fancy Claps", "This Heart's on Fire" ).
On pourra aussi souligner des petites pépites de cet album : "I'll believe in anything", "Grounds for Divorce", "Dear Sons and Daughters of Hungry Ghosts" (où l'on se laisse entraîner au fur et à mesure dans la furie qui sourd de cette chanson sans se rendre compte qu'à la fin, les choeurs hurlent de bon cœur). Et mettons en plus de cela de côté "Modern World". S'il fallait n'en désigner qu'une, je désignerais de bon coeur celle là, avec son côté entêtant, qui donne envie de se mêler aux choeurs pour reprendre la mélodie.
Apologies to the Queen Mary est une de ces petites réussites qui font plaisir à écouter. Un album un peu bordélique parfois, mais d'une terrible cohérence malgré tout. Assurément, un indispensable.
Apologies to the Queen Mary est le premier opus du groupe. On fait face à ces grands albums que trop méconnus, indéniablement. La moitié des chansons est écrite par Boeckner, l'autre par Krug, et ils s'alternent aussi pour le chant. On nous fait traverser un kaléidoscope de sentiments, où parfois on ne sait comment trancher, entre se mettre à danser furieusement ou sombrer dans une certaine mélancolie des mauvais jours. "Modern World" en est le parfait exemple, entêtante à souhait, avec des interludes musicaux simples et pourtant si efficaces. Les voix, éraillées, nous propulsent sur des pistes à fleur de peau. La tension est palpable tout le temps, rien n'est simple dans leurs compositions presque un tantinet bordéliques.
Ils osent même utiliser des rythmes lourds et répétitifs, qui engluent volontairement la chanson au sol, empêchant le lyrisme d'éclater et qui pourtant nous tiennent en haleine ("Same Ghost Every Night" par exemple ou "Dinner Bell"), ou nous immergent dans une frénésie folle ("Fancy Claps", "This Heart's on Fire" ).
On pourra aussi souligner des petites pépites de cet album : "I'll believe in anything", "Grounds for Divorce", "Dear Sons and Daughters of Hungry Ghosts" (où l'on se laisse entraîner au fur et à mesure dans la furie qui sourd de cette chanson sans se rendre compte qu'à la fin, les choeurs hurlent de bon cœur). Et mettons en plus de cela de côté "Modern World". S'il fallait n'en désigner qu'une, je désignerais de bon coeur celle là, avec son côté entêtant, qui donne envie de se mêler aux choeurs pour reprendre la mélodie.
Apologies to the Queen Mary est une de ces petites réussites qui font plaisir à écouter. Un album un peu bordélique parfois, mais d'une terrible cohérence malgré tout. Assurément, un indispensable.
Excellent ! 18/20
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