Maintenant que le deuxième album d'Architecture In Helsinki est difficilement disponible en France, et que nos oreilles n'en croient pas leurs yeux, voici que nous apparait le 1er CD de leur courte discographie.

Et déjà, en 2003, ils sortaient brut de décoffrage un bijou pop guilleret, léger, rempli de trouvailles en sons de toutes sortes, à l'aide d'une électronique inspirée et de voix cristallines. Sans tomber dans l'hagiographie, cet album est bon, frais, sans chichi, et surtout différent de tout ce qui a atteint mes tympans ces derniers mois. D'où la mise en abîme. C'est une hagiographie, en fait. Ce qui est drôle ici c'est que de ne pas connaitre les joyeux drilles officiant derrière un nom qui n'indique pas qu'ils sont australiens. Imaginer une dizaine de bushmen en train de s'agiter derrière des consoles me plait assez. Quelques pépites comme "Souvenirs" et "The Owls Go", pèsent 36 carats sur la platine.
Ces morceaux sont tellement légers, volatiles, qu'on pourrait reprocher à l'album de flirter avec l'easy-listening. Et pour une fois, je suis dans l'ascenseur.