The God Machine
Scenes From The Second Storey |
Label :
Polydor |
||||
Sombre, puissant, colérique et mélancolique, cet album est une véritable bombe, un concentré de noirceur et de puissance.
Robin Proper-Sheppard et ses deux acolytes Jimmy Fernandez et Rob Austin alignent les titres haut de gamme, basés sur des guitares saturées, des rythmes lourds et la voix particulière de Sheppard, qui braille sa douleur et sa mélancolie ou les chuchote, c'est selon.
Ca donne des morceaux lourds, oppressants et implacables, comme "Dream Machine", "I've Seen The Man", "Home", "Ego" ou "Tempation", ou plus rythmés comme "She Said", en tout cas toujours incisifs et captivants.
Et cette force, cette déferlante opaque est magnifiquement contrebalancée par des splendides compos acoustiques telles que "The Blind Man", "It's All Over", "Seven", "Purity" ou "The Piano Song", qui créent une impression de clair-obscur de bon aloi.
"The Desert Song", elle, s'avère plus spatiale, plus légère, hypnotique de par son rythme et achève de faire de cet album une superbe pièce, variée et passionnante du début à la fin.
Une véritable référence et certainement l'un des albums majeurs de ces années quatre-vingt dix.
Robin Proper-Sheppard et ses deux acolytes Jimmy Fernandez et Rob Austin alignent les titres haut de gamme, basés sur des guitares saturées, des rythmes lourds et la voix particulière de Sheppard, qui braille sa douleur et sa mélancolie ou les chuchote, c'est selon.
Ca donne des morceaux lourds, oppressants et implacables, comme "Dream Machine", "I've Seen The Man", "Home", "Ego" ou "Tempation", ou plus rythmés comme "She Said", en tout cas toujours incisifs et captivants.
Et cette force, cette déferlante opaque est magnifiquement contrebalancée par des splendides compos acoustiques telles que "The Blind Man", "It's All Over", "Seven", "Purity" ou "The Piano Song", qui créent une impression de clair-obscur de bon aloi.
"The Desert Song", elle, s'avère plus spatiale, plus légère, hypnotique de par son rythme et achève de faire de cet album une superbe pièce, variée et passionnante du début à la fin.
Une véritable référence et certainement l'un des albums majeurs de ces années quatre-vingt dix.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Thurstonwill |
Posté le 23 juillet 2013 à 17 h 59 |
D'autres, encore... Trop vite disparus, trop vite passés... Leur talent était pourtant grand et entier. Originaire de San Diego en Californie, The God Machine se forme en 1990 et rencontre le succès principalement sur le vieux continent durant ses quatre (petites) années d'existence.
En 1990, Gary Sheppard (guitare/chant), Jimmy Fernandez (basse) et Ronald Austin (batterie) adoptent le nom The God Machine, et signent, un an plus tard, chez Fiction Records. Leur premier album, Scenes From The Second Storey sort en 1993. Torturée, complexe, brute, et pourtant, incroyablement mélodique, la musique de The God Machine est un alliage. Un enchaînement d'accords métalliques, et de rythmes presque tribaux, saupoudrés par une voix douce-écorchée.
La première piste, "Dream Machine" donne le ton quant à la répétition mécanique, et la noirceur des textes. Lent, écrasé, le son tombe sur les épaules, et abasourdi les oreilles. Le tout virevolte avec "She Said". Tels des électrochocs, les riffs s'entremêlent et se chevauchent avec "I've Seen The Man" : "But I stand dead in the centre with nothing at all". Au soleil du désert, ou dans les grandes forêts, la mélopée est presque la toile de fond à une expérience christique. La suivante ? "Desert Song" ! Les types sont décidément cohérents, et suivent la ligne.
Sublime apogée avec le single de l'album : "Home". Chorale de voix bulgares en guise d'introduction (et de conclusion), invitation au retour vers ce "promise land". Le morceau prend tout simplement aux tripes : "I'm a wayward soldier, on my way, to my promised land". Toujours face à ce même soleil, il suffit d'avancer. Le calme et mélancolique de "It's All Over" nous plonge face à nous même, et nous prépare à la longue et ténébreuse "Seven", prière de plus d'un quart d'heure. La douce conclusion de "Piano Song" nous fait arriver à bon port. Oui, mais lequel ? Comme la plupart des albums indispensables et fabuleux, Scenes From The Second Storey est une expérience, un voyage vers des paradis perdus, un ballottage sur des eaux troubles, une rencontre avec soi-même.
Absolument rien d'objectif dans tout ça. Mais si vous vous le passez un de ses jours, vous y verrez un signe dans ce goût-là...
En 1990, Gary Sheppard (guitare/chant), Jimmy Fernandez (basse) et Ronald Austin (batterie) adoptent le nom The God Machine, et signent, un an plus tard, chez Fiction Records. Leur premier album, Scenes From The Second Storey sort en 1993. Torturée, complexe, brute, et pourtant, incroyablement mélodique, la musique de The God Machine est un alliage. Un enchaînement d'accords métalliques, et de rythmes presque tribaux, saupoudrés par une voix douce-écorchée.
La première piste, "Dream Machine" donne le ton quant à la répétition mécanique, et la noirceur des textes. Lent, écrasé, le son tombe sur les épaules, et abasourdi les oreilles. Le tout virevolte avec "She Said". Tels des électrochocs, les riffs s'entremêlent et se chevauchent avec "I've Seen The Man" : "But I stand dead in the centre with nothing at all". Au soleil du désert, ou dans les grandes forêts, la mélopée est presque la toile de fond à une expérience christique. La suivante ? "Desert Song" ! Les types sont décidément cohérents, et suivent la ligne.
Sublime apogée avec le single de l'album : "Home". Chorale de voix bulgares en guise d'introduction (et de conclusion), invitation au retour vers ce "promise land". Le morceau prend tout simplement aux tripes : "I'm a wayward soldier, on my way, to my promised land". Toujours face à ce même soleil, il suffit d'avancer. Le calme et mélancolique de "It's All Over" nous plonge face à nous même, et nous prépare à la longue et ténébreuse "Seven", prière de plus d'un quart d'heure. La douce conclusion de "Piano Song" nous fait arriver à bon port. Oui, mais lequel ? Comme la plupart des albums indispensables et fabuleux, Scenes From The Second Storey est une expérience, un voyage vers des paradis perdus, un ballottage sur des eaux troubles, une rencontre avec soi-même.
Absolument rien d'objectif dans tout ça. Mais si vous vous le passez un de ses jours, vous y verrez un signe dans ce goût-là...
Intemporel ! ! ! 20/20
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