Bright Eyes
Bruxelles - Belgique [Le Botanique - L'Orangerie] - lundi 21 février 2005 |
Bright Eyes, le nouveau Dylan? Non. Bright Eyes, le plus génial des nouveaux bands? Non.
Que les pseudo-critiques arrêtent de nous bassiner avec leurs références débiles et leur suivisme de mauvais aloi. Qu'ils bougent leur gras, quittent le bureau de leurs magazines poussiérieux et passéistes, et écument les salles de concerts. Et de fait, oui, la scène indé recèle de talents et de groupes excitants, bien plus interéssants que ce qu'à pu proposer Conor Oberst devant une Orangerie bondée. Sold out l'Orangerie. Incompréhensible quand on sait que Richmond Fontaine a joué pour tout au plus dix personnes voici quelques mois et que, voilà quelques jours, The Sid Hillman Quartet se produisait pour une maigre poignée d'amateurs. Incompréhensible quand c'est la jeunesse branchée de Bruxelles qui emplit la salle. Jeunesse généralement peu encline à se laisser bercer par l'alt-country ou l'americana. D'accord, Bright Eyes, ce n'est ni de l'americana, ni de l'alt-country, mais plutôt une version édulcorée des styles musicaux précités. Ajouté à cela un folk protest song - le seul bon moment de la soirée fût ‘'When The President'' -, et on nous pond un nouveau Dylan. De jolies paroles n'ont jamais fait de belles chansons. Et de ce côté là, Bright Eyes a un fameux déficit sur les planches. Où sont les mélodies accrocheuses, les harmonies entêtantes? Dans les albums d' Oberst? Peut-être. Sur scène? Faut tendre l'oreille. A défaut, les groupies des premiers rangs distribuent les billets doux. Pathétique. C'est qu'il est si craquant Conor. Sûr qu'il est craquant. C'est qu'il est doué Conor. Sûr qu'à vingt-quatre ans, le CV de l'homme est impressionnant et sans tache. Mais bon, c'est quand qu'il nous la joue cette bonne chanson qui se fait tant attendre? Et bien, elle fera défaut comme le reste. Pas d'émotion. De chouettes musiciens mais pas d'envolées dignes de ce nom. Et quand ils décident de s'énerver tous sur l'ultime titre: du bruit.
Bright Eyes, la nouveau Dylan? Définitivement non. Bright Eyes, le plus génial des nouveaux bands? Irrévocablement non.
Que les pseudo-critiques arrêtent de nous bassiner avec leurs références débiles et leur suivisme de mauvais aloi. Qu'ils bougent leur gras, quittent le bureau de leurs magazines poussiérieux et passéistes, et écument les salles de concerts. Et de fait, oui, la scène indé recèle de talents et de groupes excitants, bien plus interéssants que ce qu'à pu proposer Conor Oberst devant une Orangerie bondée. Sold out l'Orangerie. Incompréhensible quand on sait que Richmond Fontaine a joué pour tout au plus dix personnes voici quelques mois et que, voilà quelques jours, The Sid Hillman Quartet se produisait pour une maigre poignée d'amateurs. Incompréhensible quand c'est la jeunesse branchée de Bruxelles qui emplit la salle. Jeunesse généralement peu encline à se laisser bercer par l'alt-country ou l'americana. D'accord, Bright Eyes, ce n'est ni de l'americana, ni de l'alt-country, mais plutôt une version édulcorée des styles musicaux précités. Ajouté à cela un folk protest song - le seul bon moment de la soirée fût ‘'When The President'' -, et on nous pond un nouveau Dylan. De jolies paroles n'ont jamais fait de belles chansons. Et de ce côté là, Bright Eyes a un fameux déficit sur les planches. Où sont les mélodies accrocheuses, les harmonies entêtantes? Dans les albums d' Oberst? Peut-être. Sur scène? Faut tendre l'oreille. A défaut, les groupies des premiers rangs distribuent les billets doux. Pathétique. C'est qu'il est si craquant Conor. Sûr qu'il est craquant. C'est qu'il est doué Conor. Sûr qu'à vingt-quatre ans, le CV de l'homme est impressionnant et sans tache. Mais bon, c'est quand qu'il nous la joue cette bonne chanson qui se fait tant attendre? Et bien, elle fera défaut comme le reste. Pas d'émotion. De chouettes musiciens mais pas d'envolées dignes de ce nom. Et quand ils décident de s'énerver tous sur l'ultime titre: du bruit.
