Architecture In Helsinki

In Case We Die

In Case We Die

 Label :     Bar / None 
 Sortie :    vendredi 25 mars 2005 
 Format :  Album / CD   

Depuis quelques années on se demande souvent quand va arriver la nouvelle sensation novatrice du rock. Et si c'était en ce moment ? Après Animal collective et leurs Feels très original voici Architecture In Helsinki et l'espoir qui revient.

Cet album est étonnant. Architecture In Helsinki n'est pas un groupe finlandais mais australien, une espèce de chorale de 8 hippies, dont 3 filles, qui sortent des chansons qui ne ressemblent à rien de bien connu, des trucs sans queue ni tête. On alterne entre folk de chorale, pop bricolé, rock avec des cuivres totalement barrés, le tout avec des textes qui montrent leur fascination pour le morbide (regardez déja le nom de l'album çà renseigne).
Au final on à un joyeux merdier dont on se demande s'il est génial ou totalement nul. Sans complexe, totalement déluré, totalement en marge des mouvements actuels la musique de In Case We Die part dans tous les sens et repose sur une architecture bancale.
Quelques titres comme "Neverevereverdid" par exemple sont plus sortable même il faut quand même une sacrée part de courage pour se lancer dans une écoute de ce disque. Toutes les frontières explosent, les formats pop sont déjà morts, ce délire parfois grandiloquent possède des idées sur lesquels d'autres feraient 250 carrières.

Difficile de donner une note, les titres ne s'apprécient pas de la même façon au fil des écoutes : on aime, on déteste et on aime à nouveau avant de prendre une nouvelle envie de le brûler. Dur à dire combien de temps cet album marquera. Une chronique se finit souvent par : à conseiller ou à écouter, ici ce sera plutôt à essayer. En espérant que je ne regrette pas cette chronique un jour.


Très bon   16/20
par Mozz


  Cet album est sorti le 25 mars 2005 en Australie. Il s'agit donc d'une version import.
La sortie française de cet opus chez MoshiMoshi/Cooperative Music, est en date du 24 janvier 2006.


 Moyenne 16.25/20 

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Posté le 29 décembre 2005 à 16 h 51

Un an à peine après avoir réaliser l'un des plus brillants albums pop électroniques des dernières années, Fingers Crossed, le collectif australien présente cette fois-ci un deuxième opus plus dansant et festif. S'inscrivant dans la lignée des groupes classés comme 'Childlike Music' au même titre que The Go! Team et The Boy Least Likely To, Architecture In Helsinki propose des mélodies enivrantes et efficaces, esquivant in extremis la complexité psychédélique mais également la simplicité insipide.

Parfaitement dosé, In Case We Die s'emploie à mitrailler aux oreilles disjonctées des mélodies cacophoniques, ayant recours à une ribambelle de types de pianos, de guitares, de cuivres et de percussions, le tout découpé et mixé aux synthétiseurs qui font office de matrice. Dès les premières notes de "Neverevereverdid", on se sent projeté bien malgré nous dans l'insouciance et l'exaltation de notre plus tendre enfance, où tout n'est que fantaisie et extrapolation de bonheur. Chargé de rythmes pointus, l'opus vit par lui-même, imposant ses phases d'allégresse et de morosité, tout en gardant ce soupçon de désinvolture qui fait toujours planer l'espoir. De la frénésie intempestive ("It's 5", "The Cemetry"), le clan nous propulse dans des ambiances aux accents hip-hop version Beck ("Do The Whirlwind"), en passant par un son plus organique, évoquant les vestiges de Fingers Crossed ("In Case We Die [Part 1-4]", "Need To Shout").

Se conformant à la nouvelle mode des groupes émergeants qui exploitent différentes voix pour créer plus de relief dans leurs chansons, Architecture in Helsinki se situe quelque part entre The Postal Service, The Go! Team et Animal Collective. Cet orchestre hystérique est une découverte qui s'impose d'elle-même pour les non-initiés...
Parfait   17/20



Posté le 12 février 2006 à 00 h 56

Second album pour Architecture In Helsinki, In Case We Die est l'œuvre d'une bande de huit joyeux lurons australiens. Une créativité lumineuse s'impose d'elle-même dès l'ouverture de l'album sur le titre Neverevereverdid. Une ambiance féérique, légère se dégage à mesure d'écoutes.

In Case We Die bénéficie de compositions fouillés et fouillis, construites et déstructurés. Des symphonies simples et instinctives viennent hanter les douze titres qui composant l'album. Des chansons faisant penser à une joyeuse chorale, des artistes enchantés pour un album rafraîchissant. On ressentirait presque l'étroitesse d'un album pour la créativité débordante d'un collectif déjà bien au-dessus des normes avec ses huit membres, cinq garçons et trois filles. Les instruments jaillissent, les chants entre calés alternant chants masculins et chant féminins, une popitude à toute épreuve.

Architecture In Helsinki est un fantastique remède à l'ennui, au conformisme, à la déprime. Chaque titre respire l'espoir, l'ouverture, l'humanisme immanent à chaque artiste créatif. In Case We Die, c'est de la joie sur CD; pourquoi s'en priver ?
Excellent !   18/20



Posté le 25 février 2006 à 22 h 33

Mais qu'est-ce qui se passe là !? The Avalanches festoie avec Mardi Gras BB ? ... Arcade Fire compose pour une comédie musicale avec Do Make Say Think dans le village des Schtroumpfs ?? ...

Voilà l'impression donnée dès la première lecture de In Case We Die, souk bringuebalant qui s'ouvre sur l'improbable "Neverevereverdid" où on passe dans des successions insolites d'ambiances de cloche monastique extrême orientale, un chant de sirène et une orchestration dans le genre sino-bolchévique(?), pour finalement introduire une ballade tralalalère prenant des cadences de montagnes russes ! Rien que ça ! Et cette autre question : pourquoi ai-je acheté un truc pareil ?!
Ce qui ressort de ce disque en gros, c'est l'exotisme. Comme le nom Architecture In Helsinki laisserait suggérer pour un groupe venant des antipodes, In Case We Die résonne d'exotisme de bout en bout, regorgeants de patchworks colorés et folkloriques mijotés dans la marmite electro-pop. Rien que du carnaval pour les oreilles ! Voilà quelque chose de frais, de léger, de pétillant et d'(in)supportable, dans les limites de l'exhorbitant.
Sympa   14/20







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