Bright Eyes, la nouveau Dylan? Définitivement non. Bright Eyes, le plus génial des nouveaux bands? Irrévocablement non.
Pas terrible 9/20 | par Fan Thomas |
Setlist
At The Bottom
We Are Nowhere
Old Soul Song
Train Under Water
Scale
Loose Leaves
I Must Belong somewhere
When The President
Method Acting
Poison Oak
Another Travelling Song
Landlocked Blues
>>>
Lua
Bowl Of Oranges
Road To Joy
Photo par Fan Thomas.
At The Bottom
We Are Nowhere
Old Soul Song
Train Under Water
Scale
Loose Leaves
I Must Belong somewhere
When The President
Method Acting
Poison Oak
Another Travelling Song
Landlocked Blues
>>>
Lua
Bowl Of Oranges
Road To Joy
Photo par Fan Thomas.
Posté le 01 mars 2005 à 21 h 49 |
Je voudrais rapidement donner mon avis sur ce concert de Bright Eyes à l'Orangerie du Botanique. C'était pour moi, la quatrième fois que je voyais Bright Eyes en concert. J'ignore le nombre de fois fois que Fan Thomas a pu les voir en concert, mais je pense que sa critique n'est vraiment pas a l'image de ce que j'ai pu voir et ressentir durant cette soirée. La première fois que j'ai pu les voir en concert ce fut à Liège à la Soundstation le 23/02/2000, ils terminaient une soirée où l'on avait pu écouter Melon Galia, Tahiti 80 et Crystal Palace. Bright Eyes (Conor Obert, Mike Mogis ce soir-là) joua 8 morceaux. Je suis resté bouche bée devant ce songwriter si jeune... Je le reste toujours aujourd hui. Alors tu nous dis ne pas avoir ressentis d'émotions... C'est simplement que tu ne dois pas être sensible à ce musicien et à ses cris du coeur.
Et puis puisque d'après ce que tu nous dis, Conor Oberst n'est pas l'immense songwriter que tout le monde designe comme le nouveau Dylan, et que tu te demandes pourquoi le concert était sold out... Dis moi pourquoi as-tu été à ce concert ?
Soit. J'ai trouvé ce concert peut-être moins empli d'émotions que les précédent de Bright Eyes, mais c'est simplement parce que les morceaux des deux nouveaux albums sont moins noirs, plus country folk que pour le premier.
Bight Eyes, je les suis depuis plus de 5 ans. Quasi depuis leurs debut, et il est bien le groupe que toutes les critiques dignes de ce nom applaudisses. J'encourage tout le monde à écouter ces bijoux que compose Conor. Ils vous toucheront au plus profond de votre être et vous appaiseront je l'espère.
Et puis puisque d'après ce que tu nous dis, Conor Oberst n'est pas l'immense songwriter que tout le monde designe comme le nouveau Dylan, et que tu te demandes pourquoi le concert était sold out... Dis moi pourquoi as-tu été à ce concert ?
Soit. J'ai trouvé ce concert peut-être moins empli d'émotions que les précédent de Bright Eyes, mais c'est simplement parce que les morceaux des deux nouveaux albums sont moins noirs, plus country folk que pour le premier.
Bight Eyes, je les suis depuis plus de 5 ans. Quasi depuis leurs debut, et il est bien le groupe que toutes les critiques dignes de ce nom applaudisses. J'encourage tout le monde à écouter ces bijoux que compose Conor. Ils vous toucheront au plus profond de votre être et vous appaiseront je l'espère.
